Crise de gaz butane au Mali : L’hémorragie se poursuit

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De 2500 FCfa, le prix de la bouteille de gaz de 6 kg sur le marché est passé à 5000 FCfa. Une augmentation aussi soudaine que vertigineuse qui donne du tournis aux consommateurs maliens, alors que pendant ce temps les autorités restent bouche bée.

Selon A. G, une ménagère, par rapport au gaz butane  le comportement des nos autorités est plus qu’inquiétant. «Le Mali est un pays que le désert est en train d’occuper progressivement. Ceci est en bonne partie dû aux actions directes ou indirectes de l’homme. Parmi ces actions, figure la coupe de bois qui ne cesse d’augmenter au fil des ans. Le gaz est l’une des alternatives les plus efficaces à la consommation de bois et charbon de bois. Bien que conscientes, nos autorités, au lieu par exemple d’augmenter les prix de l’essence et du gaz oil pour supporter le gaz butane, préfèrent laisser le prix de ce dernier s’envoler. E du coup, la coupe du bois va s’accentuer», nous confie-t-elle.

«Je me demande à quoi servent les associations qui sont censées protéger les droits des consommateurs. Il suffit d’un petit truc pour qu’il y ait hausse de prix et ils ne bronchent pas. En ce qui concerne l’Etat, il  doit prendre l’exemple sur Hugo Chavez et nationaliser ses structures pour le bien de la population. Sinon, à la longue, on va payer la bouteille de gaz de 6 kg à 10 000FCfa. Le pire reste donc à venir», fulmine I.S, un accro du gaz butane.

LASSANA

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11 COMMENTAIRES

  1. Au Burkina, où le prix du butane est subventionné par l’État, la bouteille de 12,5 kg coûte 4000 F CFA dans les stations Total, et 5000 F dans la rue auprès des petits revendeurs.

  2. Un an de transgression de règles de barbaries et de régression de libertés.

    Il y’a un an, le monde entier regardait abasourdi, de jeunes officiers subalternes de l’armée malienne, transformer une mutinerie spontanée contre le régime incompétent, corrompu et médiocre d’ATT, en un coup d’état des plus stupides en Afrique contemporaine.

    En effet, le cadre démocratique arraché dans le sang, par le peuple souverain du Mali, 20 ans plutôt, permettait aux maliens de régler le problème de la mauvaise gouvernance d’ATT par l’arsenal juridique offert par la constitution du 25/02/1992.

    Il suffisait d’élire un nouveau président par le scrutin qui était prévu le 29/04/2012 de lui faire parachever la construction institutionnelle du pays par la mise en place de la Haute Cour de Justice de la république, et de juger tous ceux qui ont abusé de la république de par leur position dirigeante.

    Les forces vives de la nation pouvaient valablement et dans le cadre du droit obliger nos autorités judiciaires à aller dans ce sens dans l’intérêt supérieur du Mali.

    Mais hélas, l’agitation inutile et stupide des soldats sans vision qui ne comprennent rien au fonctionnement d’un état, a conduit à la violation flagrante de notre constitution, à l’effondrement de l’état, à la cassure de la chaîne de commandement de l’armée malienne et à la prise des trois régions du nord de notre pays et une bonne partie de celle de Mopti et même de Ségou par les groupes armés rebelles et islamistes.

    La transition politique incrédule, issue d’un accord-cadre contre-nature, mijoté entre la médiation de la Cedeao et la junte de Kati, va d’hésitations en hésitations, d’impuissance en incompétence à assurer la stabilité et la sécurité dans le pays.

    L’armée se déchire dans une guerre inopportune de bérets, la police se chamaille pour des grades non méritées, la classe politique et la société civile montrent toute leur carence à prendre de la hauteur quand la nation est menacée et en danger.

    Les maliens, frappent à sang leur propre président jusque dans son bureau.

    Premiers ministres, politiques, journalistes, anciens ministres passent au Moulinex de la nouvelle anarchie de Kati et ses cohortes encagoulées.

    Au même moment, les populations du nord se réfugient en masse dans les pays voisins, si elles ne sont pas victimes de lapidations, flagellations, amputations des membres inférieurs et supérieurs, ou tout simplement privées de télévision, de sport et de centre de loisirs.

    Les mausolées d’une valeur patrimoniale inestimable pour toute l’humanité partent en fumée, perdues à jamais.

    La gouvernance chaotique de la transition politique, succède donc à l’irresponsabilité d’une gouvernance insouciante du régime d’ATT.

    Les mutins de Kati, qui nous disaient en mars 2012 qu’ils sont venus pour lutter contre la rébellion, se terrent désormais à Kati quand les armées étrangères combattent à Kidal les derniers bastions islamistes du pays.

