Développement, sécurité et paix : Le manque d’audace et de vision maintient le Mali dans le sous-développement

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Le Mali, à l’image de l’Afrique, est à la croisée des chemins pour son essor économique. Cela, d’autant plus que notre pays est plus que jamais au cœur des préoccupations de sécurité et de développement pour définitivement tourner la tragique page de la crise que le pays traverse depuis janvier 2012. Si les potentiels ne manquent pas, ils ne profitent pas au pays et aux populations à cause du manque de vision et de volonté politiques de soustraire notre économie de la rente capitaliste.  «Les fiertés au Mali, c’est le bazin d’Allemagne, le thé de Chine, le riz du Vietnam, l’or de Dubaï, le sucre du Brésil, le ciment du Sénégal» !

C’est le coup de gueule d’un compatriote sur les réseaux sociaux pour démontrer que notre pays a tous les atouts pour tracer sa propre voie de développement, mais n’y parvient pas. Et cela, parce que nos dirigeants préfèrent s’en remettre à d’autres pour non seulement approvisionner le pays, avec le surcoût de sa continentalité, mais aussi lui indiquer la voie de son essor socio-économique. Le ciment, nous en produisons aujourd’hui grâce à des industriels indiens. Le sucre aussi grâce aux Chinois. Mais ces productions ne sont pas encore suffisantes pour libérer l’économie nationale du joug des importations.  Le scandale, c’est surtout le métal jaune dont la production au Mali s’est presque stabilisée à 50 tonnes en 2015. Un chiffre conforme aux résultats enregistrés les années précédentes avec notamment 49,8 tonnes en 2014, 47 tonnes en 2013, 50 tonnes en 2012. Sans compter les nouvelles ouvertures de mines qui pourraient porter cette production nationale à 60 tonnes en 2017.
Notre pays prévoit de produire 800 000 tonnes de coton non égrené par an, d’ici à 2018. La production a déjà bondi de plus d’un quart au cours de la campagne 2014-2015, grâce à l’amélioration des intrants agricoles.  Ainsi, les chiffres de production définitifs de la campagne 2014-2015 s’élèvent à 552 000 tonnes, contre 440 000 tonnes au cours de la saison précédente. Avant d’être éjecté, à la surprise générale et malgré ses performances presque miraculeuses, Kalfa Sanogo avait affirmé que le Mali prévoyait d’investir entre 60 et 70 milliards de Fcfa  (122 millions de dollars) par an pour réaliser ses objectifs et surtout, prendre le leadership dans la production de l’or blanc (coton) en Afrique. «Pour atteindre cette cible, il faut que les mesures qui ont contribué à atteindre un bond de la production de 25% cette année soient maintenues», a-t-il ajouté. Son successeur, en essayant de caresser les producteurs dans le sens du poil, y parviendra-t-il ?

Au Mali, nous avons des indices de gaz naturel et de pétrole qui ne sont pas encore exploités à cause, probablement, des intérêts géostratégiques. Mais le sous-sol malien est très riche avec l’uranium, le fer, la bauxite, le cuivre, le marbre, le manganèse… et surtout, avec l’or qui est le premier produit d’exportation du Mali, devant le coton.

L’énergie, le goulot d’étranglement des industries

L’économie du Mali reste dominée par le secteur primaire, notamment agricole. N’empêche que sur le plan de la sécurité alimentaire, le pays dépend encore des importations alors qu’il a le potentiel d’être le grenier de l’Afrique de l’Ouest avec deux fleuves importants (Niger et Sénégal) et leurs affluents, des terres cultivables à perte de vue. Les moyens de production demeurent archaïques et les intrants chers à cause de la corruption liée à l’attribution des marchés. La modernisation de l’agriculture est une ambition qui ne se manifeste que dans les discours démagogiques. Sans compter que les politiques nationales ont montré leurs limites à affranchir ce secteur de ces difficultés récurrentes, comme les sécheresses répétitives depuis les années 1970, la baisse du prix des matières premières produites (coton), la hausse des coûts de production (intrants et carburants).

