Crise au sein du Pmu-Mali : Sous les cendres, des braises ardentes

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Apparemment, les démons sont de retour au Pari mutuel urbain du Mali après l’arrestation du Président-Directeur général et de plusieurs responsables de la structure qui a violemment secoué la boite. La structure a également connu des remous, il y a peine un mois, lorsque la direction a décidé de couper sur l’ITS des salariés permanents. Suite à un préavis du syndicat ayant sorti ses griffes, la Direction s’est rétractée et a remis les choses à leur place. Cette fois, c’est la question d’heures supplémentaires qui secoue la boite, et le syndicat est déterminé à faire entendre raison à la l’administration provisoire.

 

PMU MaliIl y a de la tension dans l’air à la société Pmu Mali, c’est le moins que l’on puisse dire. Le syndicat des travailleurs permanent de la boite est sur le pied de guerre. Les raisons de ce malaise général, qui risque de paralyser la société déjà fragilisée par l’arrestation du P-D.G et certains cadres jugés véreux, sont très simples. Il s’agit d’une affaire d’heures supplémentaires que le syndicat réclame à la direction provisoire depuis bientôt deux mois. Cette dernière traine encore les pieds et refuse de s’exécuter, malgré le conciliabule ayant empêché le débrayage de 48 heures prévues initialement les 05 et 06 mars derniers.

 

 

 

Selon le secrétaire général du syndicat des travailleurs permanent, Sidi Lamine Dembélé, la direction intérimaire, sur les 5 points de doléances, n’a toujours pas exécuté certains points. Notamment le paiement des heures supplémentaires au delà de la durée légale hebdomadaire de travail, le paiement d’une journée complète en heures supplémentaires les jours fériés ou chômés et payés (pas de sélection, pas de demi-journée). C’est à cet effet, que le comité syndical a tenu une réunion le mardi dernier et entend tenir une autre demain vendredi pour voir les dispositions à prendre afin d’amener la direction à s’exécuter.

 

 

 

M. Dembélé affirme que la société se porte de plus en plus mal, car il y a de nouvelles recrues à longueur de journée, sans avis de recrutement et sans besoin. Il ajoute que des stagiaires venus de nulle part sont parfois bombardés à des hautes fonctions de responsabilités où ils se retrouvent chefs de leurs encadreurs du jour au lendemain. Le syndicaliste continue en ajoutant que les mauvaises pratiques qui ont caractérisé la gestion de l’ancien P-D.G, écroué aujourd’hui, pour malversations continuent toujours, telles que la situation des travailleurs, la promotion de médiocrité. Selon lui, le Pmu ne dispose que de 128 agents de traitements, et la direction fait croire qu’elle en a 800. En réalité, les 672 agents appartiennent au cabinet Aptitudes Conseils, appartenant à un ami de l’ancien DG taulard et le Pmu lui verse 134 400 000Fcfa par mois en raison de 200 000Fcfa par agents. Et pire, ce cabinet a ses quartiers dans l’enceinte même du Pmu Mali. Malgré les grèves et autres mise en garde des syndicats pour la résiliation de ce contrat, le cabinet est toujours là, à se sucrer sur le dos de la société Pmu Mali.

 

 

 

En tout cas, M. Dembélé et ses camarades sont décidés à rentrer dans leurs droits. Les jours à venir promettent donc d’être très chauds.

 

 

A suivre.

 

Harber MAIGA

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1 commentaire

  1. Tous des lâches!C’est maintenant qu’ils osent placer un mot, alors que sous l’autre toto le gourmand ils étaient comme on dit”taillables et corvéables à merci”. Mais enfin, réclamez vos droits sans détruire la poule aux œufs d’or. A bon entendeur, salut!

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