Le Mali est de tradition un pays d’émigration. Aujourd’hui on estime à plus de 4 millions le nombre de nos compatriotes qui vivent à l’extérieur sur tous les continents pour plusieurs raisons dont la plus évidente est économique. Dans beaucoup de familles, beaucoup de villages et même de villes maliennes l’économie et la vie sociale sont largement tributaires des ressources envoyées par lesfils et filles établis à l’étranger. Ces transferts étaient estimés en 2012 à plus de 400 milliards de CFA au Mali.
Comment maximiser ces transferts ?Au-delàcomment mieux profiter de l’expérience et l’expertise des millions de maliens et d’africains expatriés sur tous les continent afin de booster le développement ?C’est l’un des objectifs que s’est fixés le forum des organisations de solidarité internationale issues des migrations : le FORIM, une plateforme mise en place par 700 ONG de migrants en France, il y a plus de dix ans.
Le FORIM a choisi notre capitale pour tenir son cinquième forum en partenariat avec le Haut conseil des maliens de l’extérieur et le ministère des maliens de l’extérieur. L’ouverture du forum a été présidée par le Premier ministre, Moussa Mara.
Lisez son discours puis celui du ministre des maliens de l ‘extérieur.
DISCOURS DU PREMIER MINISTRE
Monsieur le Ministre des Maliens de l’Extérieur,
Mesdames et Messieurs les Ministres, membres du Gouvernement,
Messieurs les Présidents des Institutions de la République,
Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et représentants des organisations internationales au Mali,
Mesdames et messieurs les représentants des Institutions de la République et des Départements ministériels,
Monsieur le Gouverneur du District de Bamako,
Monsieur le Maire de la Commune III du District de Bamako,
Monsieur Le Président de l’Association des Municipalités du Mali,
Honorables Députés,
Mesdames et Messieurs les Elus des Collectivités françaises et Maliennes,
Mesdames et Messieurs des organisations membres du FORIM, forum des Organisations de solidarité Issues des Migrations,
Mesdames et Messieurs les représentants du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur,
Mesdames et Messieurs les représentants de la Société Civile Malienne et particulièrement des associations de la diaspora malienne,
Mesdames et Messieurs des organisations partenaires du Ministère des Maliens de l’Extérieur sur les questions migratoires,
Mesdames et messieurs les partenaires au développement,
Honorables invités,
Notre pays le Mali, accueille avec beaucoup d’intérêt cette rencontre internationale qu’est la cinquième édition du forum sur le renforcement de la contribution de la diaspora malienne à travers le co-développement.
En effet, ce forum organisé par le Ministère des Maliens de l’Extérieur en partenariat avec le Forum des Organisations de Solidarité Internationale Issues de la Migration (FORIM) et le Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur (HCME), cadre avec les axes prioritaires de la Politique Nationale Migratoire en cours d’élaboration. Ces axes prioritaires sont relatifs entre autres à la participation des migrants au développement socio-économique du pays.
Mesdames et Messieurs,
Le Mali de part son peuplement et sa position géographique est depuis des temps un pays de forte migration dont les causes, vous les avez évoquées, Monsieur le Ministre, sont surtout d’ordres économique et social. Ce phénomène migratoire s’est amplifié avec les cycles de grandes sécheresses récurrentes, les désertifications, les exigences du marché international, la crise de l’emploi et enfin les crises politiques. En d’autres termes, le phénomène migratoire est simplement justifié par la pauvreté.
Le nombre de maliens résidant à l’extérieur, estimé à environ quatre millions selon le dernier Recensement Administratif à Vocation d’Etat Civil (RAVEC) n’ayant pas couvert la totalité des pays d’accueil en illustre parfaitement l’ampleur.
Face à ces enjeux, le Président de la République, son Excellence Ibrahim Boubacar KEITA accorde un intérêt particulier à l’ensemble des maliens de l’extérieur.
A cet effet un Département entier, celui dont la responsabilité vous incombe, Monsieur le Ministre des Maliens de l’Extérieur, leur a été consacré pour leur prise en charge. Dès lors, il vous revient à vous et à vos services techniques de tout mettre en œuvre pour la réussite de votre mission essentielle à savoir la protection et la promotion des droits des maliens qui résident de façon régulière à l’extérieur du Mali ; mais aussi les informer de leurs obligations vis-à-vis de leurs pays d’accueil.
Mesdames et Messieurs,
Il est indéniable que les Maliens de l’Extérieur constituent un vivier incontournable, actif et indispensable à l’émergence de notre pays car pouvant contribuer dans tous les secteurs de développement.