Les secteurs secondaires (industrie) et tertiaire sont peu développés. Le secteur industriel étant peu développé, le Mali importe une grande partie des biens de consommation. L’industrialisation de notre pays est gênée par l’insuffisance de ses infrastructures. Il est certain que l’économie malienne a toujours été orientée vers la spécialisation agricole. Cela est peut-être déjà un premier atout, d’autant plus que les produits agricoles peuvent donner lieu au développement d’entreprises solides transformant sur place la production agricole et, du coup, apporter à l’économie nationale des valeurs ajoutées indispensables à sa croissance.
Les autorités maliennes ont-elles réellement l’ambition d’aller dans le sens de l’industrialisation du pays ? En tout cas, les entraves sont connues, sans que des solutions concrètes soient apportées depuis des décennies. La concurrence déloyale (créée par l’Etat qui ne contraint pas toutes celles qui exercent les mêmes activités à appliquer la TVA sur leurs produits), le difficile accès au crédit bancaire et le coût élevé de l’électricité sont, entre autres difficultés évoquées par Mme Mariko Fadima Siby, la promotrice de l’UCODAL, qui était l’invitée du 5ème numéro de «Dialogue des générations». C’était le 12 mars 2016 à la Maison de la Presse. «C’est l’électricité, avec surtout son coût élevé qui est à la base de la destruction de nos entreprises», avait-elle précisé.

Ironie du sort, la Banque mondiale et le FMI ne cessent de mettre la pression sur le gouvernement pour l’arrêt des subventions à «Energie du Mal», pardon, Energie du Mali (EDM), entraînant irrémédiablement une hausse conséquente du coût de l’électricité. Cette dynamique et compétente entrepreneure et industrielle (Mme Siby) a dénoncé le fait que les plus hautes autorités du pays ne se déplacent que pour l’inauguration des sociétés financées à plusieurs milliards de nos francs (profitant des facilités fiscales pour s’enrichir et priver le Trésor public de centaines de milliards de Fcfa) et qui ferment portes quelques mois après et non pour des unités qui transforment nos produits locaux et employant la main-d’œuvre locale.

«Les contraintes au développement industriel du Mali sont, entre autres, l’insuffisance d’infrastructures, le coût élevé de l’énergie, le manque de qualification des ressources humaines, la fiscalité très élevée et inéquitable», avait aussi diagnostiqué Cyril Achcar, président de l’Organisation patronale des industriels (Opi), lors d’une récente célébration de la Journée de l’industrialisation de l’Afrique.
La base industrielle s’est effondrée sous le poids de la mauvaise gestion

Parlant des contraintes liées à l’industrialisation, ce capitaine d’industrie a cité «la fraude intellectuelle et la concurrence déloyale, la contrebande et la contrefaçon, l’insécurité des entreprises industrielles et la lourdeur administrative à mettre en œuvre les avantages du Code des investissements». Il aurait pu aussi ajouter le manque de vision stratégique et de réelle volonté politique des régimes qui se sont succédé au Mali depuis novembre 1968. Comme beaucoup de pays en développement, notamment les ex-colonies françaises, le Mali- tire peu de choses de ses richesses qui sont exploitées et exportées à l’état brut.  Arrosé par deux grands fleuves et beaucoup d’autres petits et moyens cours d’eau, le Mali est le premier producteur de coton et de céréales avec un sol très riche…Qu’en tire l’économie nationale ? Quels profits les Maliens tirent-ils de ces richesses pour s’assurer un bien-être social et économique ? Faute d’industrialisation, ces précieuses ressources n’apportent presqu’aucune valeur ajoutée indispensable à la croissance économique et à la lutte contre le chômage, donc contre la pauvreté.
L’industrialisation de ce pays reste toujours dans sa phase embryonnaire avec des infrastructures classées parmi les moins développées au monde. Et pourtant, la première République (22 septembre 1960-19 novembre 1968) avait posé les jalons de la souveraineté économique et financière du Mali avec des industries dans tous les domaines, une monnaie propre au pays et des politiques ambitieuses dans tous les secteurs économiques. L’une des conséquences du putsch du 19 novembre 1968 a été de ramener l’économie malienne sur la voie toujours tracée par le colon : la production de matières premières pour ravitailler les industries occidentales ! Autrement, développer les puissances coloniales aux dépens des colonies. Cela a un double impact socio-économique : la réduction des potentiels d’emplois ; donc l’accroissement du chômage et surtout  la suppression de valeur ajoutée sans lesquelles la croissance économique ne peut être que précaire.

