Le Collectif des députés élus à Dioïla avec à sa tête l’honorable Mamadou Diarrassouba, était ce 19 février à Dioïla pour la restitution des travaux des sessions d’avril et octobre 2016 de l’Assemblée nationale. Occasion pour la population du “Banico“ de faire part aux élus de la nation leurs préoccupations les plus pressantes notamment le vol de bétail de plus en plus fréquent dans la localité.
Les députés élus à Dioïla : les honorables Mamadou Diarrassouba, Daouda Coulibaly, Bakary Fomba, Yiri Kéita et Sékou Fantamady Traoré viennent une fois de plus de se montrer dignes de la confiance placée en eux par les populations de cette localité. Après Béléko, Banco et Fana, ils étaient ce dimanche à Dioïla pour restituer les travaux des sessions parlementaires de 2016 à leur base.
La séance s’est déroulée en présence des autorités administratives du cercle. Elle a regroupé des délégations venues de toutes les six communes de la préfecture de Dioïla et d’ailleurs.
Souhaitant la bienvenue aux députés et à toutes les délégations, le préfet du cercle, Dédéou Maïga, a demandé à l’assistance d’être attentive et interactive en posant plus de questions et en demandant plus d’explications pour mieux comprendre les lois votées en son nom. Car selon lui, les lois votées s’appliquent désormais à tous.
Pour le président du Collectif des députés élus à Dioïla, l’honorable Mamadou Diarrassouba, cet exercice est avant tout un devoir pour les élus de la nation vis-à-vis de leur base, mais aussi un grand plaisir pour lui et ses colistiers de venir restituer les lois mais aussi de recenser les préoccupations des populations pour les soumettre à qui de droit.
“C’est la première que tous les cinq députés se retrouvent pour une séance de restitution. Malgré les urgences qui nous attendent à l’Assemblée, nous nous sommes efforcés d’être tous ici pour vous dire tout simplement que vous êtes plus importants pour nous que toute autre chose et que le cercle de Dioïla est notre priorité”, a assuré l’honorable Mamadou Diarrassouba, 1er questeur de l’Assemblée nationale.
Le Collectif a restitué aux populations locales une vingtaine de lois votées courant 2016. Parmi celles-ci, la loi portant l’alimentation en eau potable de Kabala I et II, la loi pour le financement de l’électrification des villages par l’énergie hydrique, la loi portant statut des fonctionnaires du cadre de la surveillance des services pénitentiaires et de l’éducation surveillée, la loi relative au partenariat public privé (PPP), la loi portant la création de l’Office central de la lutte contre l’enrichissement illicite, la loi portant prise en charge des orphelins des militaires décédés sur le front, la Loi des finances 2017, etc.
Avec un budget jamais égalé : 2013 milliards de FCFA de recettes, les députés élus à Dioïla ont expliqué aux populations que tous les secteurs sont bien fourmis par la Loi des finances 2017, votée le 15 décembre 2016. Ils ont indiqué que les dépenses de 2017 s’élèvent à plus de 2270 milliards de F CFA, soit un déficit prévisionnel d’un peu plus de 257 milliards de F CFA. Le Collectif des députés élu à Dioïla s’est dit confiant que le vide sera comblé.
En plus de la restitution des travaux des sessions de 2016 à l’Assemblée nationale, les échanges ont porté sur les préoccupations des populations du cercle. C’est ainsi que la population de Banico a demandé le bitumage de la route Fana-Béléko jusqu’à Kiyan et celle de Dioïla-Koualé-Massigui.
De plus, les députés ont été informés de la multiplication de vol de bœufs de labour dans le cercle. Majoritairement paysanne, la population de Dioïla a plaidé pour une loi de répression contre le vol des animaux. Les honorables députés ont assuré avoir pris bonne note des doléances.
Maliki Diallo