Crise sociopolitique et cherté de la vie au Mali: Le pouvoir d’achat des Bamakois réduit à zéro

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Avant la crise au Nord Mali, les marchandises provenaient de l’Algérie, du Niger et du Burkina Faso, ce qui rendait la vie plus facile pour les maliens. Mais aujourd’hui, depuis les événements de Mars 2012 la majorité des maliens souffrent de la vie chère. Cette cherté de la vie au Mali s’articule sur les points suivants entre autres, le salaire dérisoire, (les dépenses sont élevées et les salaires sont minimes), le coût élevé de tous les articles sur le plan mondial (la mondialisation), le manque d’emploi, la corruption et tout son cortège, l’incivisme…. Cependant, voici quelques témoignages recueillis chez certains Bamakois.

Famakan Cissé, est un vieux à la retraite, il souffre de troubles de vision. Selon lui, la cherté de la vie se retrouve aussi et surtout dans les hôpitaux, les cliniques et les pharmacies. Les produits pharmaceutiques sont de plus en plus chers et souvent certains sont moins efficaces.  Sadio Kanouté, pour sa part, est une ménagère qui estime que la cherté se situe au niveau des denrées alimentaires. La bonne dame parle de l’augmentation de produits de première nécessité notamment l’huile, du riz, de la viande et du lait. Pour la viande, le prix a grimpé de 1300 FCFA à 2000 FCFA ou même souvent 2500 FCFA. L’huile, qui coûtait 600F CFA le litre grimpe pour atteindre 900FCFA. Concernant le lait, n’en parlons pas. La cherté a frappé à toutes les portes.

 “J’ai été obligé d’augmenter le prix de tout ce je vends à cause de la crise pour pouvoir m’en sortir”. C’est en ces termes que s’est exprimée Korotoumou Diarra, une restauratrice du quartier de Quinzambougou en commune II du district de Bamako. Avant la crise, elle vendait les plats à 200FCFA, mais aujourd’hui le plus petit plat coûte  300FCFA ou 500FCFA.

Les produits cosmétiques sont aussi devenus très chers. Pour le propriétaire d’une boutique de produits beauté sise au grand marché, “auparavant, les importateurs nous donnaient les produits moins cher; mais aujourd’hui, ils ont des difficultés avec les autorités routières”.

Autres aspects concernent les hôtels et les agences de voyage, qui ont du mal à travailler, puisque les touristes se font rares par peur de se faire enlever ou du fait de l’insécurité.  Compte de cette hausse généralisée des prix des produits de grande consommation, il faut, pour atténuer la situation, une augmentation des salaires des travailleurs s’impose, créer plus d’emploi pour les jeunes, un meilleur contrôle des prix par des services compétents doit être de rigueur, les responsables doivent se mettre à la hauteur des événements.

Aby DIABATE, Stagiaire

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5 COMMENTAIRES

  1. Il y encore peu de temps, CMD fanfaronnait et se regorgeait en affirmant aux maliens naïfs que sous sa “gestion” selon lui exceptionnelle “Le Mali s’en sortait très bien sans l’Aide extérieure”… Et tous les crétins du pays l’ont applaudi!

    Aujourd’hui, l’état vient de supprimer 3000 contractuels, le gaz a augmenté de 40%, il n’y a plus un sou pour le moindre chantier, et les prix des produits de première necessité sont en train de flamber!…

    Que ceux qui l’ont applaudi continuent d’applaudir; Quand on est con…

    • LA CHERTÉ DE LA VIE EST UN PHÉNOMÈNE MONDIAL , C’EST UNE TRISTE RÉALITÉ ; EN EUROPE , NOTAMMENT EN FRANCE IL Y A DE PLUS EN PLUS DE PAUVRES , DES SDF …ETC;;;
      LE MALI VA TRÈS MALI , IL FAUT QUE NOUS FASSIONS DES SACRIFICES; QUE NOUS SERIONS LA CEINTURE; CE QUE JE TROUVE MALHEUREUX ,IL Y A CERTAINS DE NOS COMPATRIOTES QUI DÉPENSENT DANS DES FUTILITÉS.

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