Après l’échec des politiques et les dérives constatées dans la société malienne, un nouveau mouvement, dirigé par Abdoulaye Touré, ex-président du Conseil national de la jeunesse du Mali (CNJ), désire œuvrer à la constitution d’un régime démocratique stable et puissant, suivant leur propre modèle, empêchant toute résurgence de tendances totalitaires ou autoritaires.
Dénommé Mouvement des Forces alternatives pour la démocratie et l’intégration au Mali (FADIMA), cette formation a tenu sa première Assemblée le samedi 24 décembre à l’hôtel Massaley à l’ACI 2 000 devant un parterre d’invités et une foule nombreuse qui assirent au changement et apporter leur soutien à Abdoulaye Touré pour cette belle initiative. Ce mouvement entend participer aux débats démocratiques qui semblent d’ailleurs totalement sclérosés. Il s’agit, pour lui, de contribuer sans aucun parti pris. Pour le premier responsable du Mouvement, Abdoulaye Touré “C’est un mouvement d’éveil de conscience qui concerne tout le monde; pas que les jeunes et il n’est pas un parti politique. C’est un mouvement qui veut que le Mali se réveille et que les Maliens prennent leur destin en main. Il se veut également critique mais proposer des idées et d’agir.
Notre objectif est d’informer les Maliens sur la réalité du pays et sur tout ce qui se passe aujourd’hui. Il ne sert à rien de se mettre dos-à-dos car le problème du Mali est connu de tous. Il faut que nous redonnions une autre image au Mali car elle est entrain d’être ternie partout dans le monde entier”.
Avant le lancement officiel, le mouvement est déjà représenté dans toutes les régions du Mali sans exception. “Nous avons déjà des relais dans les régions et les réunions se poursuivent en attendant la réception officielle des documents afin d’aller vers le peuple malien pour lui expliquer et faire comprendre nos objectifs pour un Mali digne. Nous voulons que la démocratie soit une réalité au Mali car nous les jeunes, nous sommes appelés demain à gérer ce pays” a-t- il commenté.
Avant de soutenir que : “Le Mali a assez souffert, nous devons nous donner la main pour aider ce pays en apportant nos connaissances, nos expertises pour faire face à l’impérialisme. Il est grand temps que nous prenions nous-mêmes nos propres responsabilités. C’est pourquoi, le mouvement a décidé de faire appel à des patriotes, des intellectuels engagés et déterminés afin que chacun dans son domaine puisse apporter sa pierre à la construction du Mali. Nous ne sommes ni parti politique et nous n’avons pas l’intention pour l’instant de devenir un parti politique. Nous ne sommes qu’un mouvement qui évolue tout seul et qui n’est engagé avec aucun parti politique ni association“.
B DIABATE