D’hier à aujourd’hui : Lumière sur ces valeureux opérateurs économiques qui construisent le Mali dans l’ombre

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Cheickna Kagnassy, Seydou Nantoumé, Mandjou Simpara et Bakary Togola (GD)

Le développement d’un pays se mesure à l’aune de la santé de son économie, pour laquelle le secteur privé joue un rôle déterminant. En effet, en complément des efforts de l’Etat, les opérateurs économiques constituent les plus grands acteurs de la croissance économique. Certes, nos hommes d’affaires  n’ont pas encore atteint (même si c’est leur rêve) le standing des milliardaires Bill Gates, Amancio Ortega, Warren Buffet, Liliane Bettencourt, Nicky Oppenheimer, Vincent Bolloré ou plus près de nous au Nigéria, Aliko Dangote, mais il y en a qui sont illustrés comme de grands bâtisseurs de l’économie de notre pays. C’est pour rappeler qu’au-delà des hommes politiques qui cherchent toujours à se mettre au-devant de l’actualité, il existe des femmes et des hommes, véritables combattants pour le développement de notre pays. Ils méritent respect et aussi qu’on les projette, à leur tour, sous les lambris dorés de l’actualité. Revue d’effectif !

La renommée de ces opérateurs économiques découle moins de l’étendue de leur fortune que de leur apport dans l’économie nationale. Entre ceux qui ont tiré leur révérence, ceux qui se sont retirés du monde des affaires au profit de leur progéniture et la montée en puissance des jeunes loups aux dents longues, on décèle une pléiade d’opérateurs économiques et d’hommes d’affaires qui constituent le fer de lance du secteur privé national.

Cheickna Kagnassy

Il est sans conteste l’un des hommes d’affaires les plus puissants du Mali. Industriel de son état, il est installé à Genève (en suisse), siège de son empire dénommé le Groupe Aiglon-sa, spécialisé dans le coton. Cheickna Kagnassy a investi un peu partout en Afrique, particulièrement dans les pays de l’Uemoa, au Cameroun et en République Centrafricaine. Au total, le Groupe Aiglon-sa est implanté dans 14 pays d`Afrique francophone. Kagnassy, c’est surtout l’histoire d’une success story terminée en queue de poisson.

Pour l’histoire, en 1998, ce négociant en produits agricoles revendiquait un chiffre d’affaires de 500 millions de dollars (environ 250 milliards de Fcfa). Sucre, riz, café, cacao… peu de filières lui échappaient. Mais, c’est avec le coton que ce -commerçant Sarakolé a développé ses activités.

Après avoir placé ses pions dans le négoce du coton au Bénin et au Togo, Kagnassy s’est lancé dans la conquête de la filière cotonnière ivoirienne. Profitant de la privatisation de la Compagnie ivoirienne pour le développement du textile (Cidt), il s’associe au richissime Français, Bolloré, pour créer la Compagnie cotonnière ivoirienne (Lcci). Mais, la partition du pays en 2002 précipite la chute de cette société, placée en liquidation en mai 2008. Plus grave, le surendettement de Lcci a mis en péril le holding ivoirien (Calao) de Cheickna Kagnassy et ses autres sociétés dans le pays: Karité-sa, Trituraf (huile de coton), Palm Afrique (huile de palme) et même la Versus Bank. Les déboires financiers de L’Aiglon-Côte d’Ivoire se sont aussi répercutés sur la maison mère. En Suisse, le tribunal de commerce de Fribourg a prononcé la liquidation de L’Aiglon Holding-sa, le 22 août 2007. Mais, les Grands ne meurent jamais: le fils, Sidi Mohamed Kagnassy, a repris le flambeau. Le père a aujourd’hui 84 ans.

Sidi Mohamed Kagnassy

Coïncidence, il est né en 1967, l’année où son père Cheikna Kagnassy a fondé le groupe L’Aiglon. Sidi a hérité de son père une stature de colosse, le sens des affaires et la direction des activités en Côte d`Ivoire. Son ambition est de développer les activités de transformation, particulièrement dans le coton, où l’Aiglon a investi plusieurs dizaines de milliards de francs Cfa, mais aussi dans les oléagineux.

Né à Bamako, Mohammed Sidi Kagnassy a réussi en une dizaine d’années à se faire un prénom dans le monde ouest africain des affaires. Diplômé de Hautes études commerciales (Hec) de Genève, avant de poursuivre sa formation aux Usa, plus précisément à Miami où il décroche, en deux ans, le diplôme de l’école cotonnière du coin. En 1992, à l’âge de 25 ans, alors que beaucoup de gens de son âge songent encore à profiter de leur jeunesse, Mohammed accepte le pari d’aller à Abidjan pour y implanter le groupe familial. Son père lui donne sa bénédiction et le met à l’épreuve. On peut dire aujourd’hui qu’il peut être fier de son fils.

Depuis 2004, le fils du père Kagnassy s’est émancipé et mène tout seul ses affaires sans le parrainage du Groupe. Toujours entre deux avions, Sidi est resté un homme très pieux et surtout réservé à l’égard de la presse. Il accorde rarement une interview. Son crédo, c’est le travail. C’est pourquoi, le représentant de Sagem en Afrique de l’Ouest a réussi à sortir la tête haute parmi la centaine de sociétés et de filiales de la holding familiale, en imposant sa griffe personnelle par la création et le développement de la branche ivoirienne.

Pour mémoire, il fut conseiller spécial du Président IBK et il était au centre de l’affaire du contrat d’armement de près de 70 milliards de Fcfa en 2014.

Mandjou Simpara

Il est le représentant exclusif au Mali de la marque Samsung, très consommée au Mali où Samsung est décliné en divers produits haut de gamme. Mandjou Simpara est aussi le promoteur d’une Brasserie implantée au Mali, mais de renommée internationale (Nbb).Conformément à une tradition bien établie de chez eux (à Banamba), Mandjou Simpara a débarqué à Bamako en 1977, les mains vides. Dans le grand marché, il se met dans la vente en détail de produits en plastique et du lait, pour survivre.

Mais moins d’un quart de siècle après, l’enfant de Banamba Satiguila est parvenu à monter une véritable toile d’araignée dans le tissu économique du Mali. Il embrasse aujourd’hui tous les domaines d’activités : commerce général, transit, quincaillerie, vente de matériels électroniques, avec à la clé la représentation exclusive de la marque Samsung en Afrique de l’ouest. Il a su réussir brillamment la reconversion, pour passer progressivement du statut de commerçant détaillant à celui de capitaine d’industrie, en passant par le commerce de gros et l’import-export de produits divers.

Mandjou Simpara emploie dans ses nombreuses entreprises plus de 100 personnes et détient de nombreux camions-citernes utilisés ans le transport des hydrocarbures et du gaz car il est aussi propriétaire d’une usine de remplissage de gaz butane installée dans la périphérie de Bamako. Il est aussi l’un des grands promoteurs immobiliers du Mali, à l’image de Simpara center, implanté au cœur du Grand marché de Bamako.

