Dans le cadre de son projet d’appui aux initiatives du contrôle citoyen de l’action publique, financé par l’Ambassade du Royaume du Danemark, de janvier 2012 à octobre 2014, le Groupe de suivi budgétaire Mali a réalisé 22 études et recherches. Les consultants chargé de conduire ces études et recherches, ont formulé des recommandations. Dans sa volonté de faire le suivi de ces recommandations, le Groupe de suivi budgétaire a commis Abdoul Wahab Diakité, Consultant, pour faire l’évaluation de la mise en œuvre des recommandations formulées par le GSB de janvier 2012 à octobre 2014. Le rapport de cette évaluation était le 19 janvier 2015, au centre d’une cérémonie au siège du GSB. Dans son exposé, Abdoul Wahab Diakité, a estimé que les recommandations ne sont généralement pas adressées à des acteurs précis. Partant du principe que le Gouvernement est composé de plusieurs ministères, le consultant a estimé qu’il fallait bien exploiter les documents de politique avant de faire des recommandations. Qu’à cela ne tienne, il a indiqué que le processus de la mise en œuvre des recommandations des études réalisées par le GSB, a permis de noter sa forte visibilité auprès des décideurs politiques, des cadres des services techniques, des organisations de la société civile, de la presse. En conclusion, il a indiqué que l’évaluation commanditée par le GSB, lui a permis d’avoir une vitrine sur l’état de mise en œuvre de ses recommandations par les acteurs. « Elle lui a aussi permis de comprendre que la manière de la formulation des recommandations avait un lien avec leur mise en œuvre », a-t-il déclaré. Avant d’ajouter que plus une recommandation est claire, précise et circonscrite dans le temps, plus sa mise en œuvre est facile à évaluer. Pour cela, il dira qu’il est conseillé de se limiter à une ou deux recommandations lors des études.
Assane Koné