Pour l’association Guinna Dogon (association pour la protection et la promotion de la culture Dogon) de trouver des pistes pouvant permettre de favoriser et encourager le dialogue entre les deux communautés sur les conséquences de la crise et ses causes profondes. Situer la responsabilité des uns et des autres pour dégager des pistes permettant la construction et la consolidation du vivre ensemble entre les peuls et les touaregs de la région. Moussa Amion Guindo, vice président de l’association Guinna Dogon a indiqué que la rencontre a été initiée par les communautés touaregs et peuls, qui ont décidé de se rencontrer, se parler pour faciliter une cohabitation pacifique et vivre ensemble.
Selon lui, la grave crise sécuritaire que le Mali a connue à amener un certain déchirement du tissu social, aussi, les deux communautés ont estimé qu’elles ont besoin l’une de l’autre, et que l’absence de l’une constituerait une source d’insécurité pour l’autre. Partant de cela, elles ont éprouvé le besoin profonde de se rencontrer, de se parler pour le vivre ensemble afin de construire leur avenir et celui de leurs enfants. Ces deux communautés veulent servir d’exemple pour les autres communautés qui se trouvent dans la même situation.
Le Mali a toujours connu une diversité culturelle qui a été une source d’enrichissement et non une source d’appauvrissement et de déchirure sociale. Cette rencontre de deux jours a permis aux participants d’avoir des résultats hautement positifs. Les réfugiés ont exprimé leur désir de retourner dans leurs localités respectives pour vivre en parfaite symbiose avec leurs compatriotes. Mais plusieurs intervenants ont estimé que ce retour est conditionné au retour de la sécurité et de la paix. En somme, la rencontre a permis aux participants des deux communautés de s’entendre sur une démarche qui consisterait pour les uns et les autres à taire toutes les rancunes et toutes les rancœurs qui ont pu naitre dans ce conflit. Ils ont convenu de déléguer des personnes issues des deux communautés pour engager des négociations avec les chefs des localités de Diré, Niafounké, Niono, Ténenkou, Goundam, Youwarou et pour sensibiliser la population sur la cohabitation pacifique.
Siaka Diamouténé
Les touareg n’ont jamais vécus dans vers régions que vous venger de citer
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