L’homosexualité est jadis bannie dans la société malienne. Mais aujourd’hui, ce phénomène dont on parle peu gagne de plus en plus du terrain dans notre pays à voir le nombre croissant de ces pratiquants.
Condamnée par toutes les religions et même les athées, aujourd’hui, on s’adonne à cœur joie à l’homosexualité. Ils sont jeunes et font travailler leur musculation pendant la journée, mais qui la nuit tombée s’exhibent sur les pistes de danse des lieux privilégiés de rencontre. Les gens du même sexe (homosexuels) se donnent rendez-vous dans les chambres de passe sous l’œil complaisant du promoteur du lieu.
On les rencontre partout à Bamako et surtout à la rue princesse de Badalabougou et celle de l’Hippodrome. Quand on s’amuse à faire un tour, le samedi soir, on y voit des couples d’homme et de femme en train de se draguer. Autrefois c’était une honte d’avoir un enfant homosexuel où au pire des cas les parents se chargeaient de l’exterminer. Mais de nos jours, ce phénomène est admis et fait même partie de l’évolution. Les parents se montrent impuissants.
L’aggravation de ce phénomène serait due par la pauvreté grandissante et la quête effrénée du gain facile. Faut-il le souligner, ce sont des touristes étrangers qui débarquent chez nous avec leur argent pour assouvir leur appétit sexuel avec un ou une partenaire de même sexe qu’eux. La plupart viennent à Bamako pour une mission bien définie : trouver le maximum de victimes et en faire un marché florissant à l’extérieur. Le business marche à merveille au moyen de l’argent, des motos, des téléphones portables et même de la clef d’une voiture à leurs partenaires. Trois milieux les intéressent : l’espace scolaire, le milieu sportif et celui des artistes. Bref, c’est un réseau puissant qui s’instaure chez nous au vu et au su de tout le monde.
Dans un quartier de la Commune II du district, il y a un réseau de femmes teinturière qui s’attelle à sensibiliser les jeunes filles à épouser cette nouvelle forme de vie, c’est-à-dire à coucher avec une personne du même sexe appeler, l’homosexualité. Les femmes qui en pratiquent disposent des sexes artificiels masculins qui, selon elles, peuvent valablement faire jouir sinon dépasser l’extase du sexe naturel. L’acte se déroule dans un lieu offrant toutes les commodités.
Voir une jeune fille en train de donner une gifle à sa partenaire, parce qu’elle l’a surprise avec un mec est devenue monnaie courante à Bamako. Ainsi, des comportements les plus décents on est à ceux les plus honteux mais qui ne suscitent la moindre réprobation. Les pouvoirs publics ferment les yeux. Absolument personne ne sait jusqu’à quel point et à quel rythme les choses vont se dégrader. Il est temps que les autorités s’assument et prennent leurs responsabilités face à ce mal qui mine notre société.
Ibrahim Soufountera