Interpellés sur leur participation au développement, ils y contribuent à travers leurs associations et leurs partenaires au développement que sont essentiellement les collectivités locales de leurs pays d’accueil. Leurs actions multiples s’inscrivant déjà dans le co-développement, comme vient de le préciser monsieur le Ministre des Maliens de l’Extérieur, couvrent de façon disparate tous les domaines et spécifiquement ceux de l’éducation, de l’agriculture, de l’hydraulique villageoise, de la santé et de la décentralisation.
Le gouvernement est conscient du fait que pour une plus grande efficacité, ces actions ont besoin d’être encadrées, organisées mais surtout formalisées et institutionnalisées.
C’est à ce titre que l’organisation d’un tel forum est à saluer car les thèmes proposés dans les ateliers, embrassent tous les axes stratégiques que sont :
· La valorisation des capacités de la diaspora malienne au développement local de leur zone d’origine,
· Le renforcement des capacités des migrants par une institutionnalisation du cadre de collaboration,
· Un meilleur positionnement stratégique du Mali sur les questions de la Migration.
Je saisis donc la présente occasion pour remercier tous les initiateurs de forum au nom du Président de la République, du gouvernement et du peuple malien tout entier pour les actions de développement conduites sur le terrain à l’initiative des collectivités locales des pays d’accueil et des maliens de la diaspora dont les impacts contribuent fortement à la stabilité économique et sociale de nombreuses familles de leur zone d’origine.
Je reste convaincu par ailleurs qu’à son terme, ce forum contribuera à :
· la prise en compte de la migration dans les politiques de développement,
· l’atteinte des objectifs du Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté (CSCRP) et des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD),
· l’adoption d’un modèle consensuel de co-développement.
Monsieur le Ministre des Maliens de l’Extérieur,
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
En ma qualité de Premier Ministre, je puis vous assurer que pour notre part, le gouvernement du Mali ne ménagera aucun effort pour soutenir cette dynamique du FORIM et toute autre initiative du même genre jusqu’à leur terme.
Je salue et encourage pour ma part, le nouvel élan que le département des Maliens de l’Extérieur insuffle dans ce secteur par des actions d’envergure qui tendent à rassurer nos compatriotes de l’Extérieur et qui leur permettent un retour digne au pays.
En vous souhaitant pleins succès dans vos travaux,
Je déclare ouvert le cinquième forum sur le renforcement de la contribution de la diaspora malienne à travers le co-développement.
Je vous remercie
Discours Du Ministre des Maliens de l’Extérieur à l’occasion de la tenue du forum sur le renforcement
de la contribution de la diaspora malienne à travers le Co-développement
Monsieur le Premier Ministre Chef du Gouvernement ;
Messieurs les Présidents des Institutions de la République,
Mesdames et Messieurs les Ministres, membres du Gouvernement,
Honorables Députés,
Monsieur le Gouverneur du District de Bamako,
Monsieur le Maire de la Commune III du District de Bamako,
Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et représentants des Organisations Internationales accréditées au Mali,
Monsieur Le Président de l’Association des Municipalités du Mali,
Mesdames et Messieurs les Représentants des Institutions de la République et des Départements ministériels,
Mesdames et Messieurs les Elus des Collectivités Françaises et Maliennes,
Mesdames et Messieurs les Représentants des organisations membres du FORIM, forum des Organisations de solidarité internationale Issues des Migrations,
Mesdames et Messieurs les Représentants du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur,
Mesdames et Messieurs les Représentants de la Société Civile Malienne et particulièrement des Associations de la diaspora malienne,
Mesdames et Messieurs les Représentants des organisations partenaires du Ministère des Maliens de l’Extérieur sur les questions migratoires,
Honorables invités,
Je voudrais tout d’abord vous remercier monsieur le Premier ministre pour avoir bien voulu honorer de votre présence cette cérémonie qui marque l’ouverture de la cinquième session du forum international sur le renforcement de la contribution de la diaspora malienne à travers le Co-développement que Bamako abrite aujourd’hui, suite aux choix de ses dirigeants.
Votre présence monsieur le Premier ministre témoigne de tout le respect et la considération que vous avez toujours apporté aux maliens de l’extérieur et j’en suis persuadé elle augure d’une bonne perspective pour les recommandations de ces importantes assises.
Je voudrais aussi souhaiter la bienvenue en terre africaine et hospitalière du Mali à tous nos hôtes qui ont fait le déplacement pour témoigner de leur intérêt pour notre pays et son développement.
