« Des vidéos privées » de Karim Keïta font polémique

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Alors qu’un mouvement incarné par l’Iman Mahamoud Dicko, réclame la démission du Président IBK et tout son régime, son fils, l’honorable Karim Keita, non moins président de la commission de défense, sécurité et protection civile de l’Assemblée Nationale, a encore fait parler de lui, après le sulfureux épisode de la fête d’anniversaire du chef de la Sécurité d’Etat.

En effet, dans des vidéos très peu orthodoxes, qui ont fait le tour des réseaux entre le 2 et le 3 juillet, on le voit, en compagnie de ses amis et de jolies filles, danser le « Coupé-décalé », une danse ivoirienne qui s’est révélée à l’Afrique de l’Ouest à parti des années 2003.  Pour quelle occasion ? Nous n’avons pas la moindre idée. Et pour cause, au moment où on mettait sous presse, ni la date ni le lieu des événements n’ont été confirmés. Et si l’auteur de cette fuite est toujours inconnu, tout porte à croire qu’il s’agit d’un proche de la famille présidentielle. Qui que ce soit, l’occasion était bonne pour les détracteurs du régime  pour traiter pour le président  de tous les péchés d’Israël. En tout état de cause, les dites vidéos ont fait polémique sur les réseaux sociaux, et cela malgré les explications apportées pour la circonstance.

Sur Twitter son réseau social préféré, l’honorable Karim Keita a réagi en ces termes « des esprits mal intentionnés veulent me mêler à une cérémonie privée organisée à l’étranger par des amis ou je n’ai  fait qu’une brève apparition et dont je n’étais chargé ni du menu ni de la liste des invités.» Et de se défendre « Ce déplacement à titre privé n’a pas coûté le moindre centime au contribuable. » Et malgré le renouvellement de son engagement pour le Mali et le peuple malien, si certains l’ont défendu en insistant sur le caractère privé de ces images, d’aucuns au contraire ont dénoncé la gabegie en rappelant le contexte sécuritaire au Mali, où les attaques contre l’armée et les populations civiles continuent des faire de nombreuses victimes. La dernière date du 02 juillet 2020, à Bankass, faisant 36 morts, de nombreux blessés et d’importants dégâts matériels. Et même si le célèbre député s’est défendu en précisant que « Ce déplacement à titre privé n’a pas coûté le moindre centime au contribuable », toujours  sur Twitter, d’aucuns ont réclamé tout simplement sa démission de la tête de la commission chargée  de la défense de la 6e législature.

Bill Carson

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