Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM. Ibrahim Boubacar Keita a reçu en audience vendredi après-midi une forte délégation de la société conduite par Brehima Allaye Toure, président du Conseil national de la société civile (Cnsc). En présence du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Mohamed Ag Erlaf et des plus proches collaborateurs du Président de la République.
SEM. Ibrahim Boubacar Keita a remercié les leaders de la société civile pour avoir répondu à l’invitation avant de livrer un message d’appel à l’union pour le seul intérêt du Mali. Etre venus est « signe de respect pour le président et les institutions de la République. Mais est aussi conforme à nos valeurs, traditionnelles et religieuses ».
Il a expliqué avoir convié la société civile pour parler de révision constitutionnelle. Selon lui, « la constitution de 92 a révélé des insuffisances ». « Notre loi fondamentale doit, au-delà, intégrer de nouvelles dimensions relatives à la décentralisation et doit faire une place à nos autorités légitimes ». Le Chef de l’Etat a également souligné la création d’une cour des comptes, conformément aux directives de l’Uemoa avant de rappeler toute la pertinence du mécanisme mis en place pour cette révision constitutionnelle.
Le président du Conseil national de la société civile a remercié le Président Keita pour le sens de dialogue et d’inclusivité dont il a toujours fait montre. « C’est un signe très fort. Le dialogue est une vertu. Je voudrais vous rassurer que nous avons travaillé pendant 21 jours avec le comité des experts. Cette inclusivité doit être observée pour que ce projet prenne en compte toutes les aspirations de nos populations. Nous allons jouer notre partition. Il faut que tous les acteurs puissent y participer pour éviter ce que nous avons connu en 2017 et avant 2017. Nous restons debout, engagés. », a déclaré M. Boureima Allaye Touré.
En réponse, le President de la République a rassuré ses interlocuteurs qu’il y a aucune volonté de passage à force. «Certains pour des raisons qui les appartiennent n’ont pas voulu venir à Koulouba. Rien n’est perdu. Cette mission là, je la conduirais. Qu’Allah veille nous accompagne tous et veille sur notre pays » a indiqué le Chef de l’Etat.
Dernier acte de cette audience, le Président de la République a officiellement remis une copie de l’avant projet de la loi fondamentale au président du Conseil national de la société civile.
Cellule de Communication et des Relations publiques
Comment les responsables de la société civile il est vrai doivent accepter l’invitation de la première institution du pays, mais le comble est de se moquer des maliens en ignorant leurs souffrances, leurs peines, les vrais maux de la société (école, cheminots, enseignants, insécurité, ……..).
Ne pas pouvoir profiter de l’occasion pour parler avec franchise au président comme Modibo Sidibé et Kassogué l’ont fait est une honte pour ces représentants de la société civile.
Je le répète, rencontrer Ibk équivaut à une perte d’énergie ,car ce n’est rencontré personne absolument personne!
La société civile malheureusement une organisation corrompue et inutile devraient y gagnée à rencontrer les conditions de travail des syndicats en grève !
BOUA whisky, boubeye ,l’expert autoproclamé en sécurité aura tout le temps nécessaire d’aller soigner sa tension!
Comments are closed.