Alors que le découpage territorial et administratif a été sur la table de l’organe législatif de la transition pour être soumis à l’approbation des membres du CNT, une autre ancienne vidéo très pertinente de Choguel est revenue sur la toile. En sa qualité de président du Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD), fronde improbable créé aux lendemains de la présidentielle 2018, il s’est, dans d’une interview accordée à la chaine M7, farouchement opposé, mettant en garde toute idée de réorganiser à nouveau le territoire national. Pour l’ex-président du Comité stratégique et porte-parole du M5-RFP, le projet initié par le régime défunt, qu’il a servi avant d’être écarté, « n’est ni opportun, ni pertinent ». Et pire, à ses yeux il était un danger pour la stabilité territoriale du pays.
Et selon lui, ce sont les mouvements armés et des puissances extérieures, qui ont un agenda pour diviser le Mali, qui étaient derrière ledit projet. « C’est sous la pression des armes que le gouvernement les crée des nouvelles régions cercles. Et à ce rythme va se retrouver 400 à 500 au lieu de 147 initialement, avec un budget de 60 à 100 milliards, a-t-il expliqué
« Il y aura aussi le Senat, les conseillers, nommer des préfets et des sous-préfets qu’il faut payer. Finalement le budget de l’Etat ne va servir qu’à financer les salaires. Et le développement va attendre. » Alors que la refondation est devenue son cheval de bataille depuis son avènement à la Primature, Choguel s’y était opposé au temps IBK au motif que l’Etat n’existe pas dans les régions du septentrion. Sauf que ce vide n’était pas comblé au moment où le gouvernement Choguel revenait sur ledit projet. D’ailleurs son périple qui devrait l’amener à Bourem et Ansongo a été écrouté pour des raisons sécuritaires. Comme quoi les critiques de Choguel maquaient d’objectivité. Et n’avaient que pour seule motivation forcé une porte qui lui était fermé, pour s’inviter au banquet.
Source : Le Déclic