La descente aux enfers a commencé car le leadership de Sall n’inspire aucun partenaire ni dans la forme (gouvernance interne décriée) ni dans le fond (traitement insatisfait des projets et programmes).
Le seul nouveau programme exécuté en 2019 relatif à Transparency International est l’œuvre intellectuelle du Permanent que je suis. Nul ne saurait objectivement contester cela, à commencer par Sall.
- Au commencement était le semblant de conformisme sinon…
Sall, en réalité, n’a jamais été un démocrate ni dans l’âme ni dans l’esprit encore moins dans l’étoffe qui lui semble si ample. Il est le pur produit d’une période de dictature dépassée, ajoutée à cela sa personnalité fortement excentrique, ce qui justifie sa récurrente tendance à l’usage abusif du pronom personnel sujet je je je ou tonique moi moi moi ; même pour le travail collectif réalisé.
L’homme doit avoir réellement un problème de personnalité tant la sienne est mouvante aux grés de ses intérêts. Il fait un effort surhumain d’adaptation aux principes et valeurs démocratiques, mais hélas, chassez l’habitude, elle revient au galop, dit-on.
Sinon, comment comprendre son entêtement voire sa peur bleue de convoquer tous les anciens qu’il exclut progressivement à nos réunions et Assemblées générales si ce n’est son désir ardent de se soustraire aux règles de fonctionnement (transparence et redevabilité en tête) de toute organisation œuvrant sur le terrain de la gouvernance comme Cri-2002.
Je peux témoigner vaillamment que Sall n’est pas un être heureux, loin s’en faut. Et le drame, c’est que son leadership singulièrement mauvais s’évertue à étendre son malheur à tout son entourage, entourage parmi lequel nul (y compris le zélé Modibo Koly qui se souvient certainement de s’être plaint de lui n fois) ne peut affirmer que Sall est un homme de bien tant il a une tendance pathologique à trouver anguille sous toutes les roches se faisant éternellement passer pour une victime publique alors qu’il est l’unique bourreau de son destin marqué au fer rouge à force de dénigrement, de manigance, de manipulation à l’encontre de l’autre, avec le seul but de se faire valoir dans le cercle où il ne sait que dresser les uns contre les autres au lieu de rassembler, d’où mon qualificatif de leadership inique.
- Le parcours inédit de Cri-2002 sous Me Sow saboté par Sall
Initié en janvier 2000 par le trio formé d’un célèbre avocat et de deux notaires notoirement connus, Cri-2002, comme son nom ne l’indique pas, est créé officiellement en avril de la même année à travers le lancement d’un Manifeste. Et c’est par magnanisme et mieux par esprit démocrate que le trio a mentionné noir sur blanc dans nos textes que tous ceux qui ont adhéré au Manifeste avant son lancement sont considérés comme membres fondateurs. N’importe qui ne peut faire preuve de telle grandeur d’âme à l’image de feu Maître Abdoulaye Sékou Sow et des deux autres qui sont vivants mais dégoûtés du comportement de Sall envers ceux et celles qui ont sué et transpiré afin que Cri-2002 soit !
Voilà autant de raisons objectivement vérifiables, et nulle autre, qui font qu’il est difficile de laisser Sall faire comme bon lui semble en rassemblant des amis méconnus des annales de Cri-2002 pour remplir la salle de l’AG, foulant au pied les règles élémentaires de concertation et de considération vitales à la survie d’une association née et alimentée de la conjugaison d’efforts collectifs, autres que ses amis et sa famille aujourd’hui omniprésents pour cueillir les fruits. Car, depuis fort longtemps, je peux affirmer en mon titre et qualité, que la conviction a foutu le camp de Cri-2002 pour faire place à l’opportunisme et à la manipulation érigées en mode de gouvernance comme si Sall a le droit de se soustraire aux règles qu’il propage.
Sall n’a jamais su ce que c’est l’auto critique du fond de l’âme tant il a le verbe accusateur, sa gymnastique favorite pour se valoriser.
Voila résumée la pratique honteuse en cours tout au long du long règne de 15 ans de Sall. Mais qu’il sache que son sinistre train est arrivé à destination telle la puissante et lugubre Wehrmacht stoppée par les Alliés mieux organisés en 1945.
- Le comble du ridicule à travers des actes qui n’honorent ni leurs auteurs ni leurs postérités
L’indécence a atteint son comble à Cri-2002 et pour cause :
- Les gens tels Modibo Koly, que l’on a accueillis tant d’années après la création de Cri-2002 et le sacrifice consenti, se comportent en propriétaires tant ils sont déconscientisés par l’appât du gain facile et de la gloire ; ce qui me fait douter de cette citation du 30ème Président américain Calvin Coolidge dit silent Cal « La torture d’une mauvaise conscience est l’enfer des vivants » car qu’en ait –il de ceux qui n’ont pas de conscience ? comme ces opportunistes de grands acabits à cols blancs qui ne reculent devant rien pour s’arroger indûment les fruits de l’effort collectif ;
- Sall qu’on a aidé à accéder à la présidence en janvier 2004 en dépit de son caractère acariâtre (après que deux de nos préférés aient décliné l’offre pour des raisons de santé ou professionnelles), s’arroge le droit de piétiner ses bienfaiteurs. Et il est démesurément ambitieux avec un tel comportement, comme si les gens ne le connaissaient pas. Erreur monumentale !
Mais qu’il sache, qu’assurément, ALLAH Soub’hanawatalah abhorre l’ingratitude.