Le mérite du regretté Modibo Kéita était qu’il avait une vision claire de sa mission et il était déterminé à consentir tous les sacrifices pour y parvenir. Y compris à se séparer de certains compagnons plutôt séduits par le modèle capitaliste, donc le profit et les bénéfices personnels. Cet homme d’Etat était convaincu qu’au-delà de l’indépendance, la souveraineté était une aspiration du peuple qui ne pouvait être concrétisée sans des mesures socio-politiques et économiques appropriées. Et l’industrialisation était la meilleure stratégie pour se soustraire du joug imposé par le colon sur le secteur économique.
Une dynamique brutalement interrompue le 19 novembre 1968.
Quel peut être le poids politique et diplomatique réel d’un pays entièrement enclavé et dépendant totalement de l’importation de ses besoins les plus élémentaires ? La réponse est évidemment négative. La dépendance changerait juste de forme, surtout que des voisins comme la Côte d’Ivoire de Félix Houphouët Boigny et le Sénégal du Léopold Sédar Senghor étaient restés fidèles au modèle capitaliste. La Guinée de Sékou Touré ne pouvait être d’une grande utilité à cause du relief accidenté qui rend le port de Conakry difficilement accessible. On comprend alors aisément que Modibo Kéita et son équipe se soient attelés à la création de plusieurs petites industries. Ainsi, sucrerie, rizerie, cimenterie, usine de céramique, manufacture de tabacs et d’allumettes, tannerie, usine de textile, abattoir frigorifique, huilerie conserverie…ont été initiés pour donner plus de poids économique au pays et réduire sa dépendance des produits importés. Une quarantaine de sociétés et d’entreprises d’Etat verront le jour entre 1960 et 1967, afin de consolider l’indépendance économique du jeune Etat souverain.

Et pour mieux affirmer la souveraineté nationale, le franc malien fut créé le 1er juillet 1962. Le 16 décembre 1966, l’inauguration du barrage de Sotuba sur le Niger fera figure de réalisation de prestige, témoignant de la mise en œuvre du projet socialiste malien. Avec l’africanisation des cadres et la création des sociétés et entreprises d’Etat, l’équipe de Modibo Keïta entendait rendre aux Maliens la maîtrise de leur destin. Le Mali devenait un danger pour l’impérialisme et le néo-colonialisme, comme l’est aujourd’hui le Rwanda de Paul Kagamé. Et comme l’a été le Burkina Faso de Thomas Sankara (paix à son âme) dans les années 80.
Depuis la rupture brutale et insensée du 19 novembre 1968, aucun régime n’a réellement réussi à impulser à l’économie nationale le rythme d’une croissance soutenue. Ils semblent ne pas comprendre que le traitement et la transformation de nos richesses minières, agricoles et sylvo-pastorales offriront indéniablement des opportunités de création de petites, moyennes, voire, grandes entreprises. Comme plusieurs chercheurs l’ont démontré récemment, à l’image du continent, au Mali, il est temps de créer les conditions de l’émergence d’une «nouvelle génération de leaders, capables de relever plusieurs défis, comme ceux de la fragmentation de l’espace, de l’histoire et du savoir, de la refondation de l’Etat post-colonial, de la promotion de la démocratie et des droits humains, et de la mise en place de nouvelles conditions de paix et de liberté, gage d’un développement durable».

