Contrôle d’alcoolémie au volant : L’Anaser renforce la prévention pour davantage promouvoir la sécurité routière

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L’objectif de cette opération est de renforcer la prévention pour davantage promouvoir la sécurité routière. Car la sécurité routière préoccupe actuellement les plus autres autorités de l’Etat. Cette opération a été initiée également par l’Anaser pour voir comment combattre efficacement cette infraction. C’est pourquoi, dans la nuit du samedi 12 septembre, l’Anaser a procédé à une opération (les deux rives du fleuve étaient concernées) pour détecter des cas d’alcoolémie. C’était en présence du directeur national adjoint de l’Anaser, chef d’escadron, Mamadou Sidiki Konaté.

 

Le premier point de chute était le Rond-point du Palais de la culture. Les forces de sécurité ont procédé au contrôle systématique des usagers de la route avec des matériels performants mis à leur disposition. Ces appareils qui s’appellent des éthylotests permettent de contrôler le taux d’alcoolémie par litre d’air expiré. Ce sont des appareils de dernière génération. Ici, sur une cinquantaine de personnes contrôlées, il y a eu un seul cas qui a dépassé le seuil punissable qui est de 0,40 mg par litre d’air expiré. La personne du nom d’Aboubacar Soumaoro avait 0,71 mg par litre d’air expiré. Il a été conduit au 4ème arrondissement de police. Après, l’opération s’est poursuivie au rond-point du 3ème arrondissement. Là-bas, après plusieurs contrôles, trois cas qui dépassent le seuil punissable ont été identifiés. Il s’agit de Souleymane Soumaoro (0,63 mg par litre d’air expiré) ; Bengaly Sissoko (0,68) ; Amadou Diakité(0,85). Ces personnes étaient  aux guidons de leur moto Jakarta.

 

Pour le directeur national adjoint de l’Anaser, le chef d’escadron Mamadou Sidiki Konaté, le ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, dans sa vision de protéger tous les usagers de la route et leurs biens, de réduire systématiquement les accidents de la circulation routière, préconise de combattre l’insécurité routière avec des méthodes pratiques et efficaces sur le terrain.  C’est ce qui fait que, selon lui, l’Anaser se trouve ce soir sur le terrain en collaboration avec les forces de sécurité pour procéder à un contrôle d’alcoolémie.

 

Il a rappelé que l’alcool est dangereux dans la conduite et permet de déclencher des accidents, mais aussi les aggraver. Mamadou Sidiki Konaté dira ensuite que la consommation de l’alcool provoque une réduction du champ visuel des personnes et crée aussi de l’euphorie chez la personne qui le consomme. Cette euphorie conduit la personne à toutes sortes d’abus, mais aussi à transgresser la loi, ajoute-t-il.  Selon toujours le directeur national adjoint de l’Anaser, les différentes infractions constatées au cours de l’opération sont mises à la disposition de l’officier de police judiciaire territorialement compétent, car la conduite sous l’effet de l’alcool est un délit. Il a indiqué que l’auteur de l’infraction est punissable de 11 jours à trois mois d’emprisonnement et d’une amende de 20.000 à 200.000 Fcfa.

 

Par ailleurs, a-t-il souligné, parmi tous les contrôles pendant cette période de fin de vacances, le présent a enregistré moins des personnes interpellées.  «Certains peuvent avoir bu, mais sans dépasser le seuil qui est de 0,40 mg par litre d’air expiré. À la date d’aujourd’hui, je crois que les gens ont compris que cette campagne de contrôle-sanction d’alcoolémie au volant est une réalité et ils commencent à comprendre qu’il ne faut pas boire et se mettre au volant. C’est ce qui fait que ce soir, on est à 2 heures et 3heures du matin, on n’a pas trouvé encore beaucoup de gens dans le cas. C’est l’objectif que nous cherchons. Pour nous, il faut que la fête se passe, mais que personne ne boive et se mette au volant. C’est ça notre objectif», a déclaré Mamadou Sidiki Konaté.

 

Selon l’inspecteur de police, Cheick Oumar Traoré, comparativement aux contrôles précédents, il y a eu un recul, d’autant que la semaine dernière, un premier test effectué au même endroit a enregistré 13 cas. Alors qu’aujourd’hui, sur le même lieu et sur le même nombre de personnes, il n’y a eu qu’une seule personne. «Le contrôle commence à faire son effet sur le terrain», a-t-il ajouté.

 

Diango COULIBALY

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