Désignation et clé de répartition des membres du CNT : Les militaires se taillent la part du lion

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Après plus d’un mois d’attente, le Président de la Transition, Chef de l’Etat, Bah N’DAW a fixé dans un décret les modalités de désignation et la clé de répartition des membres du Conseil National de Transition, ce lundi, 09 novembre 2020.

Dans le décret  N°2020 0142- PT-RM du 09 novembre 2020 fixant les modalités de désignation des membres du conseil national de transition, le Président de la transition, Chef de l’Etat, décrète en référant à la Constitution et la Charte de la Transition du 12 septembre 2020.

Article 1er : le présent décret fixe les modalités de désignation des membres du Conseil National de Transition ;

Article 2: Pour être membres du Conseil National de la Transition, les candidats doivent remplir les conditions suivantes :

être de nationalité malienne d’origine;

jouir de leurs capacités physiques et mentales;

n’avoir jamais fait l’objet d’une condamnation pénale ;

avoir les compétences requises;

être reconnus pour son engagement patriotique ;

être de très bonne moralité ;

Article 3: Les candidatures sont déposées au double du quota attribué à chaque composante sous peine d’irrecevabilité. La représentativité des femmes est une obligation pour toutes les composantes ;

Article 4: Le Vice-président de la Transition reçoit la liste de candidatures dans un délai de quarante-huit heures à compter de la date de publication du présent décret ;

Article 5: Le Vice-président, après examen des dossiers, arrête la liste des membres du Conseil National de la Transition.

La liste définitive portant désignation des membres fera l’objet d’un décret du Président de la Transition.

Dans le second décret N°2020 -0143 /PT-RM DU Mali fixant la clé de répartition datant du même jour, le Président de la Transition, Chef de l’Etat, décrète :

Vu la Constitution et la Charte de la Transition :

Article 1er :l e présent décret fixe la clé de répartition entre les composantes du Conseil National de Transition comme suit :

Vingt-deux (22) représentants des Forces de Défense et de Sécurité ;

Huit (08) représentants du Mouvement du 5 juin (MS-RFP);

Onze (11) représentants des partis et regroupements politiques;

Neuf (09) représentants des Organisations de la Société civile;

Quatre (04) représentants des groupements de femmes;

Quatre (04) représentants des groupements des jeunes;

Cinq (05) représentants des Mouvements signataires de l’Accord pour la Paix;

Quatre (04) représentants des Mouvements de l’Inclusivité;

Quatre (04) représentants des organisations de défense des droits de l’homme;

Trois (03) représentants des personnes vivant avec un handicap;

Six (06) représentants des maliens établis à l’extérieur;

Quatre (04) représentants des centrales syndicales;

Sept (07) représentants des syndicats libres et autonomes;

Huit (08) représentants des ordres professionnels;

Trois (03) représentants des confessions religieuses ;

Cinq (05) représentants des autorités traditionnelles ;

Cinq (05) représentants des chambres consulaires;

Quatre (04) représentants des faitières de la presse;

Cinq (05) représentants des faitières des arts et de la culture.

Synthèse de B. DIALLO

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3 COMMENTAIRES

  1. LES COUPABLES SERONT RETROUVES ET PUNIS !!!!!!!! J AI FOI AU POUVOIR ACTUEL POUR VENGER NOS MORTS

    ILS NE SONT PAS MORT EN VAIN INCH ALLAH!!!!!!!!!!!

  2. PRIORITE A L ARMEE CAR ONT VEUT PLUS DE AGUELHOC !!!!!!!!!

    Début 2012, une énième rébellion touareg éclate au nord du Mali. Le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (Mnla) a choisi Aguelhok à 150 km de Kidal pour déclencher les hostilités.

    Le 18 janvier, la ville est assiégée. Selon MS, enseignant à l’Institut de Formation (Ifm) des Maitres d’Aguelhoc, « on savait à la veille à travers les mouvements des autochtones que quelque chose se tramait ». Il ajoute « les hostilités ont commencé aux environs de 5h30 mn du matin. Il y a eu des tirs de mortier et de roquette sur l’Ifm sans faire de victime. » Sur le choix d’Aguelhoc, l’enseignant pense que c’est une ville stratégique à cheval entre Tessalit et Anefis. « Beaucoup d’entre nous étaient traumatisés à notre retour et nous n’avons jamais été interrogés par qui que ce soit », déplore-t-il.

    Le bilan humain varie d’une source à l’autre. Si Adama Diarra journaliste correspondant du quotidien national ‘’Essor’’ l’estime entre 80 et 100 morts, Tiémoko Sagara, Directeur régional de l’Office de Radio et Télévision du Mali (Ortm) de l’antenne de Kidal, l’évalue à une centaine. De leur coté, les sources gouvernementales parlent de 153 morts.

    Le président de la République Amadou Toumani Touré, dans une interview accordée au journal français « le Figaro », déclare : “lorsque le Mnla a quitté les lieux nous avons découvert une tragédie. Les noirs avaient les poignets ligotés dans le dos. Ils ont été abattus par des balles tirées à bout portant dans la tête. Ceux qui avaient la peau blanche, les Arabes et les Touaregs, ont été égorgés et souvent éventrés. C’est un crime de guerre”.

    Six ans après …

    A l’époque une enquête judiciaire avait été ouverte. Depuis les choses piétinent. Selon le Président de l’Association malienne des droits de l’Homme (Amdh), Me Moctar Mariko, la Cour Pénale Internationale (CPI) s’est déclarée compétente pour connaitre l’affaire, mais elle évoque des raisons de sécurité pour ne pas se rendre sur les lieux. De son côté, le substitut du Procureur du Pôle judiciaire spécialisé, chargé de l’enquête sur les événements du nord, Abdoul Karim Diarra évoque la sensibilité du dossier et affirme n’avoir pas eu connaissance d’un nouveau développement.

    Le Directeur de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa), le Colonel Diaran Koné n’a pas voulu s’exprimer sur le sujet. Par contre, le Sergent Baga, un rescapé, toujours sous le choc, évoque l’horreur, sans plus de précisions. Sur le non renvoi des renforts, le militaire affirme ignorer les raisons.

    Abdrahamane Sissoko

    Source: Le Pays

    Tags : KidalmnlaTessalit

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