Le Mali traverse toujours une crise sociopolitique depuis 2012. Le peuple avait cru au président Ibrahim Boubacar Keita pour redonner de l’espoir au maliens, mais malheureusement le pays a regretté son passé. Les souhaits ont été transformés en déception pour une bonne partie de la population.
Force est de constater que le Mali s’enlise davantage. Depuis le premier mandat d’IBK, il y a des grèves et des grèves dans le pays. De nombreuses corporations sont allées en grève. Ces grèves étaient un signe qui montre que le pays n’est pas sur une bonne voie en matière de gouvernance, à ajouter à cela des délits de corruption perpétrés sans aucune arrestation.
Le mouvement du 5 juin a vu le jour pour demander la démission du gouvernement. Après des échecs de négociation, les manifestations ont continué malgré l’implication de la Cedeao. Cette organisation a été désavouée par les protagonistes. A la date d’aujourd’hui, le M5 RFP n’est pas satisfait de la gestion de gérer la crise par le pouvoir et promet une semaine d’actions après avoir fait 4 grandes sorties. En dehors du M5, les enseignants signataires du 15 octobre ont soupçonné le gouvernement de falsifier le contenu du rapport de conciliation. Suite à cela, les enseignants sont remontés sur le créneau pour demander au gouvernement l’application de l’article 39 dans tout son ensemble. Ainsi, ils ont décidé dans la semaine du 17 Août d’arrêter toutes les activités pédagogiques, de fermer les structures d’éducation (académies, cap, etc.) Des syndicats de la police veulent manifester leur mécontentement contre la décision du ministre de la sécurité qui a suspendu un des leur. Il faut citer aussi des gardiens de prison qui sont mécontents de la façon dont le gouvernement gère leur situation. Tout compte fait, ça ne va pas dans le pays. Les maliens doivent se donner la main pour bâtir le Mali ensemble.
Yacouba Dao