Le cadre de concertation des femmes des partis politiques (CCFP) a tenu le mardi 19 juin au Centre Aoua Keïta un atelier d’échanges et de réflexions sur la crise institutionnelle et sécuritaire en partenariat avec le fonds néerlandais et la SNV.
Par ce cet atelier d’échanges le cadre de concertation des femmes des partis politiques veut apporter sa partition à ce processus de sortie de crise en tant que mères de famille en émettant des propositions et des recommandations à la sortie de l’atelier.
Selon Mme Daou Oumou Dembélé, porte-parole du cadre de concertation des femmes des partis politiques, il est primordial que les actrices de la sphère politique malienne jouent leur partition dans la résolution de la crise que traverse notre pays par une contribution objective et non partisane. A ses dires «Nous devons montrer à la face de l’opinion qu’au-delà des questions liées au genre, les femmes politiques du Mali sont en même de transcender leur appartenance politique pour plancher sur des questions d’intérêt national et contribuer à la construction nationale. L’heure n’est plus aux querelles de chapelle mais à la cohésion nationale face à un péril commun ».
La représentante du ministère de la Famille, de la Promotion de la femme et de l’enfant, Diallo Maïmouna Coulibaly, a mis l’accent sur le rôle des femmes dans le processus démocratique face aux évènements que traverse le pays. Selon elle, le rôle de la femme est importante dans le processus de paix et de sécurité d’autant qu’elles se doivent être à l’avant-garde, travailler pour qu’il est plus de pareille situation.
Le CCFP est persuadé être en mesure de retrouver les ressorts nécessaires pour sortir la nation de la crise actuelle et promet de faire très rapidement des propositions de sortie de crise, assorties de recommandations fortes pour la consolidation des acquis et jusqu’à la prévention des conflits et des crises.
Adiaratou Sangaré