Cessé Komé

Installé pratiquement à Abidjan (en Côte d’ivoire), Cessé Komé Koïra a les deux pieds dans l’immobilier. Mais au Mali, le patron du groupe Hôtel Investment a d’abord été connu à travers la Résidence Komé, un lieu prisé par les VIP, érigé plus tard en Radisson Blu. En juin 2015, Cessé Komé a posé avec le Président Ibrahim Boubacar Keïta, la première pierre de ce qui devrait devenir le plus grand hôtel de Bamako : un Sheraton de neuf étages avec 200 chambres (dont 25 suites présidentielles), un centre commercial, un jardin, une piscine et un espace de prière, le tout pour un investissement de 60 millions de dollars (environ 53 millions d’euros) en d’autres termes, environ entre 30 et 35 milliards de Fcfa. Au mois de juillet, l’homme d’affaires ivoiro-malien a inauguré, à Abidjan, un autre Radisson Blu.

S’il n’avait pas été victime d’une injustice de son partenaire Burkinabé, Apollinaire Compaoré aidé par les autorités de la Transition au Mali en 2012-2013, Cessé Komé devait être un des actionnaires de la société Atel-sa, attributaire de la troisième licence de télécommunications au Mali. Le Tribunal arbitral du commerce de Paris lui a même donné raison et son désormais ex-partenaire a été condamné à lui payer une dizaine de milliards de francs Cfa.

Cessé Komé est un véritable self-made-man qui a fait fortune dans le commerce et cherche aujourd’hui à construire dans la capitale économique ivoirienne une usine de batteries, en association avec le Chinois Guangxi Wuzhou Sunwatt Battery. Il prospecte à Lomé, Douala, Accra… Dans les cinq prochaines années, il espère compter une dizaine d’hôtels, tous sous labels internationaux.

Seydou Nantoumé

Parti de rien pour se hisser à la tête des entrepreneurs de l’agro-industrie les plus efficaces d’Afrique, Seydou Nantoumé, à travers la production d’engrais organiques et chimiques, suscite aujourd’hui un immense espoir chez les producteurs agricoles maliens à travers Toguna-sa, une des entreprises industrielles de notre pays les plus dynamiques de cette dernière décennie. L’enfant de Kama Sindi (dans le cercle de Bandiagara) est convaincu que la terre ne ment pas et que seule l’agriculture peut être le moteur du développement. Cette conviction forte l’a poussé à créer en 1994 une unité industrielle de production d’engrais qui se classe parmi les plus performantes d’Afrique de l’ouest.

En effet, lancée sous la forme de Société à responsabilité limitée (Sarl), l’entreprise fut érigée en Société anonyme (SA) en novembre 2006. Son ambition, et il le clame partout à travers le monde, c’est de développer une industrie agrochimique malienne pour répondre au vide industriel dans ce domaine fondamental pour un pays agricole comme le Mali. Le but est de couvrir les immenses besoins du pays en matière d’engrais de bonne qualité, surtout à des prix abordables.

La success story de Toguna Industrie est fulgurante. Aujourd’hui, Seydou Nantoumé, ravitaille, en plus du Mali, la plupart des pays de la sous-région en engrais. Mieux, il vient d’implanter une usine de fabrication d’engrais en Guinée. L’inauguration a eu lieu le 06 mai dernier en présence du Pr Alpha Condé, président de la République de Guinée et du Premier ministre Modibo Kéïta représentant le Président IBK à cette cérémonie au cours de laquelle les autorités guinéennes ont loué cette initiative très salutaire de Seydou Nantoumé qui est aussi le propriétaire, rappelons-le, de l’usine de phosphate de Tilemsi depuis 2009. Ce redoutable homme d’affaires a foi en son pays, qui donne des chances à ceux qui veulent retrousser les manches pour réussir, dont les plus jeunes, qui portent un regard neuf sur le monde des affaires et de l’industrie, comme Seydou Nantoumé, un ambassadeur valable.

Feu Alou Badra Coulibaly dit Ben

Plus connu sous le nom de Ben & Co, ce pétrolier fut est un modèle achevé de manager qui a su s’imposer dans le secteur si difficile des hydrocarbures où il connaissait la performance guidée ses différentes initiatives dans un secteur si sensible dominé quasiment par les grandes filiales françaises, américaines et britanniques. Avec la société Ben & Co, il fait la fierté du Mali en terme d’apport au Trésor public, de contribution à l’économie nationale et de création d’emplois.Ben est décédé il y a moins d’un mois, suite à une crise cardiaque. Que son âme repose en paix et puisse le Mali lui être reconnaissant !

Cyril Achcar

CYRIL-ACHCARHéritiers de vieilles familles libanaises installées au Mali au lendemain de la première guerre mondiale, les fils Achkar parviennent à construire un véritable empire des affaires qui compte des entreprises dans tous les domaines de l’activité économique nationale : commerce général, l’hôtellerie, confiserie, minoterie, production d’eau minérale, agroalimentaire et services.

La dynastie Achcar est devenue un fleuron depuis plus d’une cinquantaine d’années dans le monde des affaires et de l’industrie malienne. Le patriarche, Gérard Achkar, libanais d’origine, s’est installé au Mali bien avant l’indépendance. Le fiston Cyril est né en 1976. Il a été bercé dans les affaires. Ce qui ne l’empêche pourtant pas d’aller chercher un Diplôme supérieur de commerce à l’Ecole supérieure de commerce de Rouen (France). De retour au Mali la tête bien faite, il a intégré le groupe familial, au sein duquel il a gravi tous les échelons. D’abord simple magasinier, il devient progressivement directeur commercial, directeur administratif et financier et directeur général adjoint jusqu’en 2004, l’année où il prend les commandes de toutes les filiales du Groupe.

Il s’agit du Groupe Achcar Mali Industries (AMI), composé de plusieurs unités industrielles : la Grande Confiserie qui fabrique des bonbons, des chewing-gums, du sucre vanillé et des pâtes alimentaires ; les Grands Moulins avec une capacité de production de 120 000 tonnes de farine par an, notamment la farine de marque “Bélier” ; l’usine d’aliment bétail d’une capacité de 100 000 tonnes par an qui a conquis le marché avec “Bu nafama” ; la rizerie “Riz Malo qui conditionne aussi la savoureuse farine infantile “Vitablé” ;  la Compagnie malienne de développement de la culture du Blé et une boulangerie qui inclut une école de boulangerie.

Ce n’est pas tout car le patron d’Achkar Mali Industries (AMI) règne d’une main de fer sur l’agroalimentaire au Mali. Il produit également de l’huile, du sucre, des piles. Mieux, il est le patron de la très brillante Société des eaux minérales du Mali “Diago”. La mission quotidienne de Cyril Achkar est de tenir le gouvernail du gros paquebot “Achkar Mali Industrie” afin de trouver de nouveaux modèles de croissance, en ces temps où le secteur industriel malien est en plein bouleversement.

Président de l’Organisation patronale des industriels du Mali (Opi) depuis 2012, Cyril Achkar connaît et maîtrise l’environnement industriel du Mali pour lequel il contribue de façon efficace à sa promotion. Il représente valablement l’industrie malienne dans la sphère économique africaine et mondiale.

Ibrahim Diawara

Ibrahima Diawara est le Président directeur général de Diawara Stones, un complexe  industriel composé de plusieurs unités pour la fabrication de matériaux de construction, notamment les carreaux, en plus de la chaux industrielle et agricole. Il est promoteur d’une nouvelle usine spécialisée dans la production de chaux, construite dans le cercle de Bafoulabé, région de Kayes.