    Désormais, ils sont réduits à faire la honteuse police des journalistes et des opinions divergentes, sous le couvert de la sécurité “d’état” et de la “justice” dans le pays sous les regards impuissants de Dioncounda et de Diango, héritier d’un Cheick Modibo Diarra sorti par la fenêtre d’une transition incrédule et inutile pour le pays.

    Pire ils s’arrogent le droit des rémunérations indécentes et non méritées, aux yeux et à la barbe des maliens frappés de plein fouet par cette crise inutile dont ils sont pourtant les premiers artisans.

    La France qui joue la sécurité plus que la démocratie, devance les États-Unis dans ce dossier malien et prend l’initiative des opérations Serval et panthère, tout en catalysant les initiatives africaines de la Misma avec une mention honorable au Tchad et à son armée de combat, parfait antidote d’une armée de motos “Djakarta” à Bamako et Kati.

    Les gens n’ont pas les mêmes valeurs !

    C’est pour cela le quai d’Orsay a compris qu’il doit exiger une libération ” immédiate” du directeur de publication du journal Le républicain, interpellé par la sécurité “d’état” et qui se retrouve incarcéré pour dit-on incitation à la “désobéissance”.

    Ouh quelle procédure!

    Après tout quand le pays des droits de l’homme prend le leadership dans un pays sans droit, le minimum qu’on peut attendre de lui, est d’exiger le respect des libertés fondamentales du citoyen dont la liberté d’opinion et celle de la presse qui va avec.

    Ah oui, Jules Ferry avait raison, “Rayonner sans agir, sans se mêler aux affaires du monde pour une grande nation, c’est abdiquer”.

  3. C’est bien fait pour le peuple. Ces gens qui sont plus affectes pas la crise aujourd’hui sont les premiers qui ont applaudit le coup d’etat. Sanogo et ca clique enpoche des millions par mois, donc de toutes facons, ils ne manqueront pas de gas.
    Attention a ceux qui parle de revolution aux pauvres gens. La revolution moderne ne maifeste dans les urnes, pas dans les rues ni dans les camps. Il faut que les gens comprennent cela.

  4. QUE PEUT ONT DIRE,SI SES N’EST FAIRE UNE VRAI REVOLUTION
    MES CHER SE COUP D’ETAT NE PROFITE QU’AS SES AUTEURS ET ILS L’ONT FAIT POUR .
    DES DIRIGEANTS A LIMAGE DU PEUPLE?
    ILS FAUS UN CHANGEMENT DE MENTALITÉS SORTIR DE SA PEUR ET COMBATTRE LE SYSTÊME
    PAS PLUS TARD HIER UN JOURNALEU SOW INSULTAIT LE PEUPLE MALIENS EN DISANT QUE LES MALIENS SALUAIT Le CNDRE LE COCHEMARD
    NOUS AVONS TOUT DIT SUR ATT JE TROUVE QUE SON ERREUR SES LA GERANCE DU CONFLIT DU NORD
    POUR LA CORUPTION
    C’EST UN COMBAT QUI NE PEUT ÊTRE REGLE PAR LES ARMES MES PAR UN COMBAT DE CHANGEMENT DE MENTALITÉ DE CENSSIBILISATION ET D’ÉDUCATION
    LES REBELLES DU SUD MALI CNDRE SE RECLAME DU CHANGEMENT MES ILs NE FAUT PAS ETRE TOKÉ DE PENSSE QUE SES INCAPABLE POURONT APORTE DU BONHEUR AU FOYÉ DES MALIENS ILS ONT FAHI LEUR DÉVOIRE PREMIER PROTEGE L’INTEGRITÉ ,ET ON PRIT LE ROLE DES CIVILISE ARME A LA MAIN QILS VONT S’OCCUPÉ DU GERANCE
    DANS QEL PAYS AU MONDE LES SOLDATS SONT ILS ARRIVÉ A GERÉ

  5. La politique du pays était de s’aligner sur la consommation du gaz butane, alternative aux coupes intempestives de bois et à la déforestation. De nos jours, avec l’inflation, c’est le laisser – aller. Pauvre peuple qui n’a pas encore compris qu’il lui faut une révolution

  6. Quel etat & gouvernement de merde. Le cout de la vie devient de plus en plus cher. Regardez ce salopard de sanogo, son salaire mensuel est presque 4 millions, si sa paye etait de 500.00f a750.000f la difference par mois pourrait comtribuer la subvention du gaz. Ou meme pays gratuitement du gaz a des familles demunies.que dirigeants de merde nous avons, sans audace ni culot. 😈 .

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