Crée par des hommes et femmes pétris d’expériences et ayant pour objectif de défendre les intérêts des Maliens de l’Extérieur, le Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM) gagne en confiance auprès de ses compatriotes de l’Intérieur. Comme l’atteste la place qu’occupe cette association au sein du Conseil National de la Société Civile. Une reconnaissance du mérite pour les défenseurs de la cause de nos compatriotes vivant à l’étranger.
Sous la houlette de Mohamed Chérif Haïdara, le CSDM est en train de faire une grande percée dans le concert des associations de défense des intérêts des Maliens de l’étranger. Née plusieurs années après le Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur (HCME), le CSDM est en train d’élargir ses bases auprès de nos compatriotes à l’étranger. Le slogan : ‘’Servir les Maliens et non se servir des Maliens’’ en est pour quelque chose dans l’élargissement progressif de cette association qui a traversé monts et vallées pour être au bercail signer sa présence dans les cinq continents du monde à travers ses représentants.
Cette adhésion massive due à la politique menée par ses Responsables qui ont mis l’Homme malien au centre de sa réussite. A ce propos, Mohamed Chérif Haïdara dit ceci : «Chez nous, le migrant est au centre de la réussite. Car, les comités cotisent et gèrent leurs fonds qu’ils peuvent placer dans un endroit sûr ; notamment, dans une Banque de la place. Ainsi, ils peuvent faire des réalisations à leur guise. Ce sont là les pratiques que nous encourageons au CSDM. C’est cette façon de gérer les choses qui a valu à notre association la confiance qu’elle a aujourd’hui auprès de nos compatriotes vivant à l’étranger». C’était à l’occasion d’une de ses rencontres avec la presse, à son siège, sis aux 300 Logements, en Commune V du District de Bamako, que le Président Haïdara a révélé cette stratégie.
Actuellement, le CSDM s’investit dans la formation de ses membres en matière de communication. La formation conjointe RUCEP-Jigiya (Espoir)-CSDM sur la communication efficace, organisée à l’intention des jeunes diplômés, en est la parfaite illustration de la volonté du CSDM de former le citoyen malien (lire l’article ci-contre).
«Nous n’entendons pas nous arrêter en si bon chemin dans cette formation sur la communication. Nous comptons l’étendre à l’ensemble des Régions du Mali afin que le maximum de jeunes puisse en bénéficier ainsi que la diaspora malienne», ajouté Mohamed Chérif Haïdara qui a salué de passage les formateurs appelés pour cette session de formation.
Cette vision du développement aura valu à cette association la confiance du Conseil National de la Société Civile qui l’a fait entrer dans son Bureau exécutif. Cet acte de reconnaissance du mérite est dû, en grande partie, à sa communication sur les sujets concernant la migration. Car, on voit ses Responsables sur tous les fronts pour défendre la cause des migrants. Qu’ils soient expulsés ou emprisonnés dans leurs pays d’accueil. Et, cela, à travers une grande et dynamique campagne de médiatisation, laquelle est à la base de sa reconnaissance par les plus hautes autorités nationales et les organisations de la société civile malienne. Un sentiment de fierté pour Mohamed Chérif Haïdara et compagnons qui donnent ainsi un exemple à suivre aux autres pays du monde en matière de politique migratoire.
Ambaba de Dissongo
Développer le leadership chez les jeunes
RUCEP-Jigiya (Espoir) et CSDM se donnent la main !
En vue de rendre les jeunes diplômés compétitifs sur le marché de l’emploi, le Réseau des Universités Populaires de la Citoyenneté Active et de l’Entrepreneuriat des Jeunes «Jigiya », RUCEP-Jigiya (Espoir), a initié une série de séances de formation sur la communication à l’intention de cette couche sociale. C’est dans ce cadre que le réseau, en collaboration avec le Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM), a organisé, le dimanche 29 janvier dernier, à la Direction Régionale de la Jeunesse CV, une séance de formation sur la communication efficace.
Coprésidé par Mohamed Chérif Haïdara, Président du CSDM et de l’ancien Ministre Mahamadou Camara, Expert en Journalisme-Communication. Cette formation dont le but initial est de développer le sens élevé du leadership chez les jeunes par biais la communication, avait pour formateur Drissa Kanambaye, Jeune doctorant en communication.
Dans son mot de bienvenue aux participants, le Coordinateur Général de RUCEP-Jigiya (Espoir) s’est félicité de la participation massive des jeunes à cette journée de formation. Pour Dramane Bouaré, cela dénote du souci qu’ont les jeunes de se former en vue de préparer leur avenir. C’est par la suite qu’il saluera également le choix du thème intitulé: «Communication efficace».
Tout en se félicitant de la collaboration avec le CSDM-RUCEP-Jigiya (Espoir), Mohamed Chérif Haïdara a invité les jeunes à s’intéresser davantage à la communication qui demeure, de nos jours, un outil indispensable pour réussir tant sur le plan professionnel, politique et économique que dans la vie courante.
Le CSDM qui a pour slogan «Servir les Maliens et non se servir des Maliens» a compris que la réussite se trouve dans la communication ; d’où son engagement à former le maximum de jeunes du Mali et de la diaspora. Et au Président du CSDM d’ajouter : «la présente formation sera étendue à l’ensemble des Régions du Mali».
Quant au Ministre Mahamadou Camara, il se félicitera du partenariat dynamique existant entre le réseau et le CSDM. Solennellement, il a réitéré son accompagnement aux côtés des deux structures en matière de communication.
Dans son exposé liminaire, le formateur a laissé entendre que la jeunesse malienne a fortement besoin d’une politique nationale de communication pour se faire comprendre et se faire valoir sur tous les fronts du développement. Selon les initiateurs de cette série de séances de formation, c’est dans ce cadre que le réseau a jugé nécessaire de créer ce cadre de partenariat pour échanger avec les jeunes autour d’un thème aussi important qu’est la communication efficace. En substance, Drissa Kanambaye fera savoir que c’est une manière de voir ensemble les voies et moyens qui conviendront à notre pays en la matière.
Relatif aux critères de participation à cette formation, le formateur dira que tout jeune détenteur d’un Diplôme et en quête d’emploi peut y participer. L’inscription est obligatoire mais gratuite. Car, il n’est pas facile pour un jeune sans emploi de payer une formation ; d’où, notre engagement à offrir à ces jeunes ce programme de formations.
Auparavant, il y a eu remise d’attestations aux participants à la 1re journée de formation organisée par le réseau à la Maison des Jeunes de Bamako.
Plus d’une centaine de jeunes venants d’associations différentes avaient pris part à la présente journée de formation.
Au passage, l’on se souviendra que Monsieur Drissa Kanambaye a été le 1er Malien à déposer plainte contre le MNLA devant la CPI pour violences commises au Nord Mali.
Ambaba de Dissongo