“Aides-toi le ciel t’aidera” ! Le ministre de l’Energie et de l’Eau, Malick Alhousseyni, semble ne pas être d’accord avec cette maxime. Incapable de fournir l’électricité et l’eau à la population malienne, cet autre cube Maggi de la classe politique malienne n’a trouvé rien de mieux que d’avoir peur des hommes et regarder Dieu… droit dans les yeux.
Comme seule excuse par lui trouvée, le ministre Malick Alhousseyni, en charge de l’Eau et l’Electricité, soutenait que c’est parce que la pluie n’a pas été rendez-vous que l’accès à l’eau et à l’électricité était autant difficile et que les Maliens devraient prendre leur mal en patience en attendant les prochaines pluies.
Autrement dit, s’en remettre à Dieu. Du bluff ! Les premières pluies sont là depuis quelques semaines, les lits des fleuves ont pris l’eau, mais rien n’a changé à la situation catastrophique d’accès à l’eau et à l’électricité.
A l’origine, les compétences largement mises en doute de cet homme qui n’a pourtant pas manqué de moyens colossaux de la part des plus hautes pour contrer le mal, notamment en ce qui concerne la question d’adduction d’eau potable, première nécessité de la vie humaine.
Le gouvernement du Mali a décaissé de grosses sommes d’argent pour l’exécution du programme présidentiel d’accès à l’eau potable. Et le ministère de tutelle a utilisé les fonds à d’autres fins dans la mesure où les réalisations effectuées n’ont presque servi à rien.
Dans le cadre de la mise en œuvre du programme présidentiel d’accès à l’eau potable, les réalisations effectuées par le ministère Malick Alhousseyni s’appellent Systèmes d’hydraulique villageoise améliorée (SHVA). Les réalisations, réparties en deux tranches, ont concerné au total 58 SHVA : 47 pour la première et 11 pour la deuxième tranche.
L’une des plus récentes de ces infrastructures à être inaugurée se trouve à Lafiabougou en Commune IV du district de Bamako. Ici, nous avons pu découvrir les contrevérités ou mensonges qui accompagnent les réalisations fallacieuses du département de l’Energie et de l’Eau.
De qui se moque-t-on ?
Le samedi 27 avril 2018, le ministre Malick Alhousseyni inaugurait à Lafiabougou quatre SHVA devant servir 4800 personnes. Au moment où la cérémonie d’inauguration du joyau était en cours des contestations ont commencé dans les environs. Et pour cause.
L’infrastructure dont la cérémonie d’inauguration était en cours existait depuis plus deux mois déjà et n’avait pas réussi à changer le quotidien des bénéficiaires. Le plus marrant et qui a provoqué l’ire de la population, la porte-parole qui, au nom des femmes de la localité, a félicité la délégation ministérielle et le gouvernement du Mali pour le geste, n’était connue de personne. Une personne étrangère et sa délégation transportées sur les lieux pour faire des éloges.
Et, il parait que c’est toujours comme ça avec Malick Alhousseini. En attendant, les femmes à Lafiabougou, comme dans plusieurs localités de Bamako, veillent chaque nuit pour dégoter un peu du liquide précieux.
L’électricité aussi…
Si dans son incapacité à ravitailler de l’eau potable Malick Alhousseyni est couvert par des personnes de bonne volonté qui parviennent à offrir de l’eau à des populations à travers Bamako, ce n’est plus cas pour l’électricité où la population, à bout de souffle, est prête à se faire entendre. En Commune I, des regroupements sont en gestation pour manifester et d’autres citoyens entendent tout simplement porter plainte contre la société EDM-SA pour dommages causés à la suite des coupures intempestives d’électricité.
Djibril Samaké
Artéfact français, qui a tout interêt aux sécheresses et à la pollution des eaux afin de faire fructifier leurs business Véolia, Suez ect !
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