Pour son élection de 2004, ni le zélé Modibo Koly ni le mouton de panurge tokofobali (Traoré s’immisce dans cette crise par pur appât du gain car retraité sinon, il n’est en rien concerné) n’étaient là pour l’appuyer. Cela, il a vite oublié, atteint peut -être de ce que les anglais appellent « memory fade », traduction : perte de mémoire. Je le lui rappelle donc pour la bienséance.
- La boite de pandore ouverte par Sall par la tenue de la fameuse AG du 12 janvier 2019 en violation de tous nos textes fondateurs et dans la forme et dans le fond
Depuis qu’il est à la tête de Cri-2002, Sall n’a jamais organisé et tenu une Assemblée Générale dans le délai statutaire.
Pire, il n’a jamais convoqué la totalité des membres du bureau. Il envoie toujours des avis sélectifs aux membres et fait venir qui il veut comme nouvelle tête sans consultation ni considération pour les autres sociétaires ; ce qui me fait dire que c’est une main mise programmée sur Cri-2002 en écartant les esprits critiques au profit des bénis oui oui qui pullulent actuellement à Cri-2002. Vérifiez son entourage !
C’est au vu de tous ces actes déplorables, pas dignes d’un Président de Cri-2002, pas dignes d’un successeur du Dévoué feu Me Sow, immérités par les membres fondateurs que nous sommes, que j’invite Sall à faire hauteur de vue en démissionnant de Cri-2002 et pour conserver son titre statutaire de Président d’honneur. Mais, là aussi, il y a problème. Lui et moi savons que cet honneur de Président d’honneur a été refusé à Me Sow de par la faute de Sall (je certifie que Me Sow ne voulait plus avoir à traiter avec Sall). Jugez-en vous-même. Encore une autre face lugubre, réelle mais cachée de Sall que je révèle pour avis public sur l’homme.
Cette AG du 12 janvier a fini par révélé le vrai visage de Sall de par sa tendance à diriger Cri-2002 vaille que vaille en invitant trois de ses fils accompagnés de jeunes inconnus (près de 20) pour intimider. C’est la venue de l’huissier invité par mes soins qui a douché leur ardeur belliqueuse sur instigation d’Abdoulaye Sall, chevalier de l’Ordre national grâce à Cri-2002. Cela ne l’a pas empêché d’inciter son bras droit Modibo Koly (encore lui et toujours lui), son fils Mamadou Sall et le comptable Hamidou Ly à agresser le clerc huissier dans notre salle d’AG. Cela reste un récit factuel consigné dans un PV d’huissier à son encontre et pour toujours.
De plus, toutes les décisions issues de cette AG ont violé nos textes fondateurs, d’autant que Sall se prévaut de l’unanimité des membres, quels membres invités !j’en ris. Des gens à sa botte. Cri-2002 est dévalorisé à jamais du fait de l’ambition d’un seul homme au détriment de l’intérêt général.
Et mieux, que fait-il des procurations des membres fondateurs empêchés et qui ont refusé de le recevoir, les ayant méprisés durant toute sa présidence qu’il a invalidées arbitrairement ? L’on peut aimer l’argent et la gloire, mais vraiment un minimum de décence s’impose, sinon bonjour la révolte.
Aussi, que fait-il de la procédure d’exclusion qui requiert un rapport préalable du Comité scientifique à soumettre à l’AG tenue en bonne et due forme qu’il a allégrement foulée au pied car se croyant au-dessus de la loi ?
Vraiment, Sall est tombé assez bas pour se prévaloir de quoi que se soit en devenant le premier fossoyeur de Cri-2002 dans le seul dessein de sauvegarder ses intérêts personnels.
- Sall, personnage indispensable à Cri-2002 ?
L’homme fait croire (faussement) que c’est grâce à sa personne que les partenaires s’intéressent à Cri-2002., comme s’il en était le Président fondateur. Or, en réalité, il est et demeure le goulot d’étranglement de Cri-2002 qui a forgé son destin pendant que je l’invitais simplement à venir participer aux activités moyennant des indemnités. Cela aussi est un pan de l’histoire de Cri-2002 qui ne me donne absolument pas le droit de courber l’échine devant Sall comme le feraient les nouveaux venus et affidés.
L’attitude de Sall relève de la pure plaisanterie que de vouloir résumer l’effort collectif de 19 ans à sa personne, à ses amis et que sais-je encore ?
Sall oublie que nos chers serviteurs des journaux de la place ayant suivi les premiers pas de Cri-2002 sous Me Sow, savent qui est qui à Cri-2002, nonobstant quelques bribes qu’il peut offrir pour tenter de falsifier l’histoire en sa faveur.
L’homme aime discourir alors qu’il ne sait pas parler tant il choque avec des propos du genre je suis le seul à…, j’ai dit cela il ya un siècle, les gens ne m’aiment pas, ou le bas peuple, patati patata.
Il a beau être interpelé sur ces dérapages à maintes reprises, il n’en a cure. Il s’obstine car comme je l’ai dit, Sall ne fait jamais de l’auto critique pour la simple raison qu’il s’en fout éperdument.
Seulement, s’en foutre éperdument et vouloir grimper au sommet sont antinomiques. Car il y a une différence de taille entre servir et se servir. Et ce n’est pas nos chers politologues de Sorbonne qui diront le contraire.
Bamako, le 30 août 2019.
Le Secrétaire Permanent Mamadou F. Kéïta