Les femmes de la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM) ont marqué la journée du 8 mars à travers une conférence débats à la Pyramide du souvenir. Elle était animée par Mme Aïchata Bâ Diallo sous la présidence d’Hamadoun Amion Guindo, secrétaire général de la CSTM. Il était question de “l’autonomisation économique des femmes dans le monde du travail à plein temps”.
Selon la conférencière, les femmes, avec l’Organisation internationale de travail (OIT), sont parvenues à obtenir beaucoup de conventions pour l’égalité du genre, notamment l’allègement des travaux domestiques. La lutte, à en croire Mme Diallo, a permis à la femme d’avoir plus de droits, plus de confiance en soi et surtout plus de crédibilité dans les hautes sphères de l’administration de l’Etat et de la politique.
Economiquement parlant, la femme est aujourd’hui un agent de développement avec le droit à la dignité, le droit de choisir, le droit de décider, le droit de veiller sur sa vie, le droit de se prendre en charge.
C’est en 1975 que l’ONU a instauré le 8 mars, Journée internationale de la femme, célébrée par toutes les nations civilisée. Il s’agit chaque fois de faire le bilan des acquis et mettre en place des stratégies pour plus d’égalité entre l’homme et la femme.
En 1885, à New York (Etats-Unis), des femmes ont marché parce qu’elles travaillaient 12 h par jour avec un salaire injuste. Elles n’avaient pas le droit de voter. La même année, elles ont fait 40 grèves au Canada. Women’s Day a été instauré en 1909 aux USA. En 1914, les femmes ont marché en Allemagne. En 1915, elles ont marché pour plus de droit et d’égalité. Tout ceci aboutira à l’instauration en 1975 de la Journée internationale de la femme le 8 mars de chaque année par les Nations unies.
Moriba Camara