Il y a plus de 11 mois, les cotisations des travailleurs du ressort de la perception de Koumantou, notamment le personnel de la mairie de Zantiébougou, ne sont pas versées. Malgré, les cris d’alarme, le percepteur de Koumantou M. Idrissa Diallo fait sourde oreille.
Selon Samabala Doumbia, secrétaire général de la commune de Zantiébougou, une des victimes du non versement des cotisations sociales des travailleurs, nous a fait un témoignage. Il a affirmé que depuis son affectation à la commune de Zantiébougou en mai 2011, le percepteur de Koumantou n’a fait aucun versement en son nom à la Caisse de Retraite du Mali (CRM), tandis que les cotisations sociales sont retenues sur les salaires par le percepteur. Notre interlocuteur affirme que le sous-table et le non versement des cotisations sociales constituent une gangrène au niveau de la perception de Koumantou. « Pour pouvoir décaisser ton argent au niveau de la perception, il faut toujours proposer un montant à M. Diallo, percepteur, sinon tu passeras tout temps à faire des va-et-vient en vain. », a affirmé notre source. En plus du non versement des cotisations sociales, au mépris de l’instruction N°0962 (MATCL-SG) du 25 août 2012, exigeant aux payeurs des collectivités territoriales de donner priorité aux salaires des travailleurs des collectivités, le percepteur de Koumantou donne priorité aux fournisseurs de combustibles et ceux de fournitures de bureau. Tout simplement parce que ceux-ci lui proposent un montant, a-t-il ajouté. Après quelques mois de travail, Sambala a pu répondre à une expression du percepteur à chaque fois qu’ils parlaient du changement: « La commune de Zantiébougou est une commune non partante ». Pour Sambala Doumbia, ce sont les attitudes du percepteur qui empêchent la commune de Zantiébougou de partir.
M. Idrissa Diallo, rapproché par nos soins, nous demande de nous référer à la trésorerie régionale de Sikasso. Il a affirmé qu’il verse régulièrement toutes les retenues sur les salaires des travailleurs des collectivités territoriales.
Affaire à suivre !
Seydou KONE
Nous sommes aujourd’hui 03 mai 2012, si tu nous parle d’une décision du 25 août 2012, ça veut que nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde Mr le journaliste
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