Le dépôt de transit d’ordures de la commune II situé à Médina-Coura entre le groupe scolaire Mamadou Diarra et l’Institut des Formations Professionnelles (IFP) et non loin de la mairie de la commune, du CSCOM et du jardin d’enfant agace les riverains à cause de son emplacement et des odeurs nauséabondes qu’il dégage. Conscients du danger de ce dépôt sur leur santé, sur la santé de leurs enfants, les membres de l’Association « An bé anka sigi da fè » a organisé le samedi 24 septembre 2016, une réunion dans la cour de l’école entre les chefs de famille et les autorités. A la rencontre, le chef du quartier et le maire ont brillé par leur absence.
Deux points étaient à l’ordre du jour de cette rencontre : il s’agissait de parler sur les impacts de ce dépôt qui reçoit les ordures de tous les quartiers de la commune, et de trouver une solution définitive à cette énorme difficulté dont les habitants sont confrontés. Surtout que le dépôt d’ordures représente un grand danger pour les 2.370 élèves et les 67 enseignants du groupe scolaire Mamadou Diarra pour la simple raison qu’il est contigu à l’école. Déjà, sa présence a rendu malade certains enseignants et causé l’effondrement de la clôture du groupe scolaire l’année passée et cette année aussi, selon les responsables de l’école. Aux dires du Directeur coordinateur du groupe scolaire, Abdel Kader Traoré, des enseignants et des apprenants sont exposés à des maladies. Inquiet de cette situation alors que la rentrée est prévue dans moins d’une semaine, le responsable du groupe scolaire lance un appel aux autorités de les aider afin que les mêmes problèmes ne puissent ressurgir durant l’année scolaire.
Après maintes interpellations des autorités, les riverains pensent qu’il est inadmissible à ce que le dépôt reste en lieu et place du fait, surtout qu’il est là en violation de la loi. Selon les chefs de familles, le dépôt n’est plus un lieu de transit d’ordures pour la commune II mais pour le district. Ils ont fait, aussi, savoir que cela fait maintenant des mois que le dépôt est rempli d’ordures.
Selon Ibrahima Sidibé, membre de l’association, les gens ne peuvent plus s’assoir dans les carrés à cause des odeurs pestilentiels que dégage le dépôt, à cause des mouches et moustiques. Plus loin, il dira qu’ils ont mené des enquêtes jusqu’au niveau du CSCOM et qu’il s’est avéré que le cscom reçoit une douzaine de personnes par jour à cause du paludisme. Les autorités sont donc interpellées, car il y a de cela des mois que cette situation perdure par manque volonté ou de négligence.
Ousmane Baba Dramé
c la solution
raison pour laquelle elle devrait commencer par les ordures
c pas ifp mais cfp
Comments are closed.