CRI-2002 : Cette plaie associative

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Deuxième (2ème) article de l’an 2023 et 50ème au total depuis janvier 2019, sinistre date dans les annales de l’Association Cri-2002 fondée par feu Maître Sow et compagnons entourés de jeunes fidèles à l’éthique et à la morale qui animaient ce visionnaire démocrate dans l’âme et dans l’esprit.

Et comme si bien annoncé en titre du 15ème article publié en juin 2020 « de la rage égocentrique au désaveu judiciaire de Sall, Cri-2002 se meurt », les combines et manigance ont eu raison de la mission ô combien noble de notre patrimoine commun Cri-2002 qui ne mérite nullement un tel sort funeste découlant de l’appétit glouton de Sall et de son groupuscule de tagnininaw assoiffé de gain  constitué du trio maléfique Modibo Koly, Aîssétou Coulibaly et Moussa Traoré, le plus opportuniste d’entre eux.

En effet, comment peut-on se prévaloir d’un titre qui n’existe pas ? Comment Sall peut-il se pavaner avec le titre de Président de Cri-2002 alors que la justice a incidemment invalidé ses salles décisions prises lors de la dernière et frauduleuse Assemblée Générale ? Une autre AG s’impose depuis.

C’est une telle attitude plus qu’anormale de la part de Sall qui fait qu’il se situe au banc des accusés de l’histoire comme un individu usurpateur et opportuniste qui a fait de sa présidence l’exclusion progressive des membres fondateurs pour rester seul maître à bord et cela sans vergogne.

Au –delà de la gestion interne décriée et de la violation manifeste des textes fondateurs par Sall et acolytes, la présente crise est une crise de morale et d’éthique qui met à nu la volonté des individus venus à Cri-2002 pour se servir et non servir, à la différence de notre 1er Président, le DEVOUE et DEMOCRATE feu Maître SOW pour qui diriger les hommes est un sacerdoce.

Sall est un personnage singulier tant il a le verbe accusateur, méconnaissant royalement la notion de mea culpa. Pointer du doigt l’autre est sa gymnastique favorite. Comment pouvait-il se comporter autrement que ce qu’il a fait ?

Abdoulaye Sall seul ne peut continuellement en imposer à tous. Il est bloqué dans ses initiatives malveillantes ; ce qui est un salut pour Cri-2002 qui en sort grandi tant en idées qu’en actions en faveur de la démocratie.

  1. L’attitude acariâtre de Sall n’est pas surprenante, loin s’en faut

Sall a manqué à ses engagements en se détournant des dispositions statutaires de l’Association Cri-2002 ; dispositions promouvant l’union pour la sauvegarde de l’intérêt collectif. Or, ce qui lui importe, c’est son bien être personnel. Il y a divergence d’option et d’actions, d’où la cassure, d’autant qu’à travers ses actes au quotidien, il excelle à se faire détester en témoigne l’aversion à son égard de tous ceux qui ont eu à collaborer avec lui. C’est là un secret de polichinelle. L’homme n’en fait qu’à sa tête n’écoutant personne et n’étant d’aucune sincérité.

Sall a déçu les espoirs placés en lui depuis qu’on lui a confié les rênes de Cri-2002 en janvier 2004 ; le succès lui ayant monté à la tête, il a pensé qu’il est dans une entreprise familiale alors qu’il ne figure guère dans le trio initiateur. Et il a fallu qu’on le lui rappelle de la manière la plus inattendue en contestant et son statut de Président et ses rapports financiers et narratifs établis sans concertation (donc de façon cavalière) lors de la frauduleuse Assemblée générale du 12 janvier 2019 (AG irrégulière à la fois dans la forme et dans le fond). A vrai dire, Sall est son propre bourreau avec son sacré principe ‘n’être responsable de rien. Tout est de la faute des autres’.

L’homme a œuvré à l’exclusion progressive des fondateurs pour s’entourer des énergumènes et quelques rejetons qu’il voulait insérer dans la structuration de Cri-2002 n’eut été la crise qui a débouché sur l’intervention judiciaire et ce rempart médiatique si solide au service de la VERITE.

Bref, Cri-2002 a sombré à cause de pensée indécente (exclusion des fondateurs), de calculs scabreux (profit financier) et d’initiatives moribondes de la part de l’égocentrique Abdoulaye Sall.