À notre humble avis, le retard du Mali s’explique par un manque de vision politique et économique des dirigeants du pays depuis 1968. Cette situation est aussi liée à la mauvaise gouvernance qui fait que les ressources sont exploitées au profit des multinationales, du régime en place et de ses barons. Cela  implique aussi une mauvaise gestion des compétences nationales. Dans les stratégies de gestion, peu importe les compétences ; l’essentiel, c’est d’être du parti au pouvoir ou d’être pistonné par l’un de ses barons.

Pour alors développer le Mali, il faut des dirigeants courageux qui ne nourrissent aucun complexe vis-à-vis de l’Occident et qui sont soucieux de doter le pays de sa propre voie de développement conforme à nos valeurs. Des dirigeants comme Paul Kagamé du Rwanda ou le regretté Thomas Sankara du Burkina Faso. Qui incarne cet oiseau rare dans la classe politique malienne actuelle ?

Moussa BOLLY

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  1. tu parles de tes ressources à savoir le pétrole l’or et autre est ce que tu peux les transformer et les consommer sur place tu veux les exploiter pour aller dans le marché noir, ce qui n’arrange pas le développement d’un pays.

  2. L’activité économique est surtout limitée autour de la région fluviale irriguée par le fleuve Niger. Plus de deux tiers de la population malienne travaillent dans l’agriculture ou la pêche et l’activité industrielle est concentrée autour des activités agricoles. Le gouvernement travaille assez pour moderniser ce secteur.

  3. le passage d’un pays pauvre à un pays développé est un processus long qui demande l’engagement et l’implication de tous, le changement de mentalité et entrepreneuriat dont qui doit être beaucoup encouragé.

  4. Le Mali est un pays en voie de développement, avec 65 % de son territoire en région désertique ou semi-désertique donc les 35 % restent cultivable. Avec ce peu il faut encourager l’Etat malin pour les progrès au niveau de l’agriculture.

  5. Le sous-développement de notre pays est du au fait que les gouvernants d’après les indépendances ont certes eu une bonne vision en créant des unités industrielles mais par mauvaise foi en contribué à la fermeture de ces structures. Ensuite, après cela ceux qui ont pris les reines du pouvoir ont défini des lois mais qui n’ont pas produits les résultats escomptés. Il faut donc repenser le système d’industrialisation du pays et inciter les populations surtout jeunes à entreprendre.

  6. le développement ne s’acquiert pas dans la facilité il faut l’entente la cohésion sociale entre les fils et filles du pays. donc nous devons croire au développement nos dirigeants œuvrent dans cet optique en cherchant à unifier le pays.

  7. Je pense que la volonté du chef de l’état est claire ; c’est de créer plus d’industries pour limiter au strict minimum les importations pour que l’état n’ait pas trop de manque à gagner. Et cette volonté va avoir très certainement un impact sur la poche des populations qui auront des produits moins chers et donc cela réduira le coût de la vie.

  8. Nous avons toujours eu confiance en IBK et nous continuerons d’avoir confiance en lui car les actes qu’il pose prouvent une qu’il est une personne digne de confiance.
    Il ne cesse de se battre pour améliorer les conditions de vie de ses compatriotes.
    Nous pensons qu’il est vraiment l’homme qu’il faut à la tête du Mali.

  9. Le chef de l’état a montré sa volonté de faire du Mali un pays un peu plus industrialisé donc il mettra les moyens pour que les réformes engagées dans ce secteur ne soient pas des lettres mortes comme il l’a affirmé lors de la célébration de la journée de l’industrialisation.

  10. IBK est pour la bonne gouvernance c’est pourquoi il veut tout mettre en oeuvre pour éradiquer la corruption de notre société. Cela représente un réel frein de développement et il a jugé bon de mandater les nouveaux magistrats de mettre un accent particulier sur la corruption

  11. Les journalistes doivent comprendre qu’un président est jugé sur 5 ans et non 2 ans. Nous pouvons dire que le bilan est positif dans la mesure notre économie est assainie et les actions de développement se posent, nous ne pouvons qu’être fiers du président.