Je voudrais enfin rappeler que les présentes assises qui portent sur le renforcement de la contribution de la diaspora malienne à travers le co développement examinera au niveau de trois ateliers thématiques des questions se rapportant sur :
– Cadre d’intervention de la diaspora pour le développement local autrement dit le lien nécessaire entre la diaspora et les collectivités qui doivent s’approprier de tous les projets à la base ;
– Investissement productif des migrants : quel partenariat ? quelle synergie ? Ici il s’agit de trouver la réponse de la maximalisation de l’investissement productif ;
– Réflexion autour de la co-construction de model de codev au niveau local.
Monsieur le Premier ministre,
Permettez-moi de dire que le Président de la République, El hadj Ibrahim Boubacar Keita, dans sa vision du développement du Mali accorde une place de choix au rôle et à l’importance de la diaspora malienne. Cette diaspora porteuse des valeurs de notre civilisation à travers le monde, travaillant dans des conditions difficiles en bravant le froid, la neige, se privant du minimum sur place mais restant à l’écoute des moindres cris provenant des terroirs, participe activement au maintien de l’équilibre et de la stabilité des familles.
C’est pourquoi disait le Président de la République : « Nous ferons en sorte que la Diaspora Malienne soit respectée et qu’elle devienne un acteur majeur du développement de la Nation, car elle est un des atouts majeurs de notre pays. A travers le soutien qu’elle apporte à de nombreuses familles, elle accompagne la mise en œuvre des politiques publiques à l’échelle locale et constitue un levier de développement. Nous devons respect et considération à nos compatriotes séjournant à l’étranger. La Diaspora Malienne recèle un ensemble inépuisable d’expériences et de compétences pour servir le Mali. Il nous revient de valoriser ce potentiel en consolidant les liens qui nous unissent et en assurant une meilleure satisfaction de leurs besoins ».
Excellence Monsieur le Premier ministre,
Mesdames et Messieurs,
Le Mali de part l’histoire de son peuplement et sa position géostratégique est un pays de vieille tradition migratoire. Avec l’accroissement de sa population, le manque de ressources financières nécessaires aux besoins croissants des familles dans tous les domaines, les aléas climatiques notamment les grandes sécheresses, la presque inexistence des projets productifs susceptibles d’assurer un revenu stable, le manque d’emploi surtout pour les jeunes et j’en passe, le phénomène migratoire n’a cessé de croître malgré tous les efforts fournis par l’Etat malien dans le cadre de la lutte contre la pauvreté.
Les maliens de l’extérieur sont estimés à environ quatre millions selon le dernier recensement administratif à vocation d’Etat Civil RAVEC contre environ deux cent mille étrangers d’autres nationalités qui vivent parmi nous et qui bénéficient de notre attachement de notre amitié signe de la solidarité entre les peuples et de l’hospitalité encrée dans l’ensemble de nos communautés. Les maliens de l’extérieur se distinguent par leur dynamisme qui se traduit par leurs multiples actions de contribution au développement socio-économique de notre pays. En effet, ils ont instauré le culte de la solidarité entre eux dans leurs divers pays d’accueil et dans leurs zones d’origine en se constituant en associations et fédérations d’associations.
Depuis les années 1970 à nos jours, ce phénomène associatif s’est accru et a permis aux maliens de l’extérieur la mise en place d’une chaîne de solidarité avec leur zone d’origine dans les domaines économique, social, culturel, et même politique. En partenariat avec les collectivités locales de leur pays d’accueil et ce, bien avant l’avènement de la décentralisation au Mali, de nouvelles méthodes d’organisation émergent avec les jumelages. Les entités villageoises sont très vite dépassées au profit du cadre territorial.
Alors que l’immigration constitue un problème récurrent de nos jours, elle propulse le Co-développement en capitalisant et en valorisant les capacités d’organisation et les expériences associatives pour le développement local du Mali. Les maliens de l’extérieur de par leur double appartenance communautaire sont porteurs de projets de développement menés dans leurs zones d’origine avec l’appui des collectivités locales françaises et des comités d’entreprise.
C’est ainsi qu’un programme de Co-développement conçu et élaboré par le comité franco-malien mis en place en 1998, a été exécuté de 2003 à 2009 sur financement du Fonds de Solidarité Prioritaire de la France par la Cellule Technique de Co-développement du Mali (CTC). Ce programme visait à appuyer les dynamiques associatives, à faciliter la mobilisation des transferts de fonds et à renforcer les liens entre les jeunes issus de la migration et leur pays d’origine, le Mali.
