La rencontre a regroupé les représentants des Directions régionales du département et présidée par le Chef de cabinet du MFEF, Mme Fadimata Maïga, en présence du Représentant de l’UNICEF au Mali, Frank Kashando.
L’étude visait à apporter une contribution de qualité pour une meilleure compréhension des effets de la crise sur les enfants et leurs familles et l’amélioration de la planification des services de protection des enfants en situation d’urgence.
Elle a été menée du 22 novembre 2014 au 14 février 2015, à travers des collectes d’information dans les régions de Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao et dans le District de Bamako.
Selon le Chef de cabinet du ministère en charge de l’Enfant, le Gouvernement malien s’est attaché à développer des programmes et projets pour la promotion de l’enfance par l’adoption de mesures juridiques et institutionnelles à l’effet d’assurer à cette couche sociale le meilleur état de santé, d’éducation et de protection possible.
C’est pourquoi elle a regretté que la crie politico-sécuritaire de 2012 ait ébranlé ce système de protection de l’enfant au Mali, par l’émergence de vulnérabilités. Il s’agit de l’association des enfants aux forces ou groupes armés, de la séparation des enfants d’avec leur famille, de l’exposition des enfants aux mines et aux restes des explosifs de guerre et de celle des filles aux violences basées sur le genre, entre autres.
Il ressort de l’étude que le nombre de cas d’enfants victimes de violences a augmenté depuis 2012. Raisons évoquées, l’occupation des groupes armés exerçant toutes formes de violences sur les populations. L’étude soutient que les conséquences de cette situation sont «l’absence d’initiatives politiques dans le domaine de la protection de l’enfance, la déperdition scolaire et l’exode massif des jeunes filles vers les zones urbaines».
L’étude identifie entre autres les enseignants, les parents et les maîtres coraniques comme les auteurs des actes de violences physiques sur les enfants dans les zones concernées.
Youssouf Diallo
