Dans le cadre de son projet d’électrification de 1 million de ménages africains, le monument du Hip hop américain Alioune Badara Thiam Akon a animé une conférence de presse mardi 11 février à l’Hôtel Radisson.
La tournée de l’icône de la musique américaine en faveur de l’électrification de l’Afrique, à partir du lundi 10 février 2014, le conduira successivement dans 9 pays africains. Il s’agit du Sénégal, du Mali, de la Guinée Conakry, de la Gambie, du Burkina Faso, de la Guinée Equatoriale, du Gabon, du Congo et de la Côte d’Ivoire. La première étape de ce grand périple continental sera naturellement son pays d’origine où il passera 9 jours.
Selon les initiateurs, ce voyage de l’artiste américain vise à apporter une réponse à la crise énergétique en Afrique. Il s’agira pour le monument du Hip hop américain de mobiliser au cours de sa tournée, les chefs d’Etat africains autour de son projet d’électrification de 1 million de ménages africains. Avec ces derniers, Akon aura également des échanges très approfondis sur les différentes politiques nationales au plan énergétique. De fait, à travers ce projet d’électrification, l’artiste prévoit de fournir des équipements solaires à 1 million de ménages africains, d’autant que selon lui, dans plusieurs pays africains, l’accès à l’énergie électrique est encore un luxe dans beaucoup de ménages. C’est ce qui explique l’engagement de Akon et de son équipe à inverser cette tendance afin d’apporter la lumière au dernier des ménages.
Au centre de tous les défis actuels de développement, le pari de l’énergie, selon Akon, est à gagner à tout prix pour une éducation de qualité, pour des industries qui tournent à plein régime et pour des infrastructures durables. Suivant ses propos, sa vision consiste à faire sortir les gens de la pauvreté vers le développement. L’artiste américain ajoute que l’Afrique est le seul continent où tout reste à faire. Cependant, il reste très optimiste et estime qu’en renforçant les infrastructures «l’Afrique pourra s’ouvrir la voie du développement…».
Zakariyaou Fomba
des telles initiatives doivent êtres multipliées dans notre continent.
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