  1. Le marathon judiciaire entamé en février 2019 débouche sur le désaveu judiciaire de Sall en mai 2020

Que prévale toujours la justice dans ce pays car autrement, Dieu laisse comme sanction l’injustice engendrer la haine et la violence ! C’est ce cri de cœur lancé durant le saint mois de carême 2020 que le Tout puissant a entendu. Car la Cour d’Appel a cassé le jugement du tribunal de la commune IV de Bamako et annulé toutes les sales  décisions de Sall prises  à l’encontre du Permanent/Organisateur en chef de Cri-2002 lors de la frauduleuse et truquée Assemblée Générale du 12 janvier 2019 avec un clerc huissier agressé par le secrétaire Général Modibo Koly, le comptable Hamidou Ly et le fils Mamadou Sall, le tout sur instigation de Abdoulaye Sall qui s’en est sorti avec la clémence du Commissaire huissier à son endroit. Il suffisait que le Commissaire huissier saisisse le procureur et Sall répondait de ses actes illico. PV d’huissier en atteste.

Les textes fondateurs de Cri-2002 avaient été superbement foulés au pied par Sall et ses laudateurs/suivistes aveugles se croyant au-dessus de la loi. Cela se comprend dans une certaine mesure car bon nombre de ses suivistes n’ont pas pris part à la rédaction de nos textes fondateurs sous la houlette de notre cher DEVOUE et DEMOCRATE 1er Président en la personne de feu Maître Abdoulaye Sékou-SOW.

  1. C’est un secret de polichinelle que d’affirmer que Sall a ruiné la crédibilité de l’association Cri-2002

Notre cher 1er Président, feu Maître SOW, s’est investi corps et âmes sans contrepartie et sans calcul pour faire asseoir la crédibilité de l’Association. Et il a bien réussi en acceptant le sacrifice des contradictions, des critiques pourvu que le Mali gagne des réflexions et actions posées. Sous son emprise, l’édifice a pris de la hauteur.

Mais à l’arrivée (hasardeuse) de Sall en début 2004, les acquis objectifs et collectifs ont été manipulés à souhait pour asseoir le culte de personnalité et faire allant jusqu’à vouloir gommer les mérites du 1er Président et compagnons dans l’unique but de se faire valoir et aspirer à des postes publics de responsabilité au sommet de l’Etat. Et peine perdue. La VERITE finit toujours par faire son chemin.

Sall ayant conduit Cri-2002 à la ruine, même les autorités traditionnelles se sont détournées de l’association.  Quiconque s’aventure à réaliser un micro trottoir auprès de ces autorités se rendra royalement compte de l’angoisse qui est la leur envers Sall qui se prend pour leur propriétaire en parlant et agissant en leur nom de façon excessive. D’ailleurs, vu le poste vacant de Président à la suite de l’annulation de ses sales décisions à la dernière et frauduleuse AG, il n’a ni la légalité ni la légitimité pour parler au nom de Cri-2002. Il ferait mieux d’endosser son soi-disant costume de consultant même s’il est vrai que cela ne le fait guère vivre ; l’homme ayant du mal à faire le distinguo entre les notions de chef d’entreprise et de leader d’association.

Comme mille fois affirmé, Sall vit et respire sur fonds Cri-2002 ne sachant rien faire d’autre que de s’exhiber devant les médias pour servir des propos choquants et décousus sur la gouvernance. Ah s’il savait ce qui se dit de lui !

Sall n’a pas compris que ce qui est d’intérêt général, c’est le collectif qui le porte et non l’individu. A cause de son égocentrisme exacerbé, il est en déphasage avec le temps actuel. Il porte à jamais le sceau du discrédit et du climat délétère à Cri-2002.

Se mettre permanemment en valeur, même pour des futilités, est sa gymnastique favorite. Une telle attitude ne présente que des inconvénients sur l’association constituée par les dignes fils, valeurs sûres de ce pays.

Sall est obsédé par sa personne comme si Cri-2002 est sa fondation demeurante aveugle au fonctionnement d’autres organisations de la société civile. Par ses agissements, Cri-2002 a cessé d’être une référence.

Bref, Abdoulaye Sall doit savoir qu’après 19 ans de manigances, de combines et de manipulations qui se sont retournées contre sa personne, à 75 ans, il doit débarrasser le plancher. SIMPLEMENT. Mais, lui, ne peut le faire tant il confond sa vie avec Cri-2002 et vu ce que ses deux mains ont accompli de nuisible, c’est indéniablement la fin.

L’homme est un adepte des cirques qui finissent toujours par l’envelopper. A qui la faute ?

 

Bamako, le 10 février 2023                                                                          

Mamadou F. KEITA

Organisateur en chef depuis août 2000

Conseiller Permanent depuis février 2010.

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2 COMMENTAIRES

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      Bonjour

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