Si on peut parler de retombées de la Cour d’assises spéciale sur les habitants du quartier de Bollé-Banankabougou, c’est qu’ils sont à l’abri des coupures intempestives de courant ces temps-ci.
L’aubaine vient du ministre de la Justice, garde des Sceaux. Selon des sources crédibles, ce dernier a convenu avec sa collègue de l’Energie et de l’Eau, de prendre des dispositions appropriées pour éviter toute coupure à la Cour d’appel de Bamako tout le temps de la durée de la session de la Cour d’assises spéciale. Visiblement, le message est passé. Le résultat fait des heureux collatéraux.
Pour cette Cour d’assises spéciale, l’EDM a mis les bouchées doubles pour donner l’électricité en continu à la Cour d’appel de Bamako, où se tiennent les audiences. Depuis le début de cette session le 1er juillet, la Cour d’appel de Bamako, ses environs immédiats, ainsi que des domiciles privés branchés sur la même ligne, reçoivent le courant régulièrement. Du moins pendant les jours de la semaine où il y a procès.
Les résidents de Bollé-Banankabougou et même les travailleurs des différents services de la justice logés dans cette zone se montrent très heureux. Leur vœu le plus ardent est que la Cour d’assises spéciale, prévue pour deux mois, aille bien au-delà.
Avec ces coupures récurrentes de courant, le travail était paralysé dans tous ces services ayant pris leur quartier dans la zone de Bollé-Banankabougou. Leurs groupes électrogènes ne pouvant pas desservir tous les bâtiments, se limitent aux bureaux des directeurs, des présidents, des procureurs, entre autres.
Le moins qu’on puisse dire, quand l’EDM veut, elle peut.
A Dicko