  12. es entreprises nationales doivent s’inspirer du modèle des autres pays en matière de qualité pour que les industries du pays soient plus compétitives et plus dynamique car il faut toujours s’inspirer des modèles de ceux qui ont connu du succès dans ces domaines pour pouvoir avancer.

  13. Merci monsieur le journaliste moins on reconnait qu’avec le Président IBK le maliba avance en deux ans de gestion l’économie a connue un peu de progrès. Le Président IBK est donc à féliciter

  14. IBK est un homme d’honneur. Il veut faire de notre armée, une force républicaine prête à toute éventualité. C’est pourquoi, il ne cesse de trouver les équipements de pointe tels que un avion militaire, les pic up sans oublier les formations au coté des forces étrangères et les experts.

  15. Depuis qu’IBK est là l’économie se porte bien grâce à son équipe dynamique, très dévouée au travail. Il ont sure trouver la confiance des partenaires financiers et des financements des projets pour notre pays.

  16. Les structures comme l’AMANORM, le BRMN, le CEMAPI et le CDA doivent contribuer à la floraison de « vraies » PME et PMI compétitives et dynamiques pour qu’on ait un pays fort à travers ces industries.

  17. L‘économie malienne reste très dépendante du secteur minier et des résultats des campagnes agricoles. L’agriculture, en effet, a contribué, en moyenne, à 39% du PIB sur la période 2006-2010. Les exportations sont constituées à 85% d’or (le Mali est le troisième producteur africain avec 50 tonnes en 2012) et de coton, dont le Mali est le premier producteur d’Afrique (380 000 tonnes en 2013). Ces productions sont soumises aux variations des cours mondiaux et de la pluviométrie. Le secteur manufacturier reste très peu développé. Le pays doit, par ailleurs, affronter le défi d’une forte croissance démographique qui absorbe une part importante de la richesse. La population croît de 3,1% par an, ce qui ne permet pas d’envisager un doublement du revenu par habitant (660 dollars actuellement) avant trente-cinq ans.

  18. IBK a promis pendant les campagnes présidentielles de 2013 de reformer les forces armées maliennes et de changement leurs conditions de vie. Les résultats aujourd’hui montrent pleinement que le président a respecté ses paroles et continue de faire d’avantage. Les preuves sont bien visibles.

  19. Selon les sources les plus crédibles en matière de finance, avec IBK, l’économie malienne a confirmé la reprise amorcée en 2013 avec un taux de croissance passé de 1.7 % à 5.8 % en 2014 et à plus de 5.4 % en 2015. Ces chiffres dont l’évolution est liée à la paix et à la stabilité, confirment à qui veut l’entendre que le Mali a véritablement réussi son ancrage économique au tout début du premier mandat du IBK conformément aux engagements pris devant ses électeurs. Comment donc, au moment où le président IBK récolte les premiers fruits de son engagement pour la paix et la stabilité, des coups tordus puissent se multiplier pour torpiller le processus et compromettre l’embellie économique à laquelle nous aspirons tous?

  20. L’état malien s’est doté d’un nouveau code d’investissement qui incite plus d’un à investir dans notre pays.
    Le présent Code vise à promouvoir les investissements au Mali par:

    a) la mobilisation de l’épargne nationale et l’attraction des capitaux étrangers;
    b) la création des emplois, la formation des cadres et d’une main-d’œuvre qualifiée;
    c) la valorisation des matières premières locales;
    d) la promotion des exportations;
    e) la création, l’extension, la diversification, la modernisation des infrastructures
    industrielles et agro-sylvo-pastorales, de prestations de services et de l’artisanat;
    f) l’incitation à investir dans les indust~ies exportatrices et dans les secteurs
    économiques valorisant les matières premières et autres produits locaux;
    g) la création et le développement des entreprises;
    h) le transfert des technologies adaptées;
    i) l’attraction des investissements dans toutes les régions du pays;
    j) la promotion d’un tissu économique performant et complémentaire;
    k) l’utilisation des technologies locales et la recherche-développement;
    1) la restructuration, la compétitivité, l’intégration et la croissance des entreprises; ,
    m) la reprise pour réhabilitation d’entreprise par de nouveaux investisseurs.

