Pour injures publiques proférées par le biais d’un système d’information contre le Président du conseil supérieur de la diaspora malienne, le sieur Baidy Dramé, malien résident en France, et madame Moro Dramé comparaîtront le 29 juin et le 27 juillet au tribunal de la commune III.
La plainte contre les deux personnes a été porté devant la justice par le président du CSDM, qui s’estime victime des injures proférées à son encontre. Baydi Dramé et Maro Dramé sont poursuivis par le tribunal de la commune III par les chefs d’accusations « d’infractions de dénonciation calomnieuse, de simulation d’infraction et d’injures par le biais d’un système d’information ». Et ils comparaîtront les 29 Juin et 27 Juillet 2021 devant le Tribunal Correctionnel de la Commune III du District de Bamako, selon la partie plaignante.
L’origine de ce comportement peu orthodoxe de ce malien de la France serait parti du différend qui l’oppose au Président du conseil supérieur de la diaspora malienne pour la gestion de cette faitière à l’hexagone. Baidy Dramé, ancien président de la tendance CSDM France, a été mis à l’écart de cette organisation de la société par le bureau qu’il dirigeait. Visiblement mécontent de son éviction, le sieur Dramé a voulu se maintenir à son poste. Ce qui lui a valu un procès en France et au autre en cours au Mali pour déterminer entre lui et l’actuel président du CSDM. Mais, Mohamed Chérif Haïdara se défend avec des arguments solides qui prouvent, selon lui, que la légalité de cette association des maliens de la Diaspora ne souffre d’aucune ambiguïté. Il dit disposer de l’original du récépissé de la création de cette faitière de la diaspora malienne. Pour preuve, il a même publié sur les réseaux sociaux et dans les médias la copie de l’exemplaire de l’original du récépissé.
Dès lors, les deux parties se sont livrées à une véritable campagne de communication. Et c’est celle-ci qui a dégénérée suite à la profération des injures par le biais d’un système informatique par le sieur Baydy Dramé et la dame Moro Dramé à l’encontre du président du CSDM. Ces faits s’il sont prouvés sont punis par la loi portant sur la cybercriminalité.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
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