Le Projet d’Appui au Co-développement est ensuite élargi à la diaspora malienne notamment dans les pays de l’Union Européenne, de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Est et du Centre (CEMAC). Le Volet Migration et développement est exécuté au Mali depuis 2009 sur financement de l’Union Européenne à travers le Centre d’Information et de Gestion des Migrations (CIGEM).
La mise en œuvre de cette Convention a permis la réalisation entre autres de :
· 47 projets de développement local cofinancés principalement en région de Kayes, dans les domaines de la santé, de l’éducation ; de l’hydraulique, et de l’agriculture ;
· L’encadrement de 600 promoteurs économiques dans la création de leurs entreprises pour un retour digne ;
· Le financement de 30 projets sociaux culturels impliquant les jeunes issus de la migration en partenariat avec les associations de jeunesse locales
L’exécution du Programme d’Appui au Co-développement à travers le projet CIGEM de 2009 – 2013 a permis la réalisation de plusieurs projets de même envergure de tous les secteurs de développement dans d’autres localités.
Mesdames et Messieurs,
Dans un souci d’efficacité, la Cellule Technique du Co-développement a signé une convention avec le Forum des Organisations de solidarité internationale Issues des Migrations (FORIM) pour servir de relais avec la diaspora malienne.
Le Forum des Organisations de solidarité internationale Issues des Migrations dans le cadre de ses Rencontres Internationales sud sud a délégué le Haut Conseil des Maliens de France (HCMF) pour la tenue de ce forum.
Je saisis donc la présente occasion pour vous adresser au nom du Président de la République, du Gouvernement et du Peuple malien tout entier les remerciements les plus sincères pour les actions de développement que vous menez sur le terrain en guise de soutien inconditionnel en faveur de la diaspora malienne.
Afin d’accroître son efficacité, le Co-développement doit être amélioré dans ses dispositifs. Cela s’avère opportun pour sa prise en compte dans la Politique Nationale migratoire qui est en cours d’élaboration, dont l’axe majeur est la valorisation et le renforcement des capacités de la diaspora malienne pour le développement.
La diaspora malienne accordant un plus grand intérêt aux opportunités économiques et aux investissements durables, il convient de mettre un accent particulier sur l’adéquation des actions avec les besoins des populations, les orientations du Programme de Développement Social, Economique et Culturel des communes et des cercles et les Programmes Stratégiques de Développement Régional.
Mesdames et Messieurs,
Au cours des différents ateliers, vous devrez analyser le cadre d’intervention du Co-développement, ses acquis mais aussi ses insuffisances. Vous devrez en dégager les perspectives dans un contexte qui est plus que d’actualité, celui de la décentralisation pour une plus grande autonomie des collectivités dans le développement local.
Vous aurez donc à réfléchir sur l’amélioration de la dynamique partenariale et des synergies à développer pour accroître les investissements des maliens de la diaspora et les rendre plus productifs.
Quand on sait que l’investissement productif est facteur de croissance et de développement, et que le niveau d’engagement de la diaspora est peu négligeable, que sur les transferts de fonds et de compétences, la manne financière des maliens de la diaspora d’environ 430 milliards de francs CFA en 2012, est utilisée à 80% pour les besoins des ménages, à 15 % pour les projets développement et à 5 % pour les investissements productifs, les défis pour notre part demeurent d’en lever les contraintes afin de maximiser la part des investissements productifs, tout en se battant pour diminuer les couts des transferts de fonds.
A cet effet, Mon département en relation avec tous les autres partenaires concernés par la question avait organisé du 11 au 13 décembre 2009 un Forum des Investisseurs de la Diaspora Malienne (FIDIMA) dont le rapport final a été transmis à la Primature pour validation.
Mesdames et Messieurs,
Si les actions menées dans le cadre de la Convention de Co-développement signée entre la France et le Mali sont concluantes, il est constant qu’avec l’avènement de la Décentralisation, la multiplicité et la diversité des partenariats, l’objectif de ce forum est de réfléchir ensemble sur un modèle de Co-développement inspiré des dynamiques locales de développement axées sur les plans de développement des collectivités territoriales du Mali, par des stratégies d’implication de la diaspora malienne en tant que double acteur communautaire.
Je voudrais pour terminer remercier encore l’ensemble des acteurs, des partenaires européens, les ong et les associations qui ne cessent d’œuvrer inlassablement pour le développement du Mali.
Je reste convaincu que de vos travaux sortiront des recommandations pertinentes pour le renforcement de la contribution de la diaspora malienne à travers le Co-développement.
