Enseignante dans la commune de Sébougou/Ségou, Mme Coulibaly Mariam Kouyaté est une femme leader qui œuvre dans divers domaines d’activités génératrices de revenus (AGR), dont l’assainissement, dans la cité des Balanzans. Très active dans le réseau Cesiri (Tièsiri) du consortium d’ONG (Care Mali, AMAPROS et ASSAFE), constitué de 32 groupements de femmes et 2 groupements de jeunes filles. Cette Nyeleni de l’autonomisation de la Femme est aujourd’hui présidente d’honneur du réseau réunissant 911 femmes. Elle s’est confiée au «Le Matin» à l’occasion du 8 Mars, Journée internationale de la Femme.
-Le Matin : Que symbolise le 8 Mars pour vous ?
Coulibaly Mariam Kouyaté : Le 8 Mars est la Journée internationale de la Femme ; journée de revendication des droits de la Femme ; journée de commémoration de ce que les femmes prétendent être ou souhaitent être dans une société en mutation.
-Que symbolise cette journée à vos yeux ?
Elle symbolise le courage et l’engagement des femmes pour l’acquisition de leurs droits qui est la source de leur émancipation, de leur plein épanouissement. Le thème de la célébration de cette année, «Femmes, actrices incontournables, debout pour la paix, la sécurité, la cohésion sociale et la réconciliation au Mali», appelle à une réconciliation plus égalitaire suite à la pandémie du Covid-19 dans notre pays.
Cette journée constitue également, pour toutes les femmes du Mali, une opportunité d’échanges sur les questions de paix, de sécurité, de cohésion sociale et surtout des droits. Il s’agit aussi d’analyser les atouts et de déterminer les obstacles afin de les contourner pour aboutir à une émergence effective de la Femme et de la société malienne.
-Aujourd’hui, selon vous, quelles sont les conditions d’une paix durable au Mali voire en Afrique ?
Une paix durable n’est possible qu’avec la participation pleine et véritable de la Femme aux décisions politiques et au processus de paix. A tous les femmes et hommes engagés du Mali, je souhaite un excellent mois de la Femme (Mars). Puisse Dieu nous accompagner chaque jour de ce mois.
Propos recueillis par
Moussa Bolly