Le ministre de l’énergie et de l’eau, Malick Alhousseini à la tête d’une forte délégation, a visité le samedi 5 novembre 2016, les adductions d’eau sommaires (AES) des communes I, II et IV de Bamako pour faire l’état des lieux afin de la préparation d’ un plan d’action prioritaire pour la période chaude de 2017.
Accompagné de son staff technique, des directeurs de l’ hydraulique, de la SOMAPEP, de la SOMAGEP, le ministre de l’ énergie et de l’ eau s’est rendu sur les différents sites des adductions d’eau sommaires des communes I, III et IV ( Niaréla ; réservoir de Korofina ; les AES de Doumazana, Banconi Sikoro, Sokonafing, de Samé, de Sibiribougou, de Sénénikoro en plus de la sous station de Lassa) pour faire l’ état des lieux des installations existantes, s’acquérir des difficultés afin d’apporter des mesures idoines anticipant la crise perpétuelle que connaissent les populations en période de chaleur. Le ministre de l’ énergie et de l’ eau, Malick Alhousseini dira « L’Object de notre visite c’est d’une part, échanger avec les autorités communales, les chefs de quartiers et villages, les informer et sensibiliser sur le programme d’action gouvernementale qui est en cours dans le cadre du programme gouvernemental 2013-2018, il est prévu de répondre de façon durable aux problèmes d’alimentation en eau potable de Bamako et environ, c’est le grand projet d’alimentation en eau potable de la ville de Bamako à partir de Kabala que le président de la République a visité le 17 octobre dernier , il y a de grands investissements qui sont en cours, le chronogramme prévoit qu’ en fin 2018, nous aurons terminé avec les investissements qui permettront de répondre à la demande de Bamako de façon durable». L’autre volet de la visite touchait les possibilités envisageables pour renforcer les installations dans leurs capacités de productions en eau potable. Des dix adductions sommaires visitées dans les 3 communes et les zones critiques du réseau Somagep-SA en rive gauche, les problèmes demeurent similaires dans les différentes localités avec une production insuffisante face une demande croissante. Ce qui d’ailleurs à amener le ministre a noté : On a un déficit structurel entre une demande en eau qui ne fait que croître et une offre qui est limitée. En effet, aujourd’hui l’alimentation en eau potable de Bamako est assurée par la station de Djicoroni Para qui date de 1956. Qui a une production journalière estimée à 140000m3/ ( 40m3 pour la rive droite et 100 000m3 en rive gauche) et le schéma directeur estime la demande journalière de 172 000m3 par jour d’où le déficit, selon les explications de Malick Alhousseini. Qui s’engage à réfléchir avec ses services centraux aux mesures adéquates pouvant permettre l’approvisionnement en eau potable de la ville en vue de gérer la période 2016 – 2017. Et c’est dans cette lancée que le ministre a annoncé la réalisation de deux nouvelles stations à Moribabougou et Samaya en plus des actions envisageables pour renforcer la production des AES. Des solutions qui viendront à point nommé face au constat du calvaire de ces populations qui peinent à accéder à une eau potable. De Banconi Sourakabougou, Zèkènèbougou, Sokonafi etc, l’eau potable est l’or blanc pour ces personnes et les femmes vivent au quotidien un terrible calvaire pour s’approvisionner.
Khadydiatou SANOGO
Courage à vous Mr Touré d’avoir pensé à la survie des paisibles populations qui réellement souffrent des pénuries d’eau. Un problème qui est souvent de divorce dans les foyers car les femmes de temps à autres passent toute la nuit à trouver de l’eau, ce qui n’est pas sans conséquence sur la stabilité du foyer et aussi l’éducation des enfants.
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