Pleins succès à vos travaux,
Je vous remercie.
Source: primature.gov.ml
Tout ce qu’ils racontent , c’est du blabla ,le mali est l’un des trois pays africains ou la diaspora joue un grand role , pourtant , c’est ce pays qui maltraite le plus ses compatriotes , imaginez , en novembre 2013 , lors de la visite de IBK au Rwanda , la petite communauté malienne n’avait meme pas ete informé de son arrivé ,les organisateurs de son voyage en tete duquels se trouvent les agents de l’ambassade du mali en angola ont preferé informer le consul honoraire a Bujumbura et un fonctionnaire des nations -unis. Quand cette communauté a ete informé a la derniere minute , c-a-d l’apres midi de son arrivé, elle a essayé de s’organiser avec l’appui de la communauté de la CEDEAO pour rencontrer IBK en vain , mais les organisateurs ont refusé par mepris par cequ’il n’y a pas un milliardaire au sein d cette communauté , tandis que Blaise a reçu sa communauté qui valait meme pas 10 personnes . le fonctinnaire des nations unis qui a beaucoup d’argent ete introduit pour rencontrer IBK
Que des beaux parleurs j’ai créé ma boîte ici en France en une semaine et je voulais faire la même chose au Mali et j ai été confronté à des personnes qui mon mis le bâton dans les roues pendant deux mois pour leurs propre intérêt à force j ai tout arrêtée et le cas tatam l’y est un exemple parfait
Je ne savais pas de ce forum et espère être seul dans le cas. J’espère aussi que des représentants de la diaspora sont présent en nombre suffisant pour couvrir les multiples aspects. Bon courage.
Le cadre de l’intervention de la Diaspora dans l’investissement productif est la bonne gouvernance.Avoir la decence de ne pas reclamer des”honoraires”indues aux Maliens qui n’aspirent qu’ameliorer les conditions de vie des Maliens et montrer un interet a tout projet benefique aux Maliens meme si ce projet n’apporte rien au ministre en question.Avec la camisole de demence que porte l’economie Malienne(franc CFA),le pays ne peut pas recevoir
certains investissements d’envergure sans l’approbation exterieure peu probable:l’urgence de la construction des lignes de chemin de fer d’integration interne et exterieure va se poser tres bientot.Bamako
devrait penser a ressoudre le transport urbain:trains inter-urbains,tramways.Il y a aussi l’implication de la Diaspora dans les mines moyennes,etc.Quelques Maliens travaillent maintenant dans la haute finance et pouuraient aider le Gouvernement a resoudre l’equation de financement s’ils ne rencontrent pas les projets politiques de gratification.
Mon cher Lynx tout le probleme se trouve la. La mauvaise gouvernance et surtout si tu ne fais parti d’un clan politique qui detient le pouvoir et que tu corrumpe pas comme d’habitudes les personnes au gouvernement, les administrations, les banques et j’en passe; alors tu peut oublier ton projet. Et pire ils sont aussi des voleurs de projet en les detournant pour les donner aux relatives et les financements qui viennent avec. Alors il faut faire partie des loups, rapaces, crocodiles et vampires pour avoir ta part du gibier. Beaucoup qui ont etudie, travaille a l’exterieur, une fois rentrer deviennent pire que les natifs du systeme.Sinon la diapora continue avec des milliards de franc CFA dans ce pays. Et C’est bonne idee que le gouvernement s’y intersse de plus belle. J’aimerai voir le vrai changement pour une plus grande implication. Je veux voir des actions d’abord au lieu des discours presidentiel et ministriel juste pour manipuler la population et faire le semblant pour du changment
Je fais partie des hauts cadres de ce pays formés en France et aux usa et travaillant pour un groupe américain de renommée en France. Comment voulez vous qu’on rentre et aider le pays en connaissance du mode de gouvernance mis en place par le gouvernement actuel? Je préfère servir des pays étrangers que de sacrifier mon poste comme l’a fait OTL et qui doit vivre de regrets à ce jour. L’intégrité intellectuelle et de gestion ne pourra jamais être la devise de ces politiciens qui se relayent depuis des années à la tête de se pays. On a beau dénoncé ici et ailleurs, ils n’attendront rien car le pouvoir rend sourd, aveugle et souvent idiot surtout si l’on regroupe déjà ce dernier qualificatif ignoble avant de prendre le pouvoir. Hélas tel est peut être le destin de ce beau pays. 🙁
tu a tout a fais raison 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉
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