Diawara Zénab Sidibé, Présidente du « Fan club Cheick Ismail Dramé » et du Mouvement pour la lutte contre les antis-valeurs (Mlcav) affiche un soutien sans faille à l’initiative de l’imam Dicko. Pourquoi ? Elle a donné les raisons à L’Aube.
D’emblée, Zénab Sidibé déclare : « Aucun effort n’est de trop quand il s’agit de questions à l’existence même du Mali». Responsable du Mouvement des femmes constitué autour de Dicko, elle affirme que le président du Haut conseil islamique, Dicko, peut compter sur le soutien de toutes les femmes du Mali, sans exception. La centaine d’associations féminines, qui soutiennent l’imam, sont toutes là pour participer à cette manifestation de colère : « Aujourd’hui le Mali va mal, très mal. Et nous, les femmes, nous payons un lourd tribu à cette crise sécuritaire. Chaque jour nous perdons nos enfants, nos époux, nos frères. Il est temps que cela cesse…», martèle Mme Diawara.
Mme Diawara Zénab estime qu’en état actuel l’imam Dicko est la personne la mieux indiqué pour mettre un holà à cette situation dramatique que connait le Mali : « Tout le monde voit ce qui ce passe actuellement dans le pays. Le Mali va tout droit dans le mur et seul l’imam Dicko est capable de nous sauver ». Elle précise : « chaque fois qu’il fallait tirer la sonnette d’alarme, le Cheick Dicko l’a fait. C’est un patriote !».
Diawara Zénab Sidibé ne mâche pas ses mots quand elle dénonce la gouvernance actuelle : « La situation actuelle est vraiment catastrophique sur tous les plans. Rien ne fonctionne dans ce pays, tout est bloqué : l’école, la santé, le commerce. Et cela nous ne pouvons plus l’accepter ». Aussi, elle exige le départ immédiat du chef de l’Etat et du gouvernement : « Il faut qu’Ibrahim Boubacar Keita dégage ! De même que ce gouvernement qui est aux affaires. Ils ont montré leur incapacité, leur limite. A cause d’eux, le Mali est en train de se disloquer, le pays est fracturé. Nous ne pouvons tolérer cela plus longtemps. Il est temps d’en tirer les conséquences » indique la présidente du MLCAV.
En outre elle fustige la présence des forces internationales dans notre pays « le sang a trop coulé dans ce pays malgré leur présence. Ils ne servent à rien sinon à aggraver la crise. Minusma et Barkhane doivent dégager » clame Mme Diawara. Elle précise que toutes les dispositions sont prises pour la réussite de la manifestation du vendredi prochain « les préparatifs se déroulent bien. Pour nous, les femmes c’est plus qu’une marche, mais plutôt un combat, et c’est pour cela que on est en train de se préparé minutieusement. Les femmes sont vraiment déterminées. Cette marche doit être la bataille finale contre l’impunité, l’injustice qui caractérise le régime actuel » affirme-t- -elle.
En fin, Madame Diawara invite toutes les femmes à venir à la marche avec des fouloirs rouges qui signifie le sang de toutes les victimes, et des pagnes noires qui symbolisent le deuil et la souffrance qu’endurent particulièrement les femmes.
Debi Elisabeth Samaké
(Stagiaire)