Les voies publiques et artères concernées par la mesure de déguerpissement seront entièrement dégagées à partir d’aujourd’hui, pour rendre la circulation à Bamako fluide.
Les pouvoirs publics ont eu des pourparlers avec les acteurs concernés pour dégager les voies de la capitale encombrées. Déjà, les citadins ont constaté une amélioration sensible de la situation en ce sens que certaines artères deviennent de plus en plus fluides grâce à l’implication effective des responsables d’associations de commerçants détaillants qui ont bien apprécié la bonne disposition d’esprit des pouvoirs à impliquer les acteurs dans le processus.
Sont concernées par la mesure de libération, les voies suivantes : tronçon “Anneau Sotrama” allant du stop Odipac au rond-point de Médine ; de la place de la Liberté à la rue Titi Niaré en passant par la Grande poste, la devanture de l’INA ; de la direction des impôts jusqu’au 3e pont ; de l’école Liberté A en passant par le stade Omnisports Modibo Kéita, l’Ecole de Missira, le marché de bananes pour aboutir à Photo cola-Hippodrome ; de la Place de l’Indépendance à la place du Souvenir en passant par la Gondole et Mali-Mag ; de la place de la Liberté au pont des Martyrs ; du monument de la Paix au monument de l’Indépendance ; du Carrefour Shell à Kontron ni Sanè en passant par l’ORTM, la Bank of Africa, Aïcha Cabine et l’Ecole de boulangerie SOADF ; de l’avenue Al-Qods en passant par l’Assemblée nationale, la rue Titi Niaré jusqu’à la Promenade des Angevins et tout le Centre commercial (Marché rose, Dabanani et Dibidani).
Ceux qui ne libéreront pas les lieux avant la date butoir, fixée à hier à minuit, verront leurs étals, kiosques ou magasins saccagés, dégagés des voies par des engins lourds. Pour ce faire, quelque 800 éléments des forces de sécurité seront mobilisés pour assurer la protection des agents chargés de faire appliquer la mesure.
Certains éléments des forces de l’ordre resteront ensuite pour occuper les lieux dans le but d’empêcher tout retour des contrevenants. Après deux reports, il faut espérer qu’aujourd’hui sera la bonne.
Y. C.
