A travers cette rencontre avec les hommes de média, Dr Abdoulaye Sall et ses camarades entendent appuyer le pouvoir dans sa recherche d’une paix durable en république Mali.
Le président de CRI 2002, principal conférencier, a d’entrée de jeu exprimé sa satisfaction pour l’obtention d’accord de paix à Alger, un document de référence pour tous les Maliens soucieux de vivre dans la paix.
«Nous avons passé le document au peigne fin à travers notre outil d’analyse ACAC qui veut dire apprendre, comprendre et assumer sa citoyenneté», a-t-il dit.
Pour le Docteur d’Etat en Droit du développement et en Droit de la paix de l’Université de Nice, il faut passer des discours pour passer aux actes, d’où le lancement par CRI 2002 ‘’ Passer des pourparlers d’Alger, des débats, des mots et des gestes, à l’action constructive’’. Une façon d’arpenter tous les clivages pour parvenir à l’idéal recherché qu’est la paix.
A propos du non paraphe du document par la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA), Dr Sall dira qu’il revient aux nations de les amener à le faire. Car, il y va de leurs missions régaliennes. A ceux qui croient que le document d’accord d’Alger est la fin en soi pour rétablir une paix définitive, le président de CRI 2002 a laissé entendre que le plus reste à faire. Un document n’est qu’une piste, une directive, la paix vient de la volonté de tout un chacun à l’obtenir. Cela passera par des concessions de toute part. pour une meilleure compréhension du document par la majorité des maliens, CRI 2002 envisage d’élaborer une grille de lecture simplifiée de l’accord sous forme de guide de citoyen pour la connaissance, la compréhension et la mise en œuvre de l’accord susceptible d’éclairer sur les enjeux, les défis et les perspectives pour le destin de notre pays et d’aplanir les convergences conflit- gènes. Cette phase sera suivie de la conception et de l’élaboration d’un document de plaidoyer/lobbying dédié à la participation, l’implication, la responsabilisation et l’autonomisation des citoyens et des organisations de la société civile dans la mise en œuvre de l’accord susceptible avec un accent particulier sur la recevabilité, la transparence et la bonne gestion, a laissé entendre le président de CRI 2002.
C’est donc un travail de titan qu’entend mener cette association de la société civile, avant-gardiste de la démocratie malienne, pour aider les autorités à rétablir la paix si chère au peuple malien.
Par Hassane Kanambaye