Devanture de la prison centrale : La population face aux dangers !

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La maison d’arrêt centrale (MCA), communément appelée la grande prison de Bamako, devient de plus un lieu difficile à fréquenter, au nez et à la barbe des responsables en charge des autorités en charge de la protection des personnes et le leurs biens. Les business seraient à la base. Inutile de dire ici que chacun a  sa petite facture. Et à gare à un imprudent qui ose dénoncer le jeu au risque d’être  automatiquement mis à la touche, voire muté.

Mieux vaut prévenir que guérir.  En effet, depuis un certain temps, notre pays est victime d’une  situation d’insécurité qui dépasse les frontières  Maliennes.  Djihadistes, groupes armés, narcotrafiquants,  etc. qui causent  des pertes en vies humaines.

L’arbre ne doit pas cacher la forêt. Force est de constater que certains mauvais comportements échappent à la vigilance des autorités en charge de la protection des personnes et leurs biens.

Ça se passe ici, rien qu’ici ! La fluidité devient de plus en plus caduque à  la devanture de la maison d’arrêt de Bamako. C’est vraiment  le comble.  Il suffit de faire un tour de  13 heures à 14 heures, la situation est catastrophique. Conducteurs de motos, voitures et piétons se confondent. C’est le désordre total, aucune mesure de sécurité n’est prise pour la fluidité de la circulation.

Du côté  de la « fenêtre roulette », entre surveillants de prisons et  parents de prisonniers, le business est au rendez-vous tandis que de l’autre côté, les observateurs et vendeurs des produits alimentaires tirent leur profit.

Comment peut-on permettre le désordre devant une telle maison d’arrêt où les criminels tous azimuts trouvent refuge, surtout dans un pays où du nord comme au centre, l’insécurité bas son plein. A titre d’illustration, les évènements se succèdent mais ne ressemblent pas. Après l’attaque de l’hôtel Radisson Blue, l’évasion spectaculaire de la prison centrale,  orchestrée par le criminel Wadousène soldé par deux blessés et une perte  en vie humaine. Mieux vaut prévenir que guérir !

Yacouba Dembélé

 

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1 commentaire

  1. Les occidentaux avaient la (perverse) idée d’envoyer leurs voyoU$ qui avaient 2 choix, la prison ou l’exile vers Australie ou vers le “nouveau monde” que sont les Amériques!

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