Crise sécuritaire au centre ; « YirwèrePulaaku » appelle à la paix et à la réconciliation

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Suite à la recrudescence de la violence au centre du Mali, l’Association « YirwèrePulaaku » a tenu une conférence de presse ce mercredi 1er juillet 2020. C’était au siège de la faîtière « TabitalPulaaku » à Hamdalaye ACI 2000. La declaration a été lue par Mme Cissé Asmao Barry.

C’est avec la projection d’images de certaines atrocités commises dans la région du centre que l’Association « YirwèrePulaaku » a tenu cette conférence, non pas pour cultiver la haine et inciter à la violence, mais pour certifier la réalité des faits sur le terrain.

Selon Mme Cissé Mme Asmao Barry, malgré des atrocités commises et des souffrances endurées par les populations du centre, le déplacement massif des populations à l’intérieur comme hors du pays, « YirwèrePulaaku » encourage le dialogue. Aux dires  des membres de cette association, leur ambition reste le retour de la paix et la réconciliation.

Le président d’honneur de « Yirwère Pulaaku », M. Abdoul Sow, non moins président de la grande faîtière « TabitalPulaaku », a indiqué que, de son côté, qu’ils ont le devoir de prouver à l’opinion nationale et internationale que tous les Peuls ne sont pas des djihadistes et à l’inverse que tous les djihadistes ne sont pas Peuls. Il a appelé à changer cette image des Peuls qui entre, en partie, dans la composition de la plupart de toutes les familles au Mali. De ce fait, M. Sow a rassuré que les Peuls ne peuvent pas prendre des armes contre d’autres communautés qui sont en partie leurs propres frères.

Tout en se réjouissant du fait que cette crise au centre n’ait pas atteint le stade d’un génocide comme ont connus certains pays tel que le Rwanda, le président d’honneur de « Yirwère Pulaaku » a appelé chacun à enterrer les haches de guerre en vue de préserver cette communauté humaine condamnée à vivre en harmonie avec les autres : « Nous disons que quelques puissent être la souffrance endurée par la communauté peule, nous sommes prêts à tourner la page et à regarder de l’avant », a-t- il laissé entendre. À l’en croire, c’est l’unique condition d’obtenir une résolution définitive de cette crise qui n’a que trop duré. Le président a fini par rappeler que le Mali a l’avantage d’avoir trois entités dans une seule : un peuple, une population et une nation. Un acquis cher qu’il faut à tout prix préserver et consolider.

Issa Djiguiba

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