  21. Je pense aussi que beaucoup de signaux sont ouverts en 2015. Cela augure quand même de bonnes choses. Donc je pense que le président de la République a eu un bilan assez satisfaisant courant 2015. Je vois aussi que sur le plan économique, beaucoup de choses ont été faites. La confiance retrouvée des bailleurs de fonds, des partenaires techniques et financiers sont aussi des signaux qui ne trompent pas. Je sais que le peuple a beaucoup d’espoir, et je sais que c’est logique. Vous savez, rien ne peut aller sans la sécurité. Je me réjouis d’ailleurs que le gouvernement ait proposé et que l’Assemblée ait adopté la loi de programmation et d’orientation militaire. L’économie et tout ce qui s’en suit sont liés à la sécurité. Et aussi l’octroi de 15 % du budget à l’agriculture, ce sont des signes encourageants qui feront que 2016 augure bien”.

  22. En ce qui concerne la production au Mali quel soit agricole et minière, il faut le dit franchement le Mali en bénéfice point comme tel. Ce sont les partenaires qui internationaux qui bénéfices des avantages du sous-sol malien. J’invite les autorités maliennes à revoir cela pour que notre pays être bénéficier de ses propres biens.

  23. Aujourd’hui le gouvernement a facilité les procédures pour attirer davantage les investisseurs vers notre pays. Toutes les conditions sont mises à leur portée pour leur implantation donc je ne pense pas que les maliens goberont votre information mensongère.

  24. Qui dit sous développement dit manque d’emplois, d’infrastructures et autres. Je pense donc qu’il faut que les conditions soient crées pour que les PME et PMI soient plus dynamique afin de pouvoir offrir plus d’emplois pour la population car il faut le reconnaitre l’état quelques soit sa puissance ne peux pas employer tous les demandeurs d’emplois et c’est au secteur privé de pouvoir aider à résorber ce problème.
    Aussi il faut construire des infrastructures et assurer leur survie par une bonne politique de vision.

  25. Lors de crise de 2012 l’économie malienne a pris coup, le coup d’Etat du 22 mars 2012 a ruiné le Mali. Le régime d’IBK n’est pas a considéré comme le fautif mais plutôt le solutionnaire, car il arrive de plus en plus à répondre à de nombreux défis.

  26. La crise de 2012 a tiré le Mali vers le bas, à cause de cette crise l’avenir de notre pays c’est tirer encore vers le bas. Cette crise reforme plusieurs catastrophes car c’est une crise multidimensionnelle. Le nouveau régime né en 2013, s’est plus confronter à plusieurs problèmes urgents à résoudre à la fois.

  27. La situation du Mali sur le plan général est très différentes des autres pays africain. Le Mali actuellement est classée parmi les pays les plus pauvres du monde et de l’Afrique. Le sous-sol du Mali est regorgé de métaux très précieux et importante, mais le Mali ne dispose pas des moyens plus ou moins nécessaire pour bénéficier de toute s=ces avantages naturels.

  28. Le Mali pourra très vite commencer à se développer si nous commençons tout d’abord par changer d’idéologie et de comportement. Je pense que nous devrions plutôt arrêtez les critiques et commencer par nous mettre au travail.

  29. L’achat de tous ces équipements sera un surplus pour l’armée malienne. L’armée malienne a besoin d’un nouveau soutien sur plusieurs plans pour pouvoir face aux différents fléaux qui menace le pays.

  30. Ce n’est pas seulement avec l’Or et le coton que notre pays va se développer. Contrairement aux autres pays ont des ouvertures sur la mer, ont plus de prérogatives que le notre. Ce n’est pas facile car on a pas eu de bons dirigeants.

  31. l’état est une continuité si vous prenez l’exemple d’Houphouet Boigny et Senghor c’est qu’ils ont posé une basse de développement mais qu’a fait Modibo Kéita et Moussa Traoré. Rien absolument.

