Contre l’extrémisme violent : L’ONG Orc-Sahel tire la sonnette

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« La culture de la paix et de la non-violence » était le thème d’un point de presse organisé le 29 mars dernier à La Maison de la presse par l’antenne du Mali de l’Observatoire des religions et des cultes au Sahel (Orc-Sahel) la rencontre a été animée par son président, El hadji Bakary Kouma, en présence des membres du bureau et d’autres invités de marque.

Le président de l’antenne du Mali de l’Observatoire des religions et des cultes au Sahel, El hadji Bakary Kouma, a rappelé, que c’est une Organisation non gouvernementale créée en 2015, dans notre pays. Elle regroupe, quatre pays, dont le Mali, le Niger, le Nigéria et le Tchad. Selon lui, l’idée de la création de l’ORC-Sahel est venue pour alerter l’opinion face à la montée en puissance de l’insécurité dans le Sahel et la plupart des personnes, font la violence au nom de la religion. « Ainsi, il était temps, que les religions se donnent les mains, pour faire face à ce fléau ».

Selon le président de l’ORC-Sahel, le choix du thème, ce thème, « la culture de la paix et du non violence » se justifie par le fait que la paix est à la base de tout. « Pas, de développement, ni de sécurité sans paix », a souligné le président.

L’objectif, selon les organisateurs, est d’unir toutes les confessions religieuses et cultes, afin d’amener un combat commun, pour lutter contre toutes formes de violence à l’endroit de l’Homme. Et la culture de la paix, au sein de la société est la seule voie de sortie de ce fléau. « L’objectif à long terme est d’avoir  une paix durable à travers les pays du Sahel, qui sont menacés aujourd’hui par l’insécurité grandissante ».

Il a invité la presse qui a un rôle important à jouer, dans la lutte contre le phénomène de l’extrémisme violent à véhiculer la bonne information pour la paix. «Il faut avoir le souci du Mali et non un autre souci», a-t-il déclaré, dans le cadre de l’union sacrée autour de la patrie.

A ses dires, les raisons de l’enrôlement des jeunes dans les groupes d’extrémismes, sont nombreuses et variées, « elles sont souvent économiques, sociales, sécuritaires, le manque de l’éducation ». Pour lui, les défis à relever, sont la banalisation des actes de violence, la lutte contre la sur médiatisation.

Daniel Théra, membre de l’ORC-Sahel a déploré le fait que certaines personnes, se cachent dernière la religion, pour faire la violence. Il a noté qu’aucune religion n’autorise  une personne à tuer son prochain, quelque soit ce qu’elle fait. Ensuite, le bureau de l’antenne de l’ORC-Sahel au Mali a été présenté au public et il comporte toutes les régions, sans distinction

Oumou Traoré

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