Le conseil national de la jeunesse (Cnj) traverse une véritable tourmente.car l’actuel bureau dirigé par Mohamed Salia Touré est fortement contesté par une frange importante pour son illégalité.
Ainsi, en vue d’obtenir l’annulation dudit bureau, un collectif des candidats a introduit une requête sous la plume de Maitre Massaman Bagayoko auprès du tribunal de première instance de Kayes. L’annonce a été faite lors d’un point de presse la semaine dernière.
Il est utile de rappeler que la crise que connait le conseil national de la jeunesse ne date pas d’aujourd’hui.
Tout a commencé lors du 3ème Congrès ordinaire tenu les 27 et 28 novembre qui s’est soldé par l’éclatement du CNJ en deux clans rivaux. L’un était dirigé par Abdoulaye Touré et l’autre par Alioune Gueye. Et pour étouffer cette tension interne, le bureau a été élargi, passant de 23 à 53 dans l’illégalité totale. Le grand rendez vous tant attendu était le 4ème Congrès pour que l’instance dirigeante soit dotée d’un bureau légitime et légal, mais les espoirs ont été déçus. Et pour cause deux jours avant le départ sur Kayes quelques irrégularités de nature à entacher la légalité ont été constatées. Du coup, sur les quatre candidats officiellement déclarés trois ont suspendu leur participation au Congrès. Selon Alou Mahamane Touré, porte parole du collectif, Salia a été catapulté à la tête du CNJ sans élection. Et ce, par la complicité de la commission d’organisation et l’approbation du Ministère de la jeunesse et des sports. Ne voulant pas rester les bras croisés, ils se sont regroupés en collectif pour attaquer l’actuel bureau devant le tribunal de première instance pour vice de fond et de forme. S’agissant du vice de forme, le porte parole du collectif a indiqué que la mise en place d’une commission d’organisation non décentralisée viole l’article 44 des textes relatif qui stipule que « pour le renouvellement des structures de base du Conseil National, il est mis en place une commission nationale de renouvellement auprès du comité exécutif avec des démembrements dans les régions, cercles et commune du Mali. Toutes les structures doivent être renouvelées avant la convocation du congrès ».
À cela s’ajoute la non présentation du rapport financier et moral .En ce qui concerne le vice de fond, il a été fait mention entre autres du non renouvellement des instances de base en violation des textes, de la fraude massive lors du contrôle des mandats des délégués etc. .Rappelons que ce procès est fixé au 27 février au tribunal de première instance de Kayes.
Boubacar SIDIBE
La jeunesse doit rester vigilant et fort, personne ne viendra gouverne le Mali a notre place, vive la jeunesse vive le Mali, la vérité triomphera un jour, inchallahou
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