Coordination des Associations et ONG Féminines (CAFO) : La légitimité de Mme Dembélé Oulematou Sow ne souffre d’aucune ambigüité!

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A l’issue d’une assemblée générale extraordinaire de son organisation, ayant regroupé près de 400 participantes dans la salle de conférence du Mémorial Modibo Keita le samedi 30 décembre, la coordination des Associations et ONG Féminines du Mali(CAFO) a élu Mme Dembélé Oulématou Sow comme  présidente.

La récréation est maintenant terminée pour Mme Oumou Touré et sa suite, dont la secrétaire aux finances sortante, Mme Fatoumata Sissoko, qui s’était illégalement adjugé le titre de présidente par intérim de la CAFO. Car, au sortir de la première assemblée générale de cette coordination, un nouveau bureau fut élu avec comme 1ère présidente, Mme Dembélé Oulematou Sow

A la cérémonie d’ouverture de cette assemblée générale, Mme Dembélé Oulematou Sow, en sa qualité de Secrétaire générale sortante était entourée par Mme Nene Touré représentante de la première Dame, des représentantes de la CAFO de toutes les régions du Mali, des six communes de Bamako et du maire de la Commune III, ainsi que ceux des coordinateurs des chefs de quartiers et des familles fondatrices de Bamako. On notait aussi la présence du président du mouvement IR GANDA, l’ancien Premier ministre, Ousmane Issoufi Maïga.

Afin de ne pas assister à sa propre défaite, la tenante du portefeuille de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, présidente déchue de la CAFO, Mme Oumou Touré n’a pas répondu à l’invitation, ni fait représenter son département à cette assise importante de la grande faitière des femmes.

L’occasion fut opportune pour Mme Dembélé Oulematou Sow de rappellera que depuis près de 10 ans, leur organisation traverse une grave crise interne. Toute chose qui a amené les  femmes du Mali à marcher en « rangs dispersés », car déchirées par des querelles intestines, des conflits de personnes. Une situation désastreuse qui ne saurait en aucune manière honorer les responsables et pionnières de la CAFO.  Qui, faut-il le rappeler a été créée en 1991. De cette date à nos jours elle fut dirigée par trois présidentes : Mme Soumaré Astan Diallo, Mme Diarra Afsetou Thiero, et Mme Traoré Oumou Touré. Cette dernière, élue, réélue, maintenue par entente depuis 1998 en a fait un héritage divin, au point de confier son fauteuil à une proche en attendant son départ du gouvernement comme ministre chargé de la question des Femmes.

Pour pallier de tels précédents fâcheux, les déléguées au cours des travaux ont apporté des modifications dans les textes de leur organisation. L’une des modifications majeures et salutaires fut la limitation de mandat  en un seul non renouvelable de cinq ans pour toute présidente élue. De même, elles ont attribué des postes fixes aux présidentes régionales, qui sont désormais membres à part entière du bureau exécutif national.

Le temps fort de cette assemblée générale fut l’élection d’un nouveau bureau de 33 membres dirigé par Mme Dembélé Oulematou Sow. Ce bureau, élu pour   cinq ans, enregistre les représentantes de toutes les quatre organisations fondatrices de la CAFO.

A l’ouverture des travaux de cette assemblée générale de nombreuses personnalités administratives, locales et civiles ont fait des témoignages, prodigué des conseils avant de renouveler leur soutien aux déléguées de la Cafo à cette assemblée générale.

Par Fatoumata COULIBALY

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