L’Alliance contre la Pauvreté au Mali (AP/Mali) a procédé au lancement des consultations Nationales de la société civile sur l’Agenda de développement Post-2015 des OMD. C’était au carrefour des jeunes le samedi 12 janvier 2013.
Mme Barry Aminata Touré La parole doit désormais revenir aux populations à la base pour qu’elles définissent elles mêmes leurs préoccupations. C’est dans cette optique que l’Alliance contre la pauvreté au Mali et les acteurs de la société civile entendent déterminer le monde qu’ils veulent eux-mêmes. La présidente de ce regroupement , Mme Barry Aminata Touré a indiqué que le dit regroupement a été crée en 2005 dans la perspective de suivre le respect des engagements que les dirigeants avaient pris dans le cadre des objectifs du Millénaire pour le développement afin de faire changer les mauvaises pratiques et politiques de développement pour la réduction de la pauvreté et la restauration des équilibres socioéconomiques au bénéfice des populations Maliennes. Elle a fait comprendre que les échéances des OMD arrivent bientôt (dans 2 ans) à son échéance 2015 alors qu’au constat les résultats ne sont pas satisfaisants malgré les efforts fournis par les partenaires techniques et financiers.
Pour le cas du Mali, il y a encore 166 villages du millénaire qui sont dans une extrême pauvreté. Pour Mme Barry, ceci était due à la force dominante mondiale(le G7/G8) qui décidait des objectifs à atteindre pour réduire la pauvreté sans qu’on questionne la société civile composée de femmes, d’hommes, de jeunes, vieux, handicapés, marginalisés, exclus et même les gouvernements sur les dispositions qu’il faut mettre à leur disposition pour leur bien-être social, économique, culturel et politique. Selon elle, les limites du processus sont visibles malgré quelques progrès obtenus et malgré l’implication du PNUD. Donc, il est impératif que ceux qui sont affectés directement par la pauvreté, les inégalités et les changements climatiques mènent le débat sur l’agenda de développement pour l’après 2015 a-t-elle dit. Elle a invité tous les acteurs de tout faire pour que les voix de celles et de ceux qui n’ont pas les mêmes chances soient entendues et pas seulement écoutés.
Différentes thématiques liées à l’environnement, à la santé, l’éducation, l’accès à l’eau potable, la bonne gouvernance etc., seront discutées. Et, au mois de Mars, un rapport sera fait et des attentes seront dégagées. Les points focaux au Mali à savoir le représentant du PNUD et du gouvernement Mamadou Magassa du CSCLP ont tous abordé dans le même sens en invitant tous les acteurs à cet exercice pour sortir un bon programme en Mars 2013. La présidente des femmes de la CAFO a signifié l’engagement des femmes, des enfants auprès de l’Alliance contre la Pauvreté pour que l’initiative soit un succès.
Fakara FAINKE