Diawara Stones fait des carreaux granités, des carreaux et tables en marbre, des cuirs et carreaux extérieurs. L’usine spécialisée dans ce domaine est créée en1995 pour devenir Diawara Stones en 2006, avec la production du carreau granité. Il nous revient que l’usine de Bafoulabé produit 100 tonnes de chaux vive par jour, soit 36 000 tonnes par an et cela pour les miniers, les industries sucrières et l’agriculture, en plus de 70.000 tonnes de carbonate  de calcium (la matière première pour les usines de peintures).

L’usine de carreaux en marbre a une capacité 600 000m2 par an pour un investissement total de 20 milliards de Fcfa. Construite sur une superficie de 15 hectares, elle est la première unité du genre en Afrique, y compris le Maghreb et l’Afrique du Sud.

Grâce à cette usine, le Mali est en tête de peloton sur ce produit haut de gamme.

Diawara Stones exporte ses produits dans la sous-région, notamment au Burkina Faso, au Sénégal, en Guinée, voire en Côte d’Ivoire. Enfin, Diawara Stones, c’est aussi plus de 500 emplois directs et indirects à Bamako et Kayes.

Mossadek Bally

Mossadeck tient sa fortune de son père, le très célèbre Sidi Boubacar Bally. Issu d’une famille commerçante de Tombouctou, Mossadek Bally est le nouveau magnat de l’hôtellerie ouest-africaine. Actionnaire majoritaire de la chaîne Azalaï, (la “caravane” en sonrhaï), Mossadeck aligne les reprises d’hôtels en difficulté. La dernière en date est l’Hôtel de la Plage de Cotonou, que le groupe s’est engagé à réhabiliter sur fonds propres pour 6,8 millions d’euros, soit 4,460 milliards de Fcfa. C’est dire que le groupe créé en 1994 avec l’ambition de devenir international a bien grandi.

Le Grand Hôtel de Bamako est la première acquisition, puis suivent l’Hôtel Salam, toujours à Bamako, transformé en 2003 en quatre étoiles, et l’hôtel Nord-Sud. A l’international, le groupe rachète au gouvernement burkinabé le mythique hôtel Indépendance, en 2004, puis le 24 Septembre, l’hôtel Indépendance de Guinée-Bissau, et projette de s’implanter au Niger.

Alou Tomota

Imprimeur de renom, son nom rime avec les papiers au Mali. Il est propriétaire de Graphique Industries, principal fournisseur de Pmu-Mali et de certaines entreprises de loterie de la sous-région. Tomota est également partenaire du groupe Fotso du Cameroun, notamment dans les piles électriques (Somapil), les insecticides et les Matelas Fofy.

C’est par l’imprimerie que Tomota s’est fait une place au soleil des affaires maliennes. Auparavant, il était dans le commerce, à la fin de ses modestes études en gestion et comptabilité. Le petit commerce, même. Achat et revente de fournitures de papeterie, ramettes de papier, stylos, cahiers… Il se formalise en créant la Librairie Papeterie du Soudan (Lps) en 1976. Coup de main ou chance, il devient rapidement le fournisseur attitré du gouvernement.

Loin de se contenter de cette confortable rente, le jeune bozo originaire de Mopti estime avec justesse qu’il gagnerait davantage à produire lui-même, plutôt que d’acheter et revendre. C’est ainsi qu’il se lance dans l’imprimerie en créant Graphique Industries, qui ne se contente pas de la papeterie, mais réalise tous les travaux qui entrent dans le domaine des arts et de l’industrie graphiques. Ce qui répond aux attentes d’un énorme marché où la demande ne trouvait pas d’unités nationales en mesure de la satisfaire. Le Pmu-Mali naissant a d’énormes besoins d’imprimés, comme les bulletins de jeux, les programmes, pour ne citer que ceux-là. S’y ajoutent les permis de conduire, les cartes grises pour les véhicules, les imprimés pour l’administration, les calendriers, les emballages… Tous les marchés lui sont comme dus. Son entregent fait merveille, mais ses équipements, les plus modernes du pays, n’y sont pas pour rien. Il ne tarde pas à pousser son avantage en rachetant, dans le cadre de la privatisation des entreprises publiques, les Éditions-Imprimeries du Mali (Edim). L’enjeu, ou plutôt le marché, est de taille. Celui des ouvrages et cahiers scolaires qui se comptent par dizaines de milliers.

Les gains réalisés lui permettent de se diversifier. A partir de la fin des années 1990, il se lance dans le secteur des Btp avec Egcc-Bat, le commerce avec la Socogem, le transport avec Tata Transport, la bureautique avec Scd. Le groupe se développe même à l’international avec Graphique Industries au Niger et au Tchad.

Décidément insatiable, il franchit un ultime palier en se lançant dans l’industrie. En 2005, il met neuf milliards de francs Cfa (13,5 millions d’euros) sur la table pour enlever l’Huilerie cotonnière du Mali (Huicoma) à la barbe et au nez de professionnels du secteur, notamment l’entreprise publique française Dagris, déjà actionnaire de la Compagnie malienne pour le développement du textile et la Société N’Diaye et frères (Snf) qui avait remporté d’abord le lot avant de s’avérer incapable d’effectuer le premier versement. Huicoma est la première unité industrielle du Mali. Elle produit 40 000 tonnes d’huile raffinée de coton, 15 000 tonnes de savon et plus de 230 000 tonnes d’aliments pour bétail, pour un chiffre d’affaires annuel de 27 millions d’euros, soit plus de 17,710 milliards de Fcfa. L’expansion se poursuit avec l’hôtellerie. Il entreprend, en 2006, la construction d’un réceptif, Ibis, avec le groupe Accor Afrique, pour un coût de six millions d’euros, dans l’ACI 2000. Accor doit apporter une participation de 39,9%, contre 60,1% pour le Groupe Tomota. Le projet attend toujours de voir le jour.

Avec le handling à l’aéroport de Bamako, il prend le contrôle de l’Asam (Assistance aéroportuaire du Mali).

Le groupe Tomota est alors au faîte de sa puissance. Il compte onze sociétés, emploie 2 500 personnes et compte de solides partenaires financiers tels que la Sfi (Société financière internationale) ou l’Afd (Agence française de développement).

Mamadou Sinsy Coulibaly

Mamadou Sinsy Coulibaly

Ce mécanicien de formation, ex-étudiant de l’Urss, n’a pas tardé à révéler ses qualités de businessman.  Il est non seulement promoteur de plusieurs sociétés privées au Mali, mais aussi actionnaire dans beaucoup de structures privées. Intelligent, flairant toujours les bons coups,  “Coulou ” comme l’appellent les intimes, est présent dans presque tous les secteurs porteurs et innovants : communication, industrie graphique, audiovisuel et Nouvelles Technologies, agence de voyage, service de courrier.

Mamadou Sinsy Coulibaly a débuté sa carrière en France, puis travaillé aux Etats-Unis où il a eu l’idée de créer des entreprises. Né à Dakar, cet entrepreneur hors-pair s’est lancé dans les affaires par vocation puisqu’il n’a pas fait de formation académique dans le sens de la création d’entreprises ou de gestion d’entreprises. La passion, la persévérance et l’abnégation et surtout le sérieux, constituent la clé de sa réussite.

Mamadou Sinsy Coulibaly a fréquenté l’Ecole supérieure de l’automobile du Man. Mais auparavant, il était à l’Université Paris 7 Jussieu où il a décroché un diplôme universitaire en sciences et structure de la matière (Ssm) et à l’Ecole supérieure aéronautique en Urss (spécialité moteurs Gordini). Il n’a jamais travaillé dans l’administration publique, sauf qu’étant étudiant, il était agent consulaire à l’Ambassade du Mali à Paris où il s’occupait de la délivrance des passeports, des cartes consulaires et des pièces d’état-civil.

