Les 4, 5 et 6 décembre 2020, le Mémorial Modibo Keïta a abrité les activités de la deuxième édition de petit Marché du Made In Mali, organisée par Karismétique, avec le soutien de plusieurs partenaires, dont ONU Femmes (partenaire officiel). Il a comme but essentiel de changer l’image du Mali, de le vendre au monde entier; de montrer le savoir-faire des jeunes entrepreneurs, particulièrement les femmes.
Les travaux d’ouverture de cette deuxième édition du petit marché du Made In Mali, ont été coprésidés par les représentants des Ministères de la culture, de l’artisanat et du tourisme, Mme Koné Fily; de la santé, de l’hygiène Publique et des affaires sociales ; de l’emploi, de la formation professionnelle ; de la représentante résidente de l’ONU Femmes au Mali, Mme Beatrice Eyong ; du représentant de la coopération canadienne au Mali, la chambre des métiers du Mali, etc.
A cette veille de Noël, dit Mme Nabou Touré, il s’agit pour l’initiatrice de l’évènement, de démontrer le savoir-faire des produits purement maliens. Malgré les difficultés rencontrées en 2020, cette édition du petit marché du Made In Mali, ajoute Nabou, est pour permettre aux commerçants (petits et grands) de renouer avec le public, de renouer avec le consommateur, leur donner l’opportunité de redécouvrir les produits maliens.
Cette édition, poursuit Nabou, est aussi un cadre d’échange, de promotion, de discussion autour de la promotion malienne. Mme Nabou Touré a déclaré que malgré les problèmes que vivent notre pays (crise sécuritaire et sanitaire), nous n’avons pas perdu de vue notre objectif qui est de montrer la résilience des entreprises maliennes et leur donner l’opportunité de dégager des perspectives positives.
Pour ce faire, dit-elle, des espaces d’échanges élaborés ont été ouverts à tous à travers des panels. Ces espaces, poursuit Nabou Touré, nous espérons, permettront à la contribution de ces jeunes entreprises, notamment celles portées par les femmes à l’économie nationale.
Elles seront également le lieu de faire connaître les opportunités d’appui qui existent et qui, malheureusement restent inconnues des demandeurs. Enfin, dit-elle, les débats avec le public permettront de sensibiliser sur la nécessaire dynamique de consommer malien.
Car, ajoute Mme Nabou Touré, «la crise que nous traversons avec la fermeture des frontières, jouant sur l’approvisionnement des marchés, nous encourage encore plus», a souligné la présidente de petit Marché du Made In Mali.
Selon Mme Nabou Touré, le petit marché de Made In Mali a bien grandi. De 16 exposants à sa première édition, nous sommes passés à plus de 70 exposants cette année. Cela dénote le dynamisme du monde entrepreneurial jeune au Mali.
Malgré le contexte difficile, a indiqué Mme Nabou Touré, ces jeunes gens que vous allez découvrir tout à l’heure en visitant les stands, montrent qu’ils sont engagés dans la construction du Mali, à travers des réponses concrètes aux besoins de la population.
Durant les trois jours que nous allons passer ensemble, déclare Mme Nabou Touré, c’est l’image du Mali que nous voulons changer, vendre au monde entier.
Cette activité, note Beatrice Eyong, donne espoir malgré les difficultés du moment pour le Mali. « Elle note la fin de la chaîne de production.
Elle dénote que les jeunes, notamment les femmes contribuent de façon immense au développement économique du Mali, cela, bien qu’elles fassent face à diverses contraintes comme les violences basées sur le genre », dit la représentante d’Onu Femmes.
Durant les trois jours, plusieurs panels ont été développés : « résilience des entreprises en temps de crise », « femmes, piliers de développement », « digitalisation », « comment bien produire pour avoir des produits », « des solutions de financements », etc.
Hadama B. Fofana