Après un mois de jeûne en implorant Allah, la jeunesse bamakoise est de retour dans les bars de la capitale. L’ambiance est visible depuis l’entrée des bistrots et maquis qui poussent comme des champignons dans la capitale: Sous le bruit assourdissant des décibels, la bière coule à flot et les chambres de passe font le plein car les «gazelles de nuit» sont très sollicitées.
Nous avons eu le plaisir de vivre en cette veille de fête de l’Aïd el fitr marquant la fête de fin du mois de ramadan, l’ambiance des maquis de Bamako où viennent se perdre nos frères et sœurs en panne de repère. Mais pour visiter pareils endroits, il faut être sur ses gardes car on n’est pas à l’abri de bagarres qui peuvent éclater à tout moment, sans compter la fumée de cigarettes et l’odeur du chanvre indien.
Il est exactement 23 heures. Nous sommes non loin de Lafiabougou, dans un bar situé non loin du marché. Les «filles de joie» animent le coin en se trémoussant au son de la musique. Un peu dans le noir, les jeunes qui n’ont pas les moyens de prendre une chambre de passe négocient avec la cliente et la satisfaction de la libido se passera sur les étals des vendeuses. Les prostituées rivalisent d’ardeur pour atteindre le cœur des hommes et se faire ainsi de l’argent. Tout d’un coup, une bagarre éclate dans une chambre de passe entre une fille de joie et son client. «J’ai donné 5 000 FCFA pour deux passages. Et sans que je ne termine la première partie, elle me rejette sous le prétexte que je suis sous l’effet de l’alcool. J’ai perdu mon argent parce que les loubards sont intervenus en sa faveur parce qu’ils sont en complicité avec les filles», a déclaré A.B. Faux ! Rétorque la prostituée, qui explique que son client voulait persister et lui faire perdre son temps parce qu’il était ivre. Face à sa résistance, il a serré son cou avec un bras. Pour se défaire de l’étau qui commençait à l’étouffer, elle a dû mordre notre homme au poignet. Au vu de ce comportement incorrect, le gérant interdit désormais à notre ami toute visite dans le bar.
A minuit, nous quittons Lafiabougou pour faire cap sur l’Aci 2000. Les bars chinois ont le vent en poupe. Dans les couloirs, hommes et femmes attendent leur tour tellement la demande de chambre de passe dépasse l’offre. A l’intérieur du bar, les jeunes et quelques moins jeunes sont vraiment en fête: les bouteilles de bière emplissent les tables et c’est comme si on voulait se rattraper après un mois d’abstinence pour cause de ramadan.
Un peu plus loin, dans un autre bar, c’est la dispute entre deux péripatéticiennes. La première qui a un peu plus de quarante ans, manifeste sa jalousie parce que l’autre, de loin plus jeune, rafle la clientèle. Malgré l’intervention des adeptes de Bacchus, elle ne veut rien comprendre, cherchant à en découdre avec la petite qui non seulement attire par sa beauté et sa jeunesse, mais se permet de casser les prix en ce jour d’affluence où il faut faire le contraire.
Dans un autre coin de l’Aci 2000, nous sommes vite repérés et le propriétaire des lieux nous informe que les hommes de media ne sont pas les bienvenus dans son temple de la débauche.
A la question de savoir pourquoi cet ostracisme, il nous fait savoir vertement que son bar ne reçoit plus de journalistes qui vont ensuite raconter ce qu’ils ont vu. Il ne veut pas d’ennuis. Nous sommes obligés d’aller voir ailleurs pour ne pas nous faire rectifier le portrait par les loubards prompts à bander des muscles dans ces lieux sans foi ni loi.
C’est ainsi que nous nous rendons dans un coin perdu dans Djicoroni. L’ambiance est festive et les filles de joie, habillées de façon à exhiber leurs rondeurs pour attirer les chauds lapins, envahissent la piste de danse pour se retrouver ainsi sous la lumière des projecteurs. Question de mieux se faire remarquer. Toutes les tables étaient garnies de bouteilles d’eau de feu. On dirait qu’à Bamako, l’argent ne sort que le soir pour prendre le chemin des bars et chambres de passe.
Nous avons visité d’autres endroits et c’est presque le même scénario monté autour de l’alcool, du sexe et quelques fois aussi de la drogue. Et nous nous posons alors la question de savoir ce que deviendra réellement cette jeunesse qui sombre de plus en plus dans la débauche facilitée par le foisonnement de bars et autres endroits malfamés à Bamako?
Destin GNIMADI
90% musulmans, 5% de chrétiens et 5% d’animistes. Je ne crois pas que seuls 10% de la population remplissent autant les bars. Le jour où la jeunesse africaine pratiquera la vrai réligion pas celles des colonisateurs (islam et christianisme et tout ce qui en dérive) pour qui la réligion à juste été un facteur d’asservissement et d’humiliation, ce jour là la jeunesse africaine aura de vrais répères. Si vous saviez comme les arabes et les occidents nous méprisent et ce moquent de la manière dont on pratique des réligions qui ont été taillés pour eux. J’entends déjà les intégristes de tous bords crier au haram ou au blasphème en se faisant les fiéfés défendeurs de réligions qui ont été imposés à leurs ancêtres. Réveillez-vous donc et cessez de jouer aux hypocrites. Tous les pays qui sont en train de se développer ont gardé leurs réligions : j’entends par là la Chine, l’Inde. Et nous pauvre africain nous sommes là à nous tuer soi-disant au nom de l’Islam ou du Christianisme et nom de Dieu. Comme si Dieu était devenu impuissant au point de laisser des ignards commettre des crimes en son nom. Alors au lieu de venir nous casser les pieds avec les réligions importés, aller aux sources des vrais pratiques réligieuses africaines. Là se trouve notre salut. Comme on dit “Yèron don de niogontè”.
Nos autorité doivent agir à ces débauches, si non MUJAO le ferra à sa place.
qu’ils se depechent d’en profiter ,les islamistes arrivent ! là c’est la bite qu’ils vont se faire couper
c’est pour ça que tu ne metra jamai le pied dans le pays de ta fille, petite lâche
couillon ,ma fille est française ,et quand je vois l’etat dans lequel est le Mali actuellement , elle n’est pas prete à mettre les pieds dans le pays de sa mère 😉 😉
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