Rentré au pays, il a renoué avec les affaires en commençant d’abord à vendre des véhicules d’occasion en Guinée. Ensuite, il a commencé à s’occuper de tout ce qui est audiovisuel. À l’époque, il a eu la chance de participer à la création de la télévision malienne avec les Libyens, à travers le Centre du Point G. C’est ainsi qu’il a eu ce premier marché avec l’Etat libyen sur lequel il a été financé par la Banque arabe libyo-malienne (Balima). C’est après cela qu’il s’est lancé dans la vente de magnétoscopes, puis a créé Radio Klédu, Télé Klédu, Imprim-Color, Tam Voyage… Il était également président de l’Urtel en 1995. Il est devenu aujourd’hui une référence dans le secteur de l’entreprenariat au Mali. Depuis le samedi 10 octobre 2015, il est le président du Conseil national du patronat du Mali (Cnpm) pour un mandat de 5 ans.

Boubacar Tandia

Produit du monde des affaires dans lequel il est entré dès l’âge de 18 ans, Boiubacar Tandia est à l’heure actuelle le Pdg des Etablissements Boubacar Tandia et Frères (commerce et industrie). Il est aussi fondateur propriétaire d’une usine de fabrication de cartons d’emballages, la Sosinem, qui est fournisseur de plusieurs entreprises au Mali et dans la sous région, en plus d’une autre unité industrielle, “Tréfileries Tandia”, spécialisée dans la fabrication d’articles à base de fer, comme le fameux “téméfou” très prisé par les ménages pour diverses opérations de curage et de nettoiement.

Dès 1985-1986, il était déjà au Grand-marché en train de vendre des raps de lit, radios et autres articles que son frère importait de Hong-Kong. C’est en 1990 qu’il commença à réaliser ses propres opérations d’importation, en se rendant à l’étranger. Le petit revendeur commençait alors à devenir un grand commerçant avec une boutique de vente de divers articles ouverte au Boulevard du peuple. En 1997 déjà, il était parmi les plus gros importateurs de matériels électroniques. Mais c’est en 2002 qu’il a compris que l’avenir du pays passait par l’agroalimentaire et il s’y positionna  avec notamment les Etablissements Boubacar Tandia et Frères, l’un des plus grands fournisseurs de produits de grande consommation  au Mali (thé, café, lait, tomate, pâtes alimentaires, mayonnaise…).

Après avoir lancé plusieurs marques de produits dont le thé Touareg, le thé Sama Eléphant) Boubacar Tandia tente maintenant de construire un véritable label, “Sancho” avec sa ligne de produits : tomate concentrée, lait, café, thé, mayonnaise, etc.

Bon sang ne saurait mentir car Boubacar Tandia est le fils de Diaby Tandia (Paix à son âme)  connu comme un des grands hommes d’affaires de ce pays et celui qui a donné un coup de pouce à des opérateurs économiques devenus aujourd’hui de grands noms du monde des affaires.

Bakary Togola

Bakary Togola est un natif de Niamala dans la commune rurale de Koumantou, cercle de Bougouni. Après quelques années d’études scolaires, ses parents le retirent de l’école et l’orientent exclusivement vers les travaux champêtres. C’était en 1978 lorsqu’il était en classe de 7ème année fondamentale. C’est le départ d’une aventure fabuleuse qui fait aujourd’hui de l’homme l’un des paysans agriculteurs les plus prospères du Mali et de la sous-région, avec plus de 200 ha de champs.

Par son attachement au travail bien fait et son amour pour la terre “qui ne trahit jamais”, selon ses propres mots, Bakary Togola a le mérite d’avoir réussi le pari de l’autosuffisance alimentaire pour l’ensemble des familles de son village, Niamala, où il n’y a aucun chômeur. En effet, grâce à son sens élevé de l’organisation et de la méthode, il est parvenu à inculquer chez tous les jeunes de sa génération, dans son village et les environnants, le goût de l’effort et l’amour de la terre. C’est naturellement pour ces qualités qu’il va successivement diriger l’Association villageoise de Niamala et le syndicat des cotonculteurs, avant de se voir propulser à la tête de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (Apcam).

Boubacar Koné (Uatt)

Connu dans le paysage cotonnier comme un des plus grands transporteurs des produits du secteur, Boubacar Koné a les deux pieds dans l’immobilier. Promoteur de villas en chaîne, l’homme est aussi propriétaire d’un immense domaine à la Cité du Niger.

Mamadou Nimaga N°1

Ce musulman connu pour sa grande piété, (bâtisseur d’une gigantesque mosquée dans le quartier de Sokorodji), excellait à la fois dans le commerce général et l’immobilier. L’immeuble Nimagala, bâti au cœur du marché Dabanani, en fait foi. Mais le gros de ses affaires tournerait autour du “Cube Jumbo” fabriqué dans son usine de Korofina. Le vieux n’est plus de ce monde, mais ses enfants assurent bien la relève. Qu’Allah le couvre de sa grâce infinie !

Mafa Haïdara

Il avait défrayé la chronique au début des années 1980, notamment sur l’origine de sa fortune subite. Champion du divers, Mafa avait également fait son chemin dans le monde de l’immobilier, avant de tirer sa révérence. Que Dieu ait pitié de son âme !

Amadou Djigué

Il est le propriétaire de la très renommée Galerie Djigué, un haut lieu d’affaires perché au centre du Grand marché de Bamako. Il est très actif dans les produits alimentaires pour lesquels il se distingue dans le cadre de l’approvisionnement du pays en produits importés et il se signale dans l’immobilier depuis un certain temps. Il est aussi dans le secteur minier où il a brigué en vain, en tant que président, le premier mandat de cette institution consulaire.

Houd Baby

Qu’il s’agisse de culture entrepreneuriale, de recherche de financement, de recherche de débouchés, rien n’échappe à l’inflexible Houd Baby. Ce jeune entrepreneur audacieux a monté pièce par pièce des sociétés qui font aujourd’hui la fierté du Mali. Au commencement, le jeune Houd Baby, détenteur d’un Brevet de technicien supérieur en gestion des entreprises, se lance dans le commerce de détail. Très entreprenant, il créera plus tard sa société Gmci-sarl, spécialisée dans l’importation et la distribution de matériaux de construction et de produits alimentaires.Cependant au début des années 2000, l’homme d’affaires s’orientera vers l’industrie hôtelière en portant sur les fonts baptismaux l’hôtel Nord-Sud en 2002, à la faveur de la Coupe d’Afrique des Nations organisée au Mali.

Une année plus tard, il s’investira dans l’industrie gazière en créant “Sigaz-Mali”. Cette société produit de l’oxygène médical et industriel et de l’acétylène. Sigaz-Mali s’installera sur le marché à travers l’embouteillage et la distribution du gaz butane. Le succès de ses entreprises encouragera Houd Baby à rechercher un mode d’organisation plus efficace. Il fonde la société Holding Houd Investissement-sa et étend son industrie gazière dans la sous-région. Au Burkina Faso, il implante “Sigaz Burkina Faso”. L’acquisition de l’hôtel Nord-Sud par le Groupe Azalai donnera l’opportunité à cet entrepreneur qui déborde d’énergie et d’initiative de développer, pour un investissement de 5,3 milliards de Fcfa, le Groupe moulin du Sahel (Mds-Mali) en 2009. Il est spécialisé dans la transformation du blé, du mil et du maïs. La marque “Lafia” fera le succès de ce projet. Le Groupe élabore en 2011 un plan de développement stratégique (2011-2015) d’un montant total de 30 milliards de Fcfa dans la sous-région Uemoa. Cette décision stratégique donne naissance au groupe industriel sous régional “Groupe Sahel” et la démultiplication du business modèle de Mds dans des pays où le besoin existe comme le Niger, le Burkina Faso, la Mauritanie et le Sénégal.

