Dans le cadre de son partenariat avec la Direction générale des collectivités territoriales, le Conseil de cercle de Kati, la session locale de l’AMDH et des organisations de la société civile de la localité, que Cri-2002 a organisé le samedi 28 décembre 2013 une Journée d’engagements publics. C’était dans la salle de conférence du Conseil de cercle de Kati.
C’est une soixantaine d’élus locaux et communaux, de représentants d’autorités et services déconcentrés et décentralisés de l’Etat, de chefs et autorités traditionnels, coutumiers et religieux, d’organisations de la société civile, des jeunes et des femmes, d’organisations non gouvernementales de Kati qui ont pris samedi à une Journée d’engagements publics organisée par Cri-2002. Ils ont été formés et mobilisés sur le “débat communal”, le “label de bonne gouvernance locale et la certification citoyenne”, et la dynamique “des commissions foncières locales et communales” pour le développement durable dans les 38 collectivités territoriales, dont 36 communes rurales, une commune urbaine, et la collectivité du cercle.
Dans son allocution d’ouverture, le Conseiller aux affaires administratives et juridiques du gouvernorat de Koulikoro, Hamady Traoré, a exhorté les participants à s’approprier la quintessence des messages véhiculés à travers les exposés afin qu’en symbiose agissent citoyens, élus et sociétés civile pour porter loin l’engagement public et promouvoir le développement durable.
Pour le président de Cri 2002, Dr. Abdoulaye Sall, « le vote dans un système démocratique et républicain serait sans utilité réelle sans “représentation utile” d’autant plus que le vote “transforme une réalité insaisissable en le plus simple de tous les messages” : un bureau de vote avec ses membres, des bulletins imprimés avec des noms et/ou des logos écrits dessus, des encres indélébiles et dures, un isoloir, une urne, pour répondre à une question unique: Oui ou Non. Cette réponse du citoyen, à elle seule, doit représenter une volonté politique globale qui exprime ses préférences dans tous les secteurs et domaines de la vie civile, politique, économique, sociale, et culturelle. Il revient aux représentants élus de transformer cet engagement public en une réalité vivante en relevant les enjeux et les défis qui ont légitimé le choix des électeurs le jour du vote, tout en ayant constamment à l’esprit qu’ils sont librement choisis, par les citoyens, pour une période limitée (5 ans), fixée par avance, et qu’ils ne gouverneraient que selon les règles fixées par la Constitution et par la Loi ».
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Abdoulaye Diakité