Déperdition des US et COUTUMES : Un chef de famille instruit la prostitution à ses filles à Yirimadio

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            Les quartiers périphériques ont un train de vie hors pair. Leur credo semble être le «laisser aller et le laisser faire». Ils ont une réalité atypique. Et les enfants sont généralement les premières victimes de cette fuite de responsabilité de certains parents face à leurs obligations familiales et sociales. A Yirimadio, le nommé AB recommande à chacune de ses filles de se chercher un « cavalier », jargon signifiant celui avec qui, elle entretient une  relation idyllique.

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            La raison fondamentale est d’amener chacune de ses progénitures à trouver un amant à même de satisfaire ses besoins matériels.

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            Cela fait aujourd’hui une semaine que AB, prétendu père refuse de payer les frais de cours privés de sa fille SB qui fait une classe de terminale et malheureusement issue d’une famille dont le chef est démissionnaire quant à ses devoirs Chaque fois que SB demande de l’argent à son père pour qu’elle puisse s’acquitter de ses frais de cours, AB en des termes clairs et précis, dit ceci : « Il est normal sinon décent qu’une fille effleurant  la vingtaine ait un cavalier pour que le père se décharger de ses devoirs pour faire face à celles qui n’ont pas l’âge de la responsabilité pénale. Je vous demande de chercher des copains qui soient disposés à faire face à vos dépenses, qu’importe que les mariages religieux ou civil soient célébré ou pas ».

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            Approchée par nos soins, SB  s’explique : « Mon père m’a toujours dit qu’au rythme actuel des choses, les parents ne sont toujours pas à mesure de couvrir tous les besoins de leurs enfants. Par conséquent, le mariage sera une pratique désuète avec l’usure du temps. Moi, je dois me chercher un garçon qui pourrait me donner des sous. Maintenant les gens ont une conception matérialiste de la vie en général et sur le mariage en particulier. Tout est cher et une seule personne ne peut pas tout assurer tant la demande sociale  est forte. A cet effet, je vous donne la liberté de vous faire amie à qui vous voulez pourvu que la personne puisse vous satisfaire matériellement. Dans notre famille, chacun est libre de faire ce qu’il veut. Mon principe est de ne rien critiquer, de ne rien condamner, et de ne me plaindre de rien ».

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            De l’analyse de ce cas, il apparaît clairement que l’immense majorité des parents ont démissionné de leur responsabilité, se contentant de laisser les enfants faire ce qu’ils veulent au grand dam de nos valeurs sociétales. Sinon comment comprendre que des parents demandent purement et simplement à leurs filles de se donner au plus offrant. C’est pour de pareilles raisons que beaucoup ne s’intéressent pas aux études de leurs enfants. 

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            Par ce papier, nous demandons à certains parents que l’éducation, la bonne éducation est un droit pour l’enfant et un devoir pour le parent. Pour cela, on peut ne pas être à mesure de satisfaire à tous les besoins d’un enfant, car certains sont mesquins, mais de là à les orienter sur des déviations sexuelles, il y a un  pas de déshonneur qu’il faut s’interdire de franchir.

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Ténéko KONE

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