Les prix de certaines denrées alimentaires sur certains marchés de Bamako ont relativement baissé.
Le prix du kilo du riz a baissé de 50 FCFA (500FCFA – 450FCFA). Le prix du kilo du fonio qui était vendu à 1200FCFA est vendu à 500FCFA. L’huile alimentaire importée a baissé de 300FCFA, de 1500F le litre à 1200F. Alors que le kilo de viande a augmenté considérablement 3500FCFA avec os et sans os 4000 FCFA.
Mais force est de reconnaitre, Au-delà des prix de certaines denrées alimentaires les maliens connaissent l’insécurité sociale, sanitaire et alimentaire également l’insécurité financière. Depuis un certain temps, ils ne font que crier galère, galère.
Non seulement les activités tournent au ralenti mais, la vie coûte également chère. Bref, les prix de plusieurs produits de nécessité ont connu une hausse sur le marché. Tout est devenu si cher que la population s’en plaint.
Face donc à l’incapacité du gouvernement, en manque de solution, le Front Populaire Contre la Vie Chère (FPCVC) constate avec amertume que le gouvernement manque de solutions au problème. Il invite même les femmes à boycotter.
Dans une telle situation, on ne peut que se sentir financièrement asphyxié. Et voilà la raison pour laquelle il crie galère. Si le citoyen lambda avait un revenu conséquent, pensez-vous qu’il se plaindra de cette cherté de la vie à ce point et de la galère qui plane sur lui ? Même si les autorités croient pouvoir lutter contre cette cherté, sont-elles à même de trouver une solution à la galère qui prévaut depuis une décennie dans ce pays ? Il y a lieu de se poser de telles questions car, la situation ne fait que s’amplifier sous le silence complice des uns et des autres. Il suffit juste de prendre un taxi, une sotrama ou une moto taxi et vous découvririez qu’à bord on parle de la galère au pays. Aller vers certains centres commerciaux et vous découvrirez que nombreuses sont les boutiques dont les portes restent fermés du fait de la morosité des affaires. Vous verrez même si vous êtes bienveillants que c’est au-delà de 10h que nos marchés battent leur plein. Le nombre de mendiants et de chômeurs quant à lui ne fait que gonfler et la réalité en témoigne. D’ailleurs nombreux sont les citoyens qui par faute d’espoir continuent de quitter ce pays et ce, sans faire leurs bagages. Pour cette même cause, certains d’entre eux continuent de mourir dans le désert et sur la mer. Et pour la simple raison que le pays va mal, il est malade et a tant besoin de soins. Mais pourtant jusqu’à preuve de contraire, nos autorités veulent faire croire à la face du monde que tout va bien qu’à part les problèmes sécuritaires. Malgré, ce sombre tableau, les prix de certaines denrées alimentaires ont relativement baissé ou sont restés intacts.
M.Yattara