Bakorè Sylla

Bakoré Sylla

Client majoritaire des rizeries au Mali, Bakorè Sylla est le tout puissant Pdg des Grands greniers du bonheur (Ggb). En dehors du riz et du sucre, ce fils spirituel et enfant chouchou de Cheickna Kagnassy flirte avec l’immobilier qui semble lui réussir à merveille. Il est également représentant de marques japonaises. Soninké né à Touba, à une centaine de kilomètres au nord de Bamako, Bakorè Sylla dirige les Grands greniers du bonheur (Ggb), un des premiers négociants du pays, actif principalement dans le commerce du riz, mais aussi du sucre. C’est en 1987 que ce commerçant-né, autodidacte passé par l’école coranique, crée les Ggb. Les années 1990 marquent le succès de l’entreprise, avec un chiffre d’affaires de près de 30 millions de dollars (environ 1,5 milliard de Fcfa). Bakorè Sylla se fait opérateur en rachetant une rizerie dans la région de Ségou. Depuis, il est difficile d’évaluer la fortune d’un homme d’affaires également très présent dans l’immobilier et qui reste discret sur son chiffre d’affaires, tout comme sur ses bénéfices.

Zoumana Traore

Communément appelé “San Zou” (Zou de San, son village natal), le Pdg du Groupe Sanké s’est spécialisé dans les hydrocarbures. L’activité principale du Groupe est l’importation, le transport, le stockage et la distribution des produits pétroliers et dérivés sur tout le territoire malien. Le Groupe dispose d’un dépôt d’hydrocarbures d’une capacité de 15 millions de litres, depuis 2004, situé sur la route de Koulikoro. Pour faire plus simple, il est le propriétaire des stations Sanké.

Madala Kouma

Représentant exclusif au Mali des produits ” Nestlé” et de plusieurs marques d’appareils électriques, Madala Kouma est aussi propriétaire d’une usine de transformation de plastiques. Le foncier et l’immobilier sont aussi présents dans ses activités.

Modibo Keïta

La vision claire et la conviction inébranlable caractérisent Modibo Kéïta, le patron du groupe Gdcm. Parti de rien, il est devenu aujourd’hui, à la fois, le magnat de l’import- export de produits de grande consommation et un capitaine d’industrie, notamment les Moulins modernes du Mali (M3).

Modibo Keita

L’histoire de Modibo est une leçon de vie. Cet homme à l’allure sage, a débuté dans les affaires comme un simple marchand de céréales aux côtés de Bakorè Sylla, baron de l’importation de céréales au Mali. Autodidacte, celui qu’on appelait “Modibo ni”, il y a juste une décennie, est devenu aujourd’hui l’un des plus grands industriels du Mali.

Le grand industriel et grand commerçant, Modibo Kéïta, est également grand entrepreneur agricole. Il dispose plus de 20 000 hectares de terre aménagée dans la zone Office du Niger pour la culture de riz, de blé, de maïs, d’oignon et de pomme de terre. Le pôle agro-industriel et commercial de ce serial entrepreneur est l’un des plus grands employeurs du Mali. Il emploie des centaines d’agents.

Stratège et intrépide, Modibo a le sens des affaires. Il a su tirer son épingle du jeu des différentes mutations politiques du Mali.

Georges Harage

Il n’est pas exagéré de dire aujourd’hui de Georges Harage qu’il est le plus grand industriel du Mali. L’homme, très discret mais concentré sur la gestion de ses affaires, est à la tête d’un empire industriel comprenant la Somafam (Société malienne de fabrication d’articles métalliques), Malilait-sa et Imetal (Industrie malienne de métallurgie, de profilage et de transformation).

Amadou Simaga

Avec plus de 40 ans d’expérience, le vieux Simaga, qui s’est effacé carrément au profil de ses enfants, est et reste le champion toutes catégories des transports Interurbains avec l’emblématique compagnie Somatra ainsi que Balanzan Transports. Ses activités s’étendaient, en plus du transport, à la vente de matériels agricoles et industriels, véhicules, pièces détachées, notamment avec une spécialisation pour les marques Opel, Mercedes, Bmw et Audit.

Mme Koumaré Mariam Simaga 

Mme Koumaré Mariam Simaga hérite de son père Amadou Simaga du bâton de commandement du Groupe Simaga qui compte cinq grandes entreprises : Ets A. Simaga, Somatra, Balanzan Transports, Ségou-lait et Betram-sa. Un groupe, fruit d’un demi-siècle d’expérience au service du développement économique du Mali.

Après l’école primaire à Bamako, la jeune Mariam Simaga s’envole pour la France pour poursuivre ses études secondaires et supérieures. Elle décroche une licence en gestion et suit un stage à la société Sdmo, spécialisée dans les groupes électrogènes et tracteurs, et partenaire déjà avec son père. Depuis 1991, année de son retour au Mali, elle est dans le milieu des transports. Elle a gravi tous les échelons aux côtés du vieux Bamadou Simaga, son père qui lui inculque une éducation des plus parfaites, mais surtout le sens des affaires et de la gestion.

Aujourd’hui, elle dirige le Groupe Simaga de main de maître, faisant honneur à toutes les femmes maliennes.

Seydou N’Diaye-Frères

Il a bâti sa fortune dans l’importation et le commerce d’hydrocarbures et est propriétaire de plusieurs stations d’essence à travers tout le Mali : les stations Snf.

Amadou Baba Konaté (ABK)

Le Pdg des Etablissements ABK et Frères opère dans le domaine de l’immobilier et du négoce. Le tout Bamako connait aujourd’hui la chaîne d’immeubles ABK à Hamdallaye.

Habib Sylla

Natif de Gorel dans le cercle de Nioro, Habib Sylla est un opérateur économique expatrié au Gabon, avec résidence à Libreville. Il est, depuis 1993,  le président du Conseil de base du Haut conseil des Maliens de l’Extérieur (Hcme) dont il est devenu le président. Habib Sylla incarne le prototype du Malien qui croit non seulement en l’avenir de son pays natal, mais également du continent noir tout entier.

Le poste de président du Haut conseil des Maliens de l’extérieur qu’occupe Habib Sylla depuis quelques années est d’une responsabilité inimaginable, mais à partir de son pragmatisme, son dynamisme et surtout ses qualités intrinsèques de meneur d’hommes, il l’assume avec efficacité et sans le moindre détour.

Ses 70 000 compatriotes maliens installés aux Gabon reconnaissent sans ombrage les actes qu’il a toujours posés à leur endroit dans le seul souci d’améliorer leur cadre de vie, sans tenir compte de leur appartenance politique, idéologique et religieuse.

