Créée pour s’occuper du désenclavement intérieur et extérieur du Mali par la voie fluviale, la Compagnie malienne de navigation (Comanav) traverse actuellement les pires moments de sa vie, car, de sources sûres, la structure serait victime d’une gestion clanique orchestrée par la Directrice générale, Mme Dembélé Goundo Diallo.
Chargée du désenclavement intérieur et extérieur du Mali par la voie fluviale, le mode de fonctionnement de la Compagnie malienne de navigation (Comanav) est de plus en plus décrié. Victime d’une gestion chaotique, de l’attribution des marchés sans appel d’offres et du favoritisme, tout y se passe à la Comanav conformément à la volonté ferme de la Directrice générale, Mme Dembélé Goundo Diallo qui jure de mettre à plat cette structure étatique.
Aussi, inutile de rappeler qu’à la Comanav, certains travailleurs font un cumul de fonctions avec la complicité de la Directrice. Pour preuve, Mme Mama Karabenta est à la fois chef Service comptable et financier et chef Service inspection. Alors qu’Abdoulaye Idrissa Maïga est Directeur général adjoint, en même temps, chef Service maintenance.
De sources sûres, la restauration de la Comanav a été attribuée aux proches de la Directrice générale, sans appel d’offres et qui n’ont pas la qualification requise pour faire ce travail. Pis encore, selon les mêmes sources, tout comme Eli Diarra qui s’occupe de la restauration sans aucune qualification, c’est le jeune frère de Mme la Directrice, un certain Djibril Diallo, qui est le chef approvisionnement de la Comanav. Comme pour dire que la Comanav est devenue le nid du népotisme et du clientélisme au bord du fleuve Niger à Koulikoro, sous le regard impuissant de certains travailleurs.
En tout cas, à la Comanav, le climat est crispé et le personnel demande le départ de la Directrice générale, Mme Dembélé Goundo Diallo, qui est indexée comme seule responsable de la descente aux enfers de la compagnie. Pour mieux réussir dans sa mission, elle s’est faite entourée par ses proches qui ne peuvent rien lui refuser et qui sont prêts à faire tout ce qu’elle demande. Avec des menaces qu’elle brandit tous les jours, le syndicat dont le Secrétaire général serait, selon nos sources, à la recherche d’un poste qui n’aura jamais.
A la Comanav, personne ne peut dire le contraire de ce que la Directrice pense, au risque de s’exposer à sa colère aux conséquences parfois lourdes. Ce qui fait qu’elle est le seul commandant à bord de la Comanav et piétine la Compagnie, à son bon vouloir. A ce rythme, si rien n’est fait pour sauver cette structure qui est en train de mourir de sa belle mort, elle connaîtra le même sort que beaucoup de nos structures étatiques qui ont finalement fermé les portes.
A suivre…