DG Boucadry Doumbia à la 1ère édition du Café de presse de la DGCC : « il y a un plan d’urgence de sécurité alimentaire pour importer plus de 200.000 tonnes de riz »

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Dans le but d’éclairer sur les efforts déployés par l’Etat pour l’approvisionnement du pays et la stabilisation des effets de la flambée des prix des produits de première nécessité, la Direction Générale du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence (DGCC) a initié un café de presse dont la 1ère édition a eu lieu le vendredi 25 mars dernier au Grand Hôtel de Bamako. Présidé par son Directeur Général, Boucadary Doumbia, au cours de ce café, il a rassuré qu’il n’y aura pas de rupture de stock pour le mois de ramadan, qui pointe déjà à l’horizon, tout en garantissant que  pour anticiper, le Gouvernement a mis en place un plan d’urgence de sécurité alimentaire qui entend importer plus de 200.000 tonnes de riz.

En moins d’une semaine du mois de Ramadan, qui reste une période de grande consommation, l’inquiétude gronde chez les Maliens. Pour dissiper cette situation, la Direction Générale du Commerce, de la Consommation et de la Concurrence (DGCC) à travers son Directeur Général a initié un atelier d’information avec les Hommes de media.

Dans son allocution d’ouverture de ce café de presse, le DG Doumbia a tout d’abord mis cette rencontre dans son contexte. Selon lui, il s’agit d’une rencontre pour rétablir le contact entre sa structure et la presse, d’échanger et de partager compte tenu de la situation que traverse le pays par rapport à l’approvisionnement et les efforts fournis en tant qu’organe de l’Etat. Il a parlé de la mission de la DGCC. A cet effet, il a indiqué que l’Ordonnance N°2017-013/P-RM du 6 mars 2017, stipule dans son article 2: « La Direction Générale de Commerce, de la Consommation et de la Concurrence a pour mission d’élaborer les éléments de la Politique nationale en matière de commerce, de consommation et de concurrence et d’assurer la coordination, le contrôle et la mise en œuvre de ladite politique….».

Par la suite, le DG Doumbia a édifié que leurs activités à la DGCC sont transversales avec l’objectif de fluidifier le commerce. Ce, en raison du fait que le suivi de l’approvisionnement s’analyse en termes de disponibilité et d’accessibilité. « Pour assurer l’approvisionnement du pays, il faut s’attaquer à ces deux problèmes, permettre la disponibilité du produit, ensuite rendre accessible le produit. Nous travaillons à cela tous les jours. Pas la DGCC seulement, c’est le Gouvernement à travers l’ensemble des structures qui y sont dédiées… » a-t-il fait savoir.

Après cette étape, M. Doumbia s’est exprimé sur la flambée des prix des produits de 1ère  nécessité, dont l’origine est plutôt externe qu’interne. D’après lui, malgré toutes les difficultés que le Mali subit, notamment la crise sécuritaire, sanitaire ainsi que les sanctions de la CEDEAO, c’est injuste et illégitime de voir la population souffrir. Cela, même si le Mali a démontré qu’il est debout et résilient. « On a, à travers, une analyse synthétique démontré que les sanctions n’ont eu finalement qu’un effet marginal, grâce à la pro-activité des autorités, sur le niveau des prix et l’approvisionnement du pays à continuer quasi-normalement » a déclaré le patron de la DGCC.

De sa lecture de la situation, il ressort que les difficultés constatées montrent à suffisance que la situation est exacerbée par des facteurs liés précisément à la crise sécuritaire et sanitaire. C’est dans cette réflexion, s’appuie-t-il, que sa direction a voulu partager avec les Hommes de média pour que cessent les mauvaises interprétations. « C’est vrai il y a les sanctions illégitimes que nos populations subissent, mais cela n’a pas empêché, nonobstant les difficultés enregistrées les premières heures, nos vaillants opérateurs économiques, le Gouvernement à poursuivre l’approvisionnement de notre pays en produits de première nécessité et à des niveaux de prix qui ne sont pas au-delà des prix appliqués dans la sous-région ».

Concernant l’inquiétude de la population sur l’approvisionnement du marché en ce mois de Ramadan, qui pointe à l’horizon,  il a rassuré qu’il n’y aura pas de rupture de stock. D’où la certitude donnée que ce mois se passera dans des meilleures conditions. Qu’il peut y exister des petits soucis d’accessibilité. A cet effet, l’effort du Gouvernement en cours en matière de distribution portera sur un plan d’urgence de sécurité alimentaire. Ce plan permettra d’importer plus de 200.000 tonnes de riz, a indiqué le DGCC. En plus de cela, des opérateurs  sont engagés à approvisionner le marché à hauteur de plus de 5000 têtes de bœufs pour ce mois béni.

Par Mariam Sissoko

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