Dignité et respect de la personne humaine : Le calvaire des femmes

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Les femmes sont  lésées dans leur droit le plus absolu qui est celui du respect de leur personne. Elles sont violées, chassées, rabaissées, rejetées, minimisées, humiliées à longueur de journée. Or sans elles, point de vie humaine.   

En effet, ce sont elles qui donnent la vie. Elles nous portent dans leur ventre 9 mois durant. Et quand vient le grand jour, celui de la naissance, leur vie ne tiendra alors qu’à un seul fil. Car, en donnant la vie, elles peuvent perdre la vie. Elles sont nombreuses, ces braves femmes qui ont ainsi risqué leur vie.

Et pourtant, elles sont stigmatisées et maltraitées parfois. Certains vont jusqu’à dire qu’elles sont moins intelligentes que les hommes ou qu’elles  sont incapables de résoudre quoi que ce soit.

Quand le mari revient de la ville, un peu remonté ou après un accrochage au bureau avec son boss, c’est sur sa femme qu’il se défoule. Il en est de même quand il est de mauvaise humeur. Cela n’est pas du tout normal.

Précisons que les violences faites aux femmes sont de deux ordres : physique et moral.

Physiquement parlant, ces femmes sont battues à sang, parfois devant tout le monde, même leurs propres progénitures. Ainsi, elles se retrouvent avec de nombreuses fractures ou blessures. Ce qui constituent pour elles, une véritable humiliation. Elles sont souvent répudiées pour un oui ou pour un non.

Sur le plan moral, elles souffrent énormément. Non, il est temps de changer la donne en mettant la femme dans ses droits. Elle n’est pas un objet ou un citron qu’on presse quand on veut et qu’on jette quand on veut. A cette heure de la mondialisation et de la globalisation, les femmes maliennes doivent se donner la main et se lever pour revendiquer leurs droits. Sinon, personne ne le fera à leur place !

Fatoumata Labassou TOURE

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2 COMMENTAIRES

  1. Certaines femmes considèrent comme preuve d’amour le fait d’être battue par leur compagne!C’est pourquoi dans les “diarabi donkili” on entend souvent “a bè ngossi soussetila-Ka ngossi carawatila..fo mbéléssé la…).Ce qui est déplorable en pleine XXIieme siècle, c’est les personnes qui croient encore à la guigne (tèèrè) chez la femme!Et l’homme, il n’a pas de guigne???? 😉 👿 😐

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