  32. Notre continent au 3/4 connait des problèmes de développement et pour pallier à cette triste réalité; il faut se délier des institutions financières internationales qui nous tiennent entre leurs griffes avec des prêts que nous devons rembourser avec des taux d’intérêts qui ne nous permettent pas de nous en sortir.
    Refaire nos systèmes de gestion en les basant sur des initiatives intérieures et accorder plus d’importance aux financements nationaux et encourager de plus en plus les initiatives privées.

  33. Moussa BOLLY, journaliste sans formation. Je voulais savoir le relief de notre Mali. Le président actuel a fait de nombreuses reformes pour que le Mali amorce un vrai développement. Le retard que nous avons accusé est la faute à ses prédécesseurs.

  34. Je pense que si nous voulons devenir comme des pays comme la chine il doit y avoir une implication de nos états mais aussi et surtout de nous populations. Au regard les populations de ce pays n’ont pas attendu tout de leur état. Avec les moyens de bord ils se sont mis à la tâche par conviction et y sont arrivés mais chez nous il y a des personnes changent de métier ai fil des jours par manque de conviction.
    Les efforts payent toujours mais ça doit mettre le temps que ça doit. Il nous arrive d’être trop pressé et abandonner nos choix pour d’autres.

  35. Il y a assez de visionnaires dans notre Afrique vu les exploits de certaines personnes dans leur domaine au plan international et reconnu de tous.
    Le problème de l’Afrique n’est pas le manque de vision mais le fait que les néo-colonisateurs nous tiennent entre leurs griffes. Une solution à ce problème est la création des Etats-unis d’Afrique car nous avons un destin commun.
    Au plan local aussi il faut favoriser la création des Pme et Pmi dans les domaines clés de la vie sociale.

  36. Une nouvelle armée car bien équipée désormais.
    Un gouvernement crédible par ce que guidé par un homme sage.
    Un président dévoué car le Mali est sa vie.
    Le Mali est en bonne voie.

  37. Malgré cette crise du nord Mali le gouvernement malien a consenti d’énormes efforts pour mettre le pour tenir le pays.Dans tous les domaines il y’a de nettes amélioration.Il faut donc saluer le gouvernement et l’accompagner dans ce sens.

  38. La situation du nord Mali est inquiétante toute la population malienne devrait se donnée la main pour aider le gouvernement à lutter contre l’insécurité’ du nord Mali.

  39. Avec la signature de l’accord de paix le pays va être sécurisé par les forces armées du nord et la situation sécuritaire deviendra stable.

  40. Nos remerciements vont toujours envers le Président de la république et son gouvernement pour les efforts qu’ils ont fournis pour la paix et la réconciliation au Mali.

  41. En ce qui concerne l’armée,une réforme majeure qui tire sa justification de l’obsolescence et de l’inadaptation des équipements militaires et qui vise à améliorer la capacité opérationnelle de l’armée malienne a été mise en oeuvre.

  42. En termes de création d’emplois dans le secteur formel, 14 116 emplois créés du 1er janvier au 31 juillet 2015. Pour les deux ans d’exercice, expliqua-t-il, 71 652 emplois durables ont été générés par les activités économiques sur l’étendue du territoire national, soit 36% de la promesse du Président de la République. A l’en croire, environ 5 000 jeunes ont été placés en stage de formation professionnelle dans les structures publiques et privées par l’APEJ, en vue du renforcement de leur employabilité.

  43. L’énergie et l’eau constituent un axe prioritaire du gouvernement : « 1500 lampadaires éclairent les Régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et Mopti. Des centrales photovoltaïques associées au diesel ont été installées à Nara, Diéma et Ansongo. Des résultats significatifs ont été obtenus dans le domaine de l’électrification rurale avec la réalisation de 14 centrales hybrides solaires/diesel d’une puissance totale de 283 kW, le démarrage du projet Systèmes hybrides d’électrification rurale (SHER) qui concerne 50 localités choisies suivant des critères bien définis sur financement de la Banque mondiale, etc. »Qui dit mieux?