Mamadou Lah dit Dagolo

Pour ceux qui le connaissaient, Mamadou Lah dit Madou Dakolo était un véritable exemple de réussite dans l’industrie des hydrocarbures et une force de la nature. Toujours joyeux et plein d’énergie. Il a été fauché par la mort à la fleur de l’âge (moins de 40 ans), causant une énorme perte pour toute la jeunesse malienne qui voyait en lui un modèle. Travail, générosité, esprit de fraternité et engagement social caractérisaient ce poids lourd de l’économie malienne.

L’œuvre de Madou Dakolo ne se limitait pas simplement aux hydrocarbures, puisqu’il était présent sur de nombreux projets, faisant la fierté de sa famille, de ses amis, de ses collaborateurs et des milliers d’inconnus qui l’ont vu gravir les échelons et se maintenir au sommet. Le poids de la relève semble trop lourd pour son frère, Soya Lah. Que Dieu ait pitié de son âme !

Seydou Kane

Les Gabonais qui connaissent Seydou Kane le présentent comme le directeur général de la Société des travaux et d’équipements de construction (Sotec), dont la place est de plus en plus affirmée dans le milieu du bâtiment et des travaux publics au Gabon, avec notamment la construction du gymnase et de l’internat du Prytanée militaire de Libreville. Originaire de Nioro du Sahel, ce compatriote est un modèle d’intégration dans sa patrie d’adoption qu’est le Gabon, puisque naturalisé gabonais et militant actif du Pdg, parti au pouvoir. Autrement désigné sous ses initiales de SK, Seydou Kane serait un autodidacte qui a été découvert tardivement dans le domaine des Btp, mais appartient néanmoins actuellement à l’oligarchie des chefs d’entreprises gabonaises.

Son professionnalisme dans les affaires et ses hauts faits dans la réalisation des édifices publics lui ont valu la confiance et l’estime des dirigeants gabonais actuels dont le Président Ali Bongo Ondimba. La médaille de Chevalier de l’Ordre du mérite gabonais en serait la reconnaissance et certains regrettent qu’il n’ait pas été élu conseiller municipal au 2e arrondissement de Libreville, qui aurait pu bénéficier de son entregent et de son savoir-faire dans la réalisation des projets d’intérêt public dans cette circonscription politique où il réside.

L’homme est reconnu comme un grand donateur en matière d’œuvres sociales dans plusieurs communautés au Gabon, notamment musulmane pour laquelle il offre, depuis 20 ans, un repas de fin de jeun pour plus de 500 personnes. Un geste que la foi musulmane qualifie d’humilité, de respect de la dignité humaine et de partage. Ses proches voient en ces actes sa proximité d’avec le peuple et sa responsabilité sans faille, ainsi que sa solidarité à l’endroit des populations gabonaises.

Un autre acte louable de ce Gabonais d’origine peul est son effort de permettre, chaque année, à une vingtaine de musulmans d’effectuer le pèlerinage à la Mecque.

Mais encore, sur le plan social, à chaque rentrée scolaire, SK prend en charge les fournitures scolaires et la scolarité des enfants des familles modestes et démunies. Ses interventions touchent plusieurs domaines. Et le sport n’est pas en reste. Son nom est aussi cité dans le parrainage de plusieurs compétitions sportives. Au Mali, le milliardaire aurait beaucoup investi dans son village natal et le cercle de Nioro.

Hadja Djénébou dite Mouye Sanogo

Première femme à entrer dans le cercle très masochiste de l’import-export, en 1971 et l’une des premières femmes à intégrer la Chambre de commerce et d’industrie du Mali présidée  alors par feu Dossolo Traoré, la présidente du Groupement des femmes entrepreneurs et commerçantes pour le développement (Gfced), Hadja Djénébou dite Mouye Sanogo, s’emploie avec conviction à construire au quotidien le rayonnement économique du commerce et de l’Entreprenariat féminin au Mali.

Dès les années 1970, Mme Sanogo avait déjà son 1er magasin d’alimentation qu’elle transformera par la suite en supermarché. Et un an après, donc en 1971, elle devient la première femme exerçant dans le domaine de l’import-export au Mali. Mais au contraire de la quasi-totalité des professionnels de cette activité, elle s’était beaucoup plus distinguée dans le volet export en contribuant ainsi à la promotion à l’extérieur de nos produits comme la gomme arabique et le beurre de Karité. Par la suite, elle va développer ses activités par la diversification en fournissant à de grands chantiers du ciment et des matériaux de construction. Parmi ces chantiers on peut citer : Faladiè Sema, Badala Sema, Sema Gexco, la grande mosquée de Bamako, le siège de la Bdm-sa. Elle a mené cette activité jusqu’en 1988. En 1990 elle créa la Société générale de commerce et d’industrie du Mali avec comme activité principale le Textile. A la même date, elle décida d’organiser les Femmes vendeuses du marché de Médine qui sont aujourd’hui au nombre de 650 femmes évoluant toutes dans la commercialisation et la transformation des produits locaux sous l’appellation de Groupement des Femmes entrepreneurs et commerçantes pour le développement (Gfced). En 2004 elle créa aussi la coopérative d’habitat pour les femmes dénommée “Soutra-So”, un moyen de promotion économique par l’octroi de logements et de terrains en Titre foncier à ses membres.

Jeamille Bittar

Jeamille Bittar est à San (République du Mali), dans une famille de commerçants. Mais, il emprunte, dès l’âge de 4 ans, le chemin de l’école. Après de hautes études en commande électrique et automatisation des installations industrielles, il est diplômé de Master’s of Sciences en Ingénierie de l’Université d’Etat de Kharkov en Urss. Un diplôme obtenu le 12 février 1992 et qui sera complété par  deux années de formation en gestion d’entreprise et management.

Jeanmille Bittar

Entré en affaires dès le bas âge avec une tablette de marchandises, il se consacre à des opérations de vente et d’achat. Ainsi, en 1983, avec ses frères il participe au montage d’une fabrique artisanale de savon à San (Savonnerie Sab). En 1992, il choisit de rentrer définitivement au pays pour affronter les difficultés afin de pouvoir apporter sa pierre dans l’œuvre de développement national. Surtout réputé pour sa réussite personnelle à la tête du Groupe qui porte son nom, une réussite en matière commerciale et entrepreneuriale et un véritable pourvoyeur d’emplois, Jeamille Bittar est aussi administrateur ou actionnaire dans plusieurs autres sociétés en dehors de son groupe.

En 1995, dans le souci de maximiser ses profils, il passe de revendeur détaillant à commerçant import-export (JSB Investment SUARL). Mais c’est véritablement en 1996 que Jeamille Bittar se fait connaître dans le milieu des affaires avec Bittar-Trans (transport de personnes et?de marchandises).

Remarquable gestionnaire, il devient très vite l’un des rares chefs d’entreprises à concevoir un logiciel pour gérer de façon optimale ses affaires. Grâce à la diversification de ses activités, Jeamille Bittar est aujourd’hui à la tête d’un puissant groupe d’entreprises, qui embrasse tous les grands secteurs stratégiques des affaires au Mali.

Commerce, notamment le négoce, l’import-export et la représentation commerciale : Jsb Investment-sa et Bittar International Trading-sa.

En industrie :  Bittar-Impression-sa (Imprimerie, industrie de transformation de papier, fabrique de cahiers scolaires, registres, bloc-notes, ramettes A4, A3 et autres arts graphiques) ; Upacm-sa (fabrique d’alvéoles et de mouchoirs en papier et papier hygiénique) ; Utm (Unité de transformation des métaux) qui est fabrique de pommelles pour portes et fenêtres.Dans le domaine des services :  Bittar-Trans-sa (Transport de personnes et de marchandises) ; Amecom-sarl (Agence malienne d’édition et de communication). Dans un souci de partage de savoir d’expérience et d’expertise, Jeamille Bittar est devenu membre de plusieurs associations et regroupements professionnels. Il fut notamment président de la Chambre de commerce et d’Industrie du Mali de 2002 à 2012 et président du Conseil économique, social et culturel.

Amadou Diadié Sangaré

Le Pdg de Mali-créances et patron de la société de placement Saer-sa, bien qu’un poids lourd du monde des affaires, allait restait encore dans la discrétion qu’il a toujours entretenu, s’il n’avait pas été élu à la tête de la Fédération nationale des transporteurs routiers (Fenagroupe) au mois de septembre 2014, avant d’être annoncé comme candidat à présidence de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali pour y renoncer finalement.

N’étant parti de rien, ce comptable de formation a su construire un empire de business qui fait de lui un modèle de réussite à présenter à la génération actuelle dans le cadre de la politique de l’emploi. Il a très tôt opté pour le secteur privé, au moment où les diplômés de sa génération se bousculaient au portillon de la Fonction publique, tandis que d’autres jeunes de son âge prenaient les chemins de l’aventure, pour répondre aux sirènes de l’émigration. C’est ainsi qu’il a eu à évoluer dans les mines, avant de diversifier ses activités pour se lancer dans le négoce et les transports. Propriétaire de “Mali Créances”, il est aussi le patron de la société de placement Saer, très active dans plusieurs pays de l’Afrique de l’ouest.

Mme Sanogo Fatoumata Kéïta

Diplômée de l’Ecole centrale pour l’industrie le commerce et l’administration (Ecica), Spécialité Comptabilité, Mme Sanogo Fatoumata Keita est promotrice de Fibromat-Mali, une entreprise de fabrique de matériaux de construction et plus tard, s’y ajoutera le conditionnement d’eau potable vendue en sachets. Elle a déjà reçu la reconnaissance de la patrie en juin 2000, avec notamment une décoration de la médaille de ” l’Ordre du mérite National du Mali “ par le Président Alpha Oumar Konare.

Rappelons qu’à partir de 1999, elle s’était déjà distinguée de fort belle manière dans la location gérance de deux stations d’essence avec magasin d’alimentation connexes de la compagnie pétrolière Mobil-Oil et elle avait reçu le prix de meilleur revendeur Mali des produits Mobil-Oil pour les années 2000 et 2001.

Créée le 1er juillet 1995 sous forme de Société a responsabilité limitée (sarl) Fibromat-Mali est spécialisée dans la production de dalles, dallettes-auto bloquants, bordures de pierre taillées, pavés, tuiles, carreaux, décorations et divers pour les sols et murs. Fibromat-Mali compte deux unités industrielles : l’une est à Kalabancoro plateau et l’autre à Korofina pour un investissement total de plus 100 millions de Fcfa et plus de 30 personnes y sont employées. Plus une dizaine de personnes actives dans l’activité annexe d’ensachage d’eau potable.

Pour passer de la tenue des comptes au métier de la construction, de la décoration et du façonnage de la pierre, il a fallu partir se former à Dakar chez l’entrepreneur Sénégalais, Almamy Faye. Signe de persévérance et d’abnégation, deux qualités qui accompagnent Mme Sanogo Fatoumata Keïta dans sa réussite en affaires.

Seydina Aliou Diallo

Seydina Aliou Diallo est le Pdg d’un grand groupe comprenant, entre autres, la Société africaine de distribution de carburants (Sad- Oil) qui dispose de 12 stations services dans la seule région de Kayes, avec une livraison importante aux mines d’or ; l’Hôtel Kamankolé, un joyau architectural “4 Etoiles”, majestueusement dressé sur 5 ha en bordure du fleuve Sénégal pour un investissement partiel de près de 3 milliards Fcfa et enfin la Société de forages et de travaux publics (Sftp-sa), une société anonyme au capital de 120 millions de Fcfa active dans les domaines de terrassement, curage, réalisation de forages et de grands travaux de construction de tous genres.

Ces trois structures, financées sur fonds propres, emploient près de 200 travailleurs permanents, sans compter le personnel roulant de l’important parc autos dont dispose le Groupe ainsi que les agents temporaires recrutés au gré des marchés à réaliser.

Mme Kébé Tantou Sambaké

Comptable de formation,  Mme Kébé Tantou Sambaké est devenue teinturière de profession. Une activité qui lui a permis de se bâtir une notoriété internationale et même mondiale, comme en témoignent les nombreux reportages qu’elle suscite de la part de grandes chaines de télévision internationales. Diplômée de l’Ecole centrale d’industrie, de commerce et d’administration de Bamako (Ecica), section comptabilité, Mme Kébé Tantou Sambake a choisi comme activité professionnelle la teinture qu’elle exerce depuis 1984. Non seulement ses produits parcourent le monde et contribuent à rehausser l’image du secteur textile malien, mais en plus, Mme Kébé Tantou Sambaké est aujourd’hui l’une des meilleure formatrice dans le domaine de la teinture. Elle a formé, dans son Centre de formation en teinture artisanale, sis à Sogoniko Faso Kanu, plus de 200 personnes au compte de structures chargées de la promotion de l’emploi comme l’ex Office national de la main d’œuvre (Onmoe) devenue Anpe et le Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (Fafpa).

Tantou reçoit de la clientèle d’Afrique de l’ouest et du Centre, d’Amérique, d’Europe et d’Asie. Elle a participé à plusieurs foires et festivals. Raison pour laquelle, dès que vous quittez certaines capitales en direction du Mali, dans votre entourage on vous demande comme cadeau “un bazin de chez Tantou” tellement sa notoriété est devenue aujourd’hui.

Secrétaire générale de l’association des femmes teinturières du Mali, elle est aussi vice-présidente de la Coordination des femmes entrepreneurs du Mali.

Aliou Boubacar Diallo

Ce natif de Kayes, Aliou Boubacar Diallo, est un homme d’affaires avisé. Il est le Pdg de Wassoul’or, cette société connue comme étant la première tentative d’exploration et d’exploitation d’une mine d’or industrielle au Mali à capitaux essentiellement nationaux.


Alou Boubacar Diallo, Pdg de Petroma

Fils de cheminot, il bénéficie, après l’obtention de son baccalauréat passé au lycée technique de Bamako, d’une bourse qui lui permet d’étudier à la Faculté des sciences économiques, juridiques et politiques de Tunis (Deug Option économie, 1979 à 1981), puis à l’Université de Picardie en France où il obtint une licence et une maîtrise en économie et gestion financière (1982-1983).

Aliou Diallo est aussi le Pdg de Petroma Inc depuis 2006, la première société canadienne spécialisée dans la recherche du pétrole et du gaz au Mali. À la suite de l’attribution de deux blocs de forage au nord de Bamako par l’Aurep, des travaux de recherche et d’exploration y ont été entrepris. La découverte de shallow gaz, composé de Méthane et d’Hélium, interprétée comme attestant de fortes potentialités en hydrocarbures sur ce bloc 258, a permis de concentrer les travaux de recherche sur ce même bloc. Après plusieurs campagnes de magnétisme, de résistivité et de sismique réflexion à haute résolution sur la zone du shallow gaz, une campagne de forage a été programmée sur les blocs 25 et 17 par la filiale malienne de Petroma Inc, Petroma-sa Mali. Les essais de production d’électricité avec le gaz découvert ont débuté.

Depuis 2002, Aliou Boubacar Diallo est le Pdg de Wassoul’Or, première tentative d’ouverture d’une mine d’or industrielle au Mali à capitaux d’abord essentiellement nationaux, puis largement financés par le Mansa Moussa Gold Fund (minimum de 70 millions d’euros et par l’introduction en Bourse allemande de Pearl Gold (levée de 200 millions d’euros). La société d’exploitation et de production de ressources minières de Kodiéran, propriété de Wassoul’Or, se trouve dans la localité de Faboula (Région de Sikasso). Bien que le Mali soit le troisième producteur d’or du continent africain, après l’Afrique du Sud et le Ghana, Aliou Boubacar Diallo a été le premier Malien à ouvrir en février 2012, une usine de production. Plusieurs années de recherche et d’exploration ont été nécessaires à la réalisation de ce projet minier à haut potentiel. Le principal gisement dont l’exploitation a commencé en février 2012 (paralysée depuis mars 2012, essentiellement à cause d’une mauvaise adaptation des procédés de traitement aux réalités du minerai) couvre 2 % de la superficie du permis d’exploitation de Wassoul’Or. Il aurait des ressources en or d’un minimum de 1,9 million d’onces (58,6 tonnes) de métal. Les autres sites, potentiels satellites à l’intérieur du permis d’exploitation de Wassoul’Or (Traoréla, Kobada, Daoulila, Satiguila) décelés par grille de géochimie sol seront également explorés et éventuellement développés en cas de découverte de stock économique, en vue d’augmenter la production et la durée de vie de la mine.

Dossier réalisé par la Rédaction

 

 

A tous ceux qui œuvrent dans l’ombre pour le développement économique du Mali

Nous aurions souhaité, à travers ce dossier, rendre hommage à tous ces opérateurs économiques qui, de jour comme de nuit ne cessent de se battre pour le progrès économique de notre pays. Il est donc évident que cette liste est loin d’être exhaustive car, au moment où nous écrivons ces dernières lignes, nous pensons à Babou Yara, Mme Ben Baba Jamilla, Ba Seydou Sylla, feu Gagny Lah, Mme Diallo Oumou Sissoko (Mame Cocktail), Moctar Théra (Binké Transports) Sadou Diallo et Baba Guindo à Gao, Mamadou Lamine Tounkara, Mme Fatou Mariko, Le doyen Salia Daou à Ségou, Abdoulaye Niang à Kayes, Mme Simpara Saran Traoré…et tant d’autres femmes et hommes d’affaires qui œuvrent dans l’ombre pour un Mali prospère et performant.

 

 

 

 

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13 COMMENTAIRES

  1. J’aimerais bien savoir combien de ses personnes travaillent avec les hommes politiques Corrumpus
    Attention ils ne sont pas tous embrigader dans le détournement du fond public

  2. la plupart de ces individus n’ont aucun talent
    corruption et népotisme
    que DIEU détruise toutes les fortunes mal acquises parmi les gars cités

  3. Combien vous a t-on payé pour ce long griotisme? Pourquoi avoir effacé les commentaires qui ne vous arrangent pas? Il y’avait pourtant toute la vérité sur certains que vous glorifiez dans votre micro-conneries. Soyez honnête avec les lecteurs. Faire disparaître ce qui ne fait pas votre affaire, et publier les plus simples. Mais, on ne cache pas le soleil avec les doigts de la main, Si c’est en faisant le griot que vous informez; c’est déplorable.Aujourd’hui-le MALI est une honte pour la presse en ligne du Mali. Bande de griots. Il n’y à que vous pour célébrer les voleurs. Parmi ceux qui sont cités il y’a des personnes irréprochables. Mais, ceux que vous glorifiez n’en valent pas la peine. Citer les hauts faits de personnes qui ont volé les Maliens, est une honte pour vous.

  4. Comme le dis si bien l’article, nos GRANDS milliardaires travaillent souvent “dans l’ombre”! 😆 😆 😆 😆 😆

    Surtout quand ils passent de faux marchés truqués d’engrais frelatés, de tracteurs chinois surfacturés, de chaussettes supersoniques et secret défense, etc etc etc 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    C’est sûr que ces notoires escrocs ne peuvent pas toujours travailler……..”au grand jour”! 😆 😆 Qui est fou? 😎

    • C est de la pure generalisation que vous faites ici, il ne faut pas confondre un systeme impose par un etat corrompu avec l opportunisme que cela comporte avec le travail honnete de la grande majorite des hommes d affaires et autres commercants. Bien de ces operateurs reussisaient bien avant la corruption generalisee qu on voit maintenant. Tout ce qui est succes n est pas forcement du a la malhonnetete. Beaucoup d industriels ont besoin d un appui de l etat mais cela ne veut pas forcement dire qu ils sont d accord avec les methodes des fonctionnaires corrompus.

  5. 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
    Cette liste n’est pas inclusive… 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    On a délibérément omis de mentionner mon Bourankeh CAPI … sinon qui construit mieux le Mali dans l’ombre que cet homocancrien en exile … 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    Moussa Ag,… Ce pas juste … même pas mention passable pour mon BOURANKEH … alors que Yugo a eu …très bien… 😮

    Bon … ils JUST DONT KNOW BETTER…!!!!!! 😆 😆 😆 😆 😆

    • Salut à toi O Grand Moussa raté! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

      Comment tu vas depuis le temps? 😉 😉 😉
      Ca fait plaisir de te lire! 😉 😉 😉 😉 😉

      Quand à ton Bourankeh et Yugu, aucune comparaison possible, leur cursus est radicalement différent:
      Ton bourankey s’est “dispersé” dans 6 université différentes, alors que Yugu est exclusivement issu de l’DUB (Dabanani Universtity of Bamako)

      Aucune comparaison possible, donc!
      Houbien? 😆

  6. c jour naliste n est pas du tout a la page il y a de ses personnalites qui n ont plu de poids comme avant

  7. Bravo Mr,votre analyse en vaut la peine en ce moment critique de l histoire de notre pays.Nous les jeunes au lieu de rester là à se lamenter se donner des crises cardiaques,cherchons plutot à immiter ces gens qui ont reussis.Sachons qu ils n ont pas reussi dans la facilité,dans l égoisme.,mais ils ont compté chaque sur leur chance dans la priére le respect des hommes agés la politesse envers tout son entourage,le respect de l homme tout court.Chaque jour est une chance,battons nous,batons nous.Dieu ne sera pas insensible à notre sacrifice…….

  8. C’est un bon travail,sauf que c est trop long.A mon avis dix personnalités étaient mieux.

  9. Bonne analyse mais que vient chercher le.nom de Bakary Togolais le Mr engrais et tracteur frelatés ? Et pourquoi omettre le nom de feu Modibo Diarra dit Fana Modibo?

  10. Bravo pour cette compilation, on a besoin de plus d articles de ce genre qui inspire. Ce qui en ressort surtout est qu une des clefs de la croissance economique est l industrie, et que ces patrons ont pu reussir dans un climat d affaires aussi difficile que le Mali donne un avant gout de ce qui aurait pu et pourrait se faire dans un cadre propice.

    • Bon travail au lieu d’écrire du n’importe quoi, cela nous soulage et pousse la jeune à imiter de tels références grand merci

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