Désignation du président de la transition : des Bamakois se prononcent

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Le vendredi 25 septembre, au Centre international de conférence de Bamako (CICB),  N’Bah Daw a été investi président de la transition du Mali. nous avons fait réagir des Bamako.

 Dr. Amadou Koné, professeur d’enseignement supérieur et président du mouvement républicain :

«Le président a pris des engagements, nous attendons qu’il travaille et mette les Maliens en confiance…»

Je souhaite que le nouveau président de la transition puisse mettre sur pied les Institutions de  la République, faire assurer la continuité de l’Etat, organiser les élections générales. Ainsi qu’il tire de nouvelles bases pour un Mali nouveau tout en luttant contre la corruption, l’achat de conscience dans les votes, assainir les finances et numériser nos administrations pour réduire la corruption et définir le modèle de citoyen malien que nous voulons.

Nous devons essayer de réfléchir profondément pendant cette transition afin d’éviter de tomber dans les mêmes crises. Je lance un appel à tous les Maliens de rester vigilants et veiller à ce que nous avons toujours l’habitude de faire, c’est-à-dire «critiquer sans rien proposer». Le président a pris des engagements, nous attendons qu’il travaille et mette le Mali en confiance, qu’il assure la sécurité. Tous les Maliens doivent se comporter comme ambassadeur de ce nouveau Mali que nous voulons créer.

Diombera Niouma Sitan Soumaré, étudiante :

«J’attends qu’il mette le Mali sur pied…»

Je souhaite tout abord la bienvenue et bonne chance au président N’Bah Daw pour sa mission. J’attends qu’il mette le Mali sur pied, à tous les niveaux, plus précisément la sécurité, la santé, la famine et la crise scolaire. Je veux qu’il essaie de préparer une bonne élection dans les mois à venir puisqu’il a 18 mois seulement. Il faut que lui et son équipe travaillent dur car nous les observons. Je conseille à mes frères et sœurs de soutenir le nouveau président de transition et que nous arrêtions de critiquer et laisser le président et son gouvernement faire leur travail.

Binèfou dit Dramane Koné, ingénieur en exploitation minière :

«J’attends que le président N’Bah Dao soit un homme de terrain et de justice»

J’attends que le président N’Bah Dao soit un homme de terrain et de justice ; il ne faut pas qu’il se limite à écouter, à recevoir des rapports, mais qu’il soit sur le terrain pour vérifier et sanctionner. Car c’est cela le véritable problème des Maliens. Or, tout le monde dit qu’il nous faut un président correct, mais est-ce que nous-mêmes nous sommes corrects ? Si nous voulons le changement, il faut que nous-mêmes changions notre comportement.

Ainsi le Mali fait face à beaucoup de problèmes que lui seul ne pas résoudre ; le président Daw est là pour mettre de l’ordre et organiser une élection transparente. Alors soyons justes pour lui faciliter la tâche car nous ne pouvons pas tout attendre de nos autorités, parce que nous avons un rôle à jouer aussi.

Ibrahim Nantoumé, vigile : «Je demande au président N’Bah Daw de continuer à bâtir le pays comme il l’a toujours fait»

Je demande au président N’Bah Daw de continuer à bâtir le pays comme il l’a toujours fait dans le passé, dans la bonne gouvernance et la justice. Je souhaite qu’il assure la sécurité sur toute l’étendue du territoire national, qu’il veille à l’éducation et l’insécurité alimentaire, lutter contre la corruption et préserver une bonne santé. Cette transition ne peut pas être gérée par lui seul, il faut l’implication de tous les fils et filles du Mali à l’intérieur comme à l’extérieur, pour aider le président dans sa mission. Nous devons tous placer le Mali au-dessus de tout.

Djènèba Touré, technico-commerciale :

«Je veux que le président N’Bah Daw veille en premier lieu sur l’éducation qui est bafouée…»

Je veux que le président N’Bah Daw veille en premier lieu sur l’éducation qui est bafouée depuis plus d’un an ; ensuite, assurer la sécurité sur toute l’étendue du territoire national tout en mettre nos FAMA dans les bonnes conditions et enfin, lutter contre la faim car une population qui a faim ne peut pas travailler et ne pensera qu’à la corruption. Je lance un appel à tout le monde, si nous voulons le changement, il faut qu’on change nos comportements, notre mentalité ; ne pas s’asseoir dans l’espoir de gagner de l’argent facile, mais se lever pour travailler dur, pour s’assurer un futur radieux.

Assitan Traoré, étudiante à la faculté de médecine :

«Je pense que nous devons le soutenir et l’accompagner dans sa mission»

Le nouveau président de la transition est venu trouver que ça n’allait pas du tout. Alors, je pense que nous devons le soutenir et l’accompagner dans sa mission pour qu’il arrange bien les choses. Par contre, nous les populations, il faut que nous changions car le problème du Mali ce n’est pas nos dirigeants seulement, c’est nous- mêmes. Alors, il faut un changement de mentalité, en agissant intellectuellement, se donner le temps de s’écouter les uns et les autres, pour un Mali uni et fort.

Fatim B. TOUNAKRA

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