  44. . Le salaire minimum inter professionnel garanti a été porté à 35 000 F CFA en janvier 2015, a-t-il relevé. Il sera de 40 000 F CFA en janvier 2016. Les traitements indiciaires des fonctionnaires et les salaires de base du personnel de l’Administration relevant du code du travail, du personnel enseignant contractuel de l’Etat et du personnel enseignant contractuel des collectivités territoriales sont majorés de 10%, 3% et 7% respectivement pour compter du 1er janvier 2015, du 1er janvier 2016 et 1er janvier 2017. Le taux des allocations familiales est porté à compter du 1er juillet 2015 à 3 500 F CFA par mois et par enfant et 4 000 F CFA par mois et par enfant vivant avec un handicap.Le mali avance.

  45. Si le Mali est aujourd’hui parmi les pays les plus pauvres du monde, c’est parce que nous manquons de visions pour faire avance ce pays. Sinon notre sous-sol nous peut faire du Mali le contraire de ce qu’il est aujourd’hui. Le développement commence par des visions.

  46. Depuis que le régime de Moussa Traoré a commencé à mettre de l’huile au feu en fermant certaines usines et autres entreprises industrielles, le Mali ne fait que régresser. Depuis ce jour, les régimes qui l’ont précédé ont suivi le même chemin.

  47. Nous devons être des visionnaires pour prévoir certaines choses pouvant booster notre économie vers un développement durable. Dans ce monde planétaire, il est difficile, voire même impossible pour un pays de vivre en autarcie. Mais le Mali peut prendre ses populations en charge sans aide extérieures ou moins d’aides extérieures.

  48. Le journaliste vient de faire une bonne analyse du sous-développement de ce pays dont les maliens, que nous sommes, sont responsables. Un pays qui se veut indépendant doit avoir des visions propres à lui et des décisions qui viennent exclusivement de ses fils sans influences extérieures.

  49. Si les pays africains sont en grande partie de pays sous-développés, c’est parce qu’ils l’ont choisi. Sinon rien ne les empêche de se développer comme les pays occidentaux. C’est l’Afrique qui est le continent le plus riche ne ressources naturelles. Et pourquoi nous ne sommes pas les plus développés mais plutôt les plus pauvres ?

  50. Tant que les pays continueront de se mettre sous domination des pays occidentaux, ils ne connaitront pas de développement Rares sont les pays africains qui se sont développés étant sous domination extérieure. Non, cela est impossible. On doit être indépendant et responsables. Personne ne nait pour être pauvre mais je crois au destin qui, selon ma vision, se résume au fait d’être née noir, jaune, blanc ou autre, d’être femme ou homme. C’est juste une question de choix. Les africains ne sont pas faits pour être dominés mais ils l’ont voulu.

  51. Les maliens sont dans une logique de manque de visions. Nous accusons un grand retard dans le développement. Cela a pour corollaire la pauvreté, la mal gouvernance, la corruption et la dépendance. Les pays africains sont en grande partie dépendants des aides extérieurs.

  52. L’Afrique occupe une place importante dans le fonctionnement de ce monde envahit par les progrès scientifique et technique. Avec des ressources minières de qualité et de quantité. Mon pays, le Mali, possède le pétrole, l’uranium, le fer, le bronze, le gaz, l’or, j’en passe. Malgré la présence de ces ressources, mon pays est l’un des plus pauvres de la planète. Pourquoi cela?

  53. Le Mali est un pays qui possède des potentialités dans différents domaines. Si les autorités commencent à investir considérablement dans l’industrie, en aidant certaines entreprises déjà en faillite ou privatisées pour manque de moyens de les prendre en charge.

  54. Le Mali peut devenir un pays émergent dans quelques années, seulement. Il suffit seulement que nous acceptions de souffrir aujourd’hui en se privant de certains luxes pour faire face aux différents défis de développement ; d’industrialisation, j’en passe, qui se posent à nous.

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