Occupant la première place des produits d’assurances avec un chiffre d’affaires de 28 301 000 F CFA, l’assurance automobile est certes en progression, mais avec un taux de non assurance considérable.
Les dirigeants des sociétés d’assurances au Mali ont entrepris de former des journalistes afin de les imprégner des concepts des assurances, les avantages mais aussi le danger qu’encourt un non assuré en cas d’accident.
La troisième rencontre du genre, tenue à la Maison de la presse le mardi 7 mars, a porté sur l’assurance automobile et les procédures d’indemnisation selon le code Cima.
Pour M. Compaoré, directeur général des sociétés Allianz, ces formations ont pour but d’initier les journalistes aux notions clés des assurances en vue de faciliter la bonne et exhaustive information du grand public en général et les usagers en particulier.
S’agissant de l’assurance automobile, elle occupe la première place des produits des assurances et demeure la branche qui est en progression. Toutefois, ajoutera-t-il, le taux de non assurance est considérable.
“Mon assureur ne m’a pas indemnisé” ou encore “mon assureur m’a laissé tout seul” : sont des griefs qu’on entend à l’encontre des assureurs sans pour autant bien cerner la procédure des assurances. M. Compaoré a invité les journalistes à chercher à savoir.
Le formateur Oumar Ndoye, directeur général Nallias et vice-président du Comité des compagnies d’assurance du Mali, a apporté des éclairages sur l’assurance automobile et les procédures d’indemnisation dans le code Cima.
Selon lui, l’assurance automobile est une obligation au Mali. Elle est réglementée par une loi nationale et supranationale : il s’agit de la loi n°68-11/AN-RM du 17 février 1968, le décret n°82 PG/RM du 18 mai 1968 et l’article 200 du code Cima entré en vigueur en 1995.
Mais selon M. Ndoye en assurance automobile, les tierces personnes en profitent mieux que l’assureur principal.